Depuis 1993, les chercheurs du Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) se joignent afin d’étudier les changements sociaux et culturels au Québec.
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Police et renseignement sont deux concepts intimement et invariablement liés. Dans le champ naissant de l’histoire du renseignement, l’aspect policier spécifique du renseignement n’apparaît généralement que comme un aparté par rapport à ses fonctions militaires, diplomatiques ou économiques. L'objectif de cette conférence est donc de faire un retour sur le renseignement policier, de mettre en lumière ses spécificités et son rôle dans le travail des forces de l'ordre. Il s'agira ainsi de présenter de nouveaux développements et d'envisager de nouvelles approches dans l'histoire de la gestion administrative de l'information et, surtout, dans l'histoire de la police. Le colloque ne s'intéressera cependant pas uniquement à cela, il visera également à aborder les questions, encore peu explorées par les historiens, de la production et de l'usage du renseignement policier, des acteurs et outils impliqués dans son élaboration, ainsi que le contenu qui le nourrit.
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Cet évènement sera le premier de deux symposiums sur l’avènement du gouvernement responsable et la naissance du Canada moderne (1841-1851) organisés par la Fondation Louis-Hippolyte LaFontaine et la Osgoode Society for Canadian Legal History. Un deuxième symposium sur Robert Baldwin (1804-1858) aura lieu le mai 2023 à Toronto.
L’avènement du gouvernement responsable et la modernisation de l’appareil étatique ont été au coeur des luttes politiques faisant suite aux Rébellions de 1837-38 et à l’adoption de l’Acte d’Union (1840). Initialement, des officiers publics qui ne rendaient aucun compte à l’Assemblée élue ont joué un rôle déterminant dans la vie politique et administrative de la nouvelle Province du Canada. Dans ce qui était auparavant le Bas-Canada, les parlementaires francophones craignaient de ne plus pouvoir utiliser leur langue en Chambre. Dirigés par Louis-Hippolyte La Fontaine et Robert Baldwin, les réformistes des deux anciennes colonies du Bas-Canada et du Haut-Canada forcent la main aux gouverneurs sur de multiples questions législatives et administratives, provisoirement sous Charles Bagot (gouverneur général de 1842-43), puis de manière permanente, sous James Bruce, comte d’Elgin (gouverneur général de 1847 à 1854). Au cours de cette période, les systèmes électoral, judiciaire, scolaire et municipal ont été réformés selon les principes de la modernité libérale alors en plein essor. L’industrialisation, le démantèlement du système mercantiliste, l’immigration massive en provenance de la Grande-Bretagne et les transformations dans la tenure des terres bouleversent les structures traditionnelles des deux sociétés coloniales et les transforment durablement. Afin de mieux comprendre cette période charnière de notre histoire, une première conférence portera sur la vie, les luttes, les réalisations, les abandons ou les échecs de La Fontaine. |
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Que nous apprennent les objets utilisés par les polices, quant aux transformations de la sécurité publique ? Existe-il une logique transnationale de leur usage ou au contraire, ne sont-ils que les avatars de réalités policières locales ? Existe-t-il une culture matérielle de l’ordre et de quelle manière pourrait-elle être une clé de compréhension de l’histoire des polices et de la sécurité publique? Sous la forme de confrontations de « travaux en cours », la rencontre envisage ces questions de manière exploratoire, dans une perspective croisée entre l’histoire (des polices) en Belgique et au Québec.
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On interrogera à l’occasion de cette journée franco-québecoise « l’entité famille » pour savoir quelle sorte de continuité pouvait être envisagée lorsque la descendance d’un couple s’annonçait exclusivement ou massivement féminine. Quelles stratégies de perpétuation mettait-on en œuvre ? Une sorte de filiation par les femmes prenait-elle le relais de la filiation par les hommes ? Les sœurs préservaient-elles, entre elles, des solidarités voulues par les parents ? Des conflits surgissaient-ils ? Quels liens conservaient-elles avec leurs consanguins proches et éloignés ?
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Le 88e congrès de la SCHEC aura lieu les 23 et 24 septembre prochains à Québec. Le comité organisateur et scientifique sollicite des communications sur le thème des constitutions des communautés religieuses à l’heure de Vatican II. Les propositions hors thème seront aussi considérées.
Le congrès annuel est le rendez-vous phare de la SCHEC. Il rassemble chaque automne les membres de la Société et tous ceux qui partagent un intérêt pour l’histoire religieuse. C’est le lieu par excellence pour présenter des résultats de recherche inédits, un fonds d’archives méconnu ou encore une collection muséale. Chaque année, un thème fédérateur choisi par le comité organisateur sert de ligne directrice aux communications proposées.Le congrès annuel est le rendez-vous phare de la SCHEC. Il rassemble chaque automne les membres de la Société et tous ceux qui partagent un intérêt pour l’histoire religieuse. C’est le lieu par excellence pour présenter des résultats de recherche inédits, un fonds d’archives méconnu ou encore une collection muséale. Chaque année, un thème fédérateur choisi par le comité organisateur sert de ligne directrice aux communications proposées. |
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Le fichier BALSAC peut être cité parmi les plus grandes initiatives généalogiques à l’échelle mondiale. La valeur de sa contribution en recherche a été maintes fois démontrée autant dans les sciences de la santé (génomique, épidémiologie génétique), dans les sciences fondamentales (biologie évolutive) que dans les sciences humaines et sociales (démographie, géographie, histoire). En ce sens, le colloque proposé ne se veut pas une rétrospective des recherches réalisées avec les données de BALSAC depuis sa fondation. Il s'agit plutôt d'évaluer l'intérêt des données populationnelles dans les grands secteurs de la recherche et de favoriser une vision prospective de la science à l'aide des données à venir ou à développer.
Ce colloque a donc pour but d’identifier les besoins de la communauté scientifique, tant en termes de données, de méthodes ou d'accessibilité. Ce sera l’occasion pour des chercheurs de milieux très différents d’échanger sur leurs projets de recherche respectifs et de forger de nouvelles collaborations prometteuses. Par exemple, des avenues de recherche doivent être envisagées pour mieux cerner certaines populations notamment les Acadiens, les autochtones et les Canadiens français hors Québec. Nous souhaitons également poursuivre le dialogue sur les questions d'accessibilité des données et de la protection des renseignements personnels. La mise en commun de données complémentaires, le raffinement des méthodes, la demande grandissante pour des données volumineuses et le partage des données commandent que plusieurs acteurs participent à la discussion. En tant qu'infrastructure de recherche, il est important pour BALSAC de bien se positionner sur ces questions et de demeurer concurrentiel dans le milieu de la recherche scientifique. Le colloque se composera de quatre sessions distinctes s'étendant sur deux jours. Chaque session permettra d'aborder les réalisations scientifiques favorisées par l'utilisation des données de BALSAC en démographie, en géographie et en génétique. La quatrième session explorera l’usage de la génomique en généalogie sous le thème Généalogie, génomique, et le grand public. Les conférenciers disposeront de 20 à 25 minutes pour s’exprimer. Les propositions de communications doivent s’inscrire dans un des quatre thèmes proposés pour le colloque soient l’utilisation des données généalogiques en 1) démographie 2) géographie 3) génétique 4) généalogie, génomique, et le grand public. Les propositions de communications doivent être envoyées à: balsac@uqac.ca au plus tard le vendredi 16 février 2018. |
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Le réseau Crime, Justice and the Law, membre de la Social Science History Association et lié à l’European Social History Conférence, lance un appel de communications pour des séances qu’il organisera dans le cadre du 42e congrès annuel de la Social Science History Association. La date limite pour soumettre une proposition est le 3 mars 2017.
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La mise en objet du «Québec» ou de la «société québécoise» soulève divers problèmes; ses contours ne vont pas de soi. Qui plus est, c’est plus récemment jusqu’à la pertinence, la visibilité ou la légitimité même de l’objet Québec qui semble mise en cause dans certains secteurs des sciences sociales. L’objectif du colloque est de délimiter un espace de dialogue sur cet objet fortement polysémique, face auquel les chercheur-e-s en sciences sociales n’emploient pas un langage commun, et ne l’ont sans doute jamais fait. Il s'agit donc de se questionner sur la construction de l’objet Québec dans les différentes sciences sociales. Que faut-il entendre par l’objet Québec? Quelles sont les difficultés à constituer le Québec comme société? Quel est l’état de l’enseignement sur le Québec au sein des universités québécoises? Comment se réalise la production de l’objet Québec à partir d’analyse de cas concrets et suivant les différentes disciplines des sciences sociales? Et quels sont les obstacles, mais aussi les incitatifs, à une discussion élargie sur cet objet ? À partir de quels «mécanismes» est-il aujourd’hui possible d’en rendre compte? S’il est désormais admis que le social est localisé, et non pas tant local, comment localiser socialement le «global», le «national»? Les propositions de communication (1500 caractères, espaces compris) doivent être remises au plus tard le 10 février 2017 à parent.frederic@uqam.ca et à Julien.Prudhomme@uqtr.ca.
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Organisé dans le cadre du 85e Congrès de l'ACFAS, ce colloque propose de réunir des historiennes mais aussi des professionnelles de santé, afin d'étudier l'évolution du rôle de l'infirmière dans la prise en charge de la santé mentale. Les propositions de communication doivent être soumises au plus tard le 20 février 2017 à 301.ACFAS2017@gmail.com.
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Le Centre d'histoire des régulations sociales lance cet appel à communications pour la tenue d'un colloque sur l'histoire du vice qui se tiendra à l'UQAM les 4 et 5 mai 2017.
Les propositions de communication doivent être acheminées à petit.kim@uqam.ca d'ici le 1er mars 2017. |
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Regards interdisciplinaires sur les religions 17e-21e siècles. 83e Congrès de la Société canadienne d'histoire de l'Église catholique, organisé par les chercheurs du CIEQ
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Le Musée d’histoire, thématique ou de société, a acquis au cours des dernières décennies une grande autonomie : médiateur des savoirs produits par les historiens, il est aussi producteur, metteur en scène et auteur. En recomposant l’histoire qu’il veut raconter, en intégrant l’histoire orale, en collaborant à des commémorations, il sélectionne, fait des choix, périodise et assume son autorité et son expertise à sa manière, dans la médiation de la connaissance. Si le Musée contribue ainsi à créer du sens, il est aussi un formidable lieu de passage où les savoirs issus de la recherche fondamentale franchissent les frontières de l’université pour rejoindre le grand public. Les collaborations entre les historiens et les muséologues demeurent donc multiples et incontournables. Pourtant, rarement les deux groupes ont-ils l’occasion d’échanger ouvertement sur la nature de leur collaboration et, plus largement, sur la place et le rôle que joue l’histoire au Musée.
Organisée par le Musée de la civilisation, en collaboration avec le Centre d’histoire de Montréal, l’activité proposée veut engager les deux groupes dans une réflexion de fond sur le thème. En tout, une quinzaine d'historiens et de muséologues seront invités à réfléchir ensemble aux problématiques actuelles dans l’espoir de déboucher sur de nouvelles pistes de recherche. L'activité poursuit les objectifs suivants: 1. Favoriser une rencontre et des échanges entre les historiens et les muséologues : les activités scientifiques associent rarement les deux groupes dans une réflexion commune. Ils ont pourtant beaucoup à partager, car si le Musée a besoin des historiens, ces derniers sont soucieux de transmettre le fruit de leurs recherches. Comment les historiens et les muséologues font-ils le bilan de cette collaboration et de ses résultats? 2. Porter un regard critique et constructif sur la situation actuelle tout en positionnant les enjeux éthiques de la diffusion de l’histoire dans les musées : tout en reconnaissant que l’histoire sert bien souvent les enjeux du présent, quel usage en font les musées et quelles sont leurs motivations? 3. Dégager des perspectives d’avenir : le musée n’est pas le seul médiateur des savoirs de l’histoire et des sciences humaines. Il prend sa place parmi les médias écrits et électroniques, Internet, le cinéma et les spectacles théâtraux et multimédias commémoratifs qui rejoignent un public important. Quel est le rôle spécifique du musée dans la médiation de l’histoire? Afin d'aider le Musée à être un médiateur compétent et efficace, quels types de collaborations peut-on imaginer avec les historiens établis ainsi qu’avec les étudiants qui forment la relève? |
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Avec La civilisation des mœurs, Norbert Élias mit de l’avant la thèse selon laquelle les comportements sont peu à peu réprimés, polis et policés, à partir de la Renaissance, au profit d’une intériorisation des normes sociales marquée par le contrôle des affects et le refoulement des pulsions. À partir du 16e siècle, et plus encore au 17e siècle, la civilité, qui se décline bientôt en étiquette, politesse et honnêteté, vient tracer une ligne de partage entre les attitudes populaires et les manières élitaires, notamment sous l’influence de la société de cour. La naissance de gênes, de pudeurs et de dégoûts inédits est symptomatique des transformations qui s’opèrent alors. L’avènement des sociétés bourgeoises post-révolutionnaires, à son tour, voit une redéfinition des normes de la mise en scène de soi et des interactions sociales, en lien, notamment, avec la nouvelle place de l’individu et la redéfinition des frontières entre public et privé. De nouveaux « dressages » et marqueurs sociaux apparaissent. Le 20e siècle, pour sa part, verra une accélération de la libéralisation des mœurs et de nouvelles formes de loisirs et de consommation redéfinir l’« être en société » et le savoir-vivre.
Quelles furent, au Québec, les formes changeantes des conventions attachées à l’étiquette et à la distinction, de la Nouvelle-France au 20e siècle ? Quels étaient le contenu et les formes de ces modèles du savoir-vivre, la manière dont ils circulaient et la façon dont ils étaient mis en œuvre et vécus ? Voici quelques-unes des réalités sociales susceptibles d’être abordées du point de vue des convenances, dans le cadre de cet atelier de recherche : - Le contenu des discours prescriptifs et leur évolution dans le temps - Les pratiques institutionnelles de la déférence, de la décence et du bon goût - Les fêtes et les rites - Les pratiques privées et les rapports entre les sexes - La culture matérielle du paraître - Les loisirs et la consommation - L'éthique de la dépense et de l’ostentation Le fait de se pencher sur ces objets, nécessairement multiples en regard des époques, des classes sociales, du genre et des rapports de pouvoir. permettrait de mieux connaître un registre particulier de normes : celles attachées simultanément à la présentation de soi et à la sociabilité. Dit autrement, de mieux connaître certains des cadres qui, on peut le croire, furent parmi les plus importantes données du lien social pour une histoire axée sur l’expérience des acteurs, tant au plan de leur quotidien que des « moments forts » ou spéciaux de leur parcours. |
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Au centre d'un grand réseau de réflexion, de formation et de diffusion de la recherche.
Le CIEQ appuie également les colloques et congrès dont ses chercheurs ont la responsabilité.
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