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Enjeux, luttes et contributions du Syndicat des professeures et professeurs de l’UQAR (1973-2023) : 50 ans d’histoire |
Hébert, Karine |
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Projet de recherche en collaboration avec le SPPUQAR en lien avec le 50e anniversaire de l’accréditation syndicale
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The role of contemporary evolution in shaping life history, demography and the fate of functional genetic variation in natural populations |
Milot, Emmanuel |
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Repousser les limites de la preuve d’ADN avec les modèles généalogico-moléculaires |
Milot, Emmanuel |
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Sélection naturelle, dynamique éco-évolutive et contribution de l’ADN mitochondrial à l’adaptation |
Milot, Emmanuel |
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Réseaux criminels reconstruits par les concordances |
Milot, Emmanuel |
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Preuve génétique en judiciaire : plusieurs projets sur des problématiques de recherche liées à l’interprétation de la preuve d’ADN |
Milot, Emmanuel |
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Maladies génétiques et évolution : utilisation de marqueurs moléculaires et de données généalogiques pour étudier la dynamique des maladies génétiques |
Milot, Emmanuel |
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Les politiques québécoises de soutien à l'innovation dans les entreprises, 1969-2017 |
Khelfaoui, Mahdi |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Soutien à la recherche pour la relève professorale) (2023-2024) |
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Les objets de l’ordre. Pour une histoire croisée de la culture matérielle au sein de la Sûreté du Québec et de la gendarmerie belge (1918-1980) |
Campion, Jonas |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Soutien à la recherche pour la relève professorale) (2023-2024) |
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« Une autre aventure extraordinaire du DOMINO NOIR » : littérature populaire et représentations de l’urbanité au Québec (1944-1964) |
Bérubé, Harold |
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Lire la ville à travers ses journaux : Montréal et sa presse à grand tirage (1884-1929) |
Bérubé, Harold |
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Les lieux de culture au Québec |
Karine Hébert, Julien Goyette, Martine-Emmanuelle Lapointe et Anne Caumartin |
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Les associations de jeunes en région. Jeunesse, affirmation et régionalité |
Hébert, Karine |
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Les étudiants de l’Université du Québec à Rimouski, une histoire d’engagement |
Karine Hébert et Marie-Ève Lajeunesse-Mousseau |
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Le rôle des femmes dans les travaux du Bureau d’aménagement de l’Est du Québec (BAEQ) |
Hébert, Karine |
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Les femmes au Bas-Saint-Laurent. Les sœurs du Saint-Rosaire, au cœur du développement de Rimouski et de l’enseignement dans l’Est du Québec |
Hébert, Karine |
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Atlas historique du Québec. « L'État » |
Yvan Rousseau et Donald Fyson |
(2004-) |
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Atlas historique du Québec. Le monde urbain |
Claude Bellavance, Marc St-Hilaire et Pierre Lanthier |
(2004-) |
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Making Contacts : Researching Precolonial Indigenous Interactions in the Ottawa Valley |
Christian Gates St-Pierre, Adrian L. Burke, Brad Loewen, Karine Taché, Ian C. Badgley, Pierre M. Desrosiers, Laure Dussubieux, Leila Inksetter, Claire St-Germain et Anita J. Tenasco |
Centre de recherche en sciences humaines (Savoir) (2024-2030) |
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1967-2020 : Over 50 years of video game history in Quebec |
Bernard Perron, Dominic Arsenault, Carl Therrien, Alexis Blanchet, Jonathan Lessard, Yannick Rochat, Diane-Gabrielle Tremblay, Gabrielle Trépanier-Jobin, Nick Webber et Annaëlle Winand |
Centre de recherche en sciences humaines (Savoir) (2024-2030) |
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« Défendre les petits et les faibles contre les grands et les forts » : les imprimés populaires oubliés et leurs lectorats (1940-1965) |
Marie-Pier Luneau, Harold Bérubé, Jean-Philippe Warren et Mélodie Simard-Houde |
Centre de recherche en sciences humaines (Savoir) (2024-2030) |
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Les pratiques liées à l'enseignement à l'extérieur et leurs effets |
Loïc, Bergeron-Leclerc, Christiane, Boily, Élisabeth, Brault, Marie-Christine, Cherblanc, Jacques, Chevrette, T Pulidoommy, , Diane Gauthier, Elisabeth Jacob, Marie-Ève Langelier, Catherine Laprise, Mélissa Lavoie, Sylvie Morais, Linda Paquette, Julie Robitaille, Sébastien Simard, Christine Haineault, Régis Lavoie, Suzie Ménard, Valérie Pageau et Véronique Pouliot |
Centre de recherche en sciences humaines (Savoir) (2024-2030) |
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Capitaux matériels, capitaux culturels : production, circulation et discours |
Thierry Nootens |
Fond de recherche du Québec (Regroupements stratégiques) (2024-2030) |
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La mission scientifique générale du CIEQ est demeurée fondamentalement la même au fil des cycles de financement : reconstituer les transformations de la société québécoise dans toute sa diversité, depuis les débuts de la colonie laurentienne jusqu’à nos jours, en tenant compte de manière soutenue de son rapport à l’espace, du poids des structures et des conjonctures. Le CIEQ entend se positionner de manière avantageuse en adoptant pour son prochain cycle subventionnaire (2024-2030) une programmation intitulée « Capitaux matériels, capitaux culturels : production, circulation et discours ». Nous avons en fait choisi de tenir compte d’un vaste éventail de capitaux qui sont autant de ressources ou d’actifs. Ils vont du bagage génétique aux ressources naturelles, des terroirs au patrimoine bâti en passant par les villes, de l’argent aux savoirs spécialisés, des fruits de la terre au niveau d’éducation et au « bon goût ». La principale question de recherche qui va fédérer les efforts de nos chercheuses et chercheurs durant le prochain cycle subventionnaire est la suivante : depuis les débuts de la Nouvelle-France jusqu’au temps présent, quelles formes changeantes revêtent la production et la circulation de différents capitaux sur le territoire québécois? Ces capitaux constituent des enjeux importants, parfois essentiels à la vie, tout en donnant du sens à l’expérience des individus. Leur appropriation est susceptible d’apporter aisance, distinction ou, plus modestement, survie au quotidien ou fragile espoir de mobilité sociale. Leur circulation ne se déroule pas dans des espaces sociaux neutres et indéterminés, mais à l’intérieur d'espaces structurés de manière spécifique. Deux objectifs découlent de notre interrogation principale : identifier de quelle manière les individus, familles, groupes sociaux et organisations mobilisent ou tentent de mobiliser à leur profit ces mêmes capitaux; faire état des résultats en termes de rapports de pouvoir et d’inégalités sociales. Aussi, les travaux de nos membres seront menés sous l'égide de trois axes de recherche: 1) ressources matérielles et territoire; 2) ressources familiales et reproduction sociale; 3) capital social, savoirs et croyances.
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Transforming Climate Action: Adressing the Missing Ocean |
Alice Aicken et Jean-René Thuot |
Gouvernement du Canada (Fonds d'excellence Apogée) (2023-2030) |
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Équipe multidisciplinaire de chercheurs du Québec et de la Nouvelle-Écosse.
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Chaire de recherche sur la situation démolinguistique et les politiques linguistiques au Québec |
Richard Marcoux et Sébastien Arcand |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Chaire de recherche du Québec) (2024-2029) |
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La langue française est sensible aux environnements dans lesquels elle évolue, que ce soit à des échelles locales ou internationales ou encore dans les espaces privés et publics de même que sur la rue ou sur la toile et ses réseaux sociaux. Seule langue officielle au Québec, elle fait l’objet d’une attention particulière dans les contextes éducatifs, les milieux de travail, les espaces privés et publics, pour ne citer que ceux-là. Depuis la mise en place de législations linguistiques majeures, des gains appréciables ont pu être relevés mais la langue française demeure fragile au Québec et nécessite une attention particulière (Corbeil, Marcoux et Piché, 2023). Les défis qui attendent la société québécoise au cours des années à venir dépendront assurément des réponses qui seront proposées en termes de politiques dans les domaines interreliés que sont l’éducation, la culture, l’insertion professionnelle et l’économie. L’immigration est par ailleurs assurément devenue un marqueur central de la configuration du tissu social du Québec depuis plusieurs décennies. L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) nous apprenait ainsi que la croissance démographique en 2023 s’expliquait à plus de 99% par l’immigration (ISQ, 2024).
La Chaire de recherche proposée s’intéressera aux dynamiques démolinguistiques au Québec dans un contexte où les enjeux de l’immigration ainsi que leurs influences sur ces dynamiques doivent être mieux compris et ce, afin de guider les politiques publiques. Différents pôles thématiques occuperont les travaux des membres de l’équipe de la Chaire, chacun de ces pôles étant examiné en fonction de trois notions (espaces-groupes-pratiques/valorisation) qui se présentent comme des dimensions transversales aux quatre thématiques retenues.
• Contextes éducatifs, jeunes et leur rapport à la langue française à travers le temps • Langues et milieux de travail • Espaces privés, espaces publics et trajectoires linguistiques • Régionalisation, francisation et enjeux linguistiques
Au cours des cinq prochaines années, le travail de l’équipe interdisciplinaire et interuniversitaire d’une douzaine de chercheurs et chercheuses et d’une quinzaine de collaborateurs et collaboratrices :
• permettra de constituer un « écosystème de données démolinguistiques » par l’entremise de la création d’un inventaire des différentes sources de données quantitatives et qualitatives existantes sur les langues au Québec, favorisant ainsi l’accès à ces précieuses informations sur de nouveaux supports;
• renforcera l’expertise en matière de traitement, d’analyse et d’interprétation des données, non seulement dans les milieux universitaires, mais également auprès des responsables des politiques publiques;
• proposera un cadre d’analyse offrant des stratégies en matière d’interprétation des statistiques et des résultats d’enquêtes ainsi que des réponses aux nombreuses questions concernant les enjeux linguistiques au Québec en les situant dans une perspective historique et internationale.
Différentes activités sont prévues de 2024 à 2029 dans le domaine de la formation continue et de l’enseignement universitaire, des programmes de bourses de maîtrise, de doctorat et de stage postdoctoral, un programme d’accueil de chercheurs et chercheuses, des activités d’animation scientifique, de l’appui aux initiatives en matière de recherche innovante dans le domaine des politiques linguistiques, de l’animation scientifique, etc.
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L'histoire contemporaine du Québec : État, territoire et identité |
Harold Bérubé et Stéphane Savard |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Chaires de recherche du Québec - Citoyenneté) (2024-2029) |
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« Qu’est-ce que le Québec contemporain? Quelles sont ses spécificités et comment s’enracinent-elles dans son histoire politique, sociale et culturelle? Comment une perspective diachronique peut-elle contribuer à la recherche de pistes d’action et à l'élaboration de politiques publiques relatives aux principaux enjeux auxquels est actuellement confrontée la société québécoise? Voilà les principales questions auxquelles répond la programmation de la Chaire de recherche sur l’histoire contemporaine du Québec : État, territoire et identité. Cette programmation en trois axes et dix chantiers est liée de près à la question de la citoyenneté. Un premier chantier transversal assied l’ensemble des travaux de la chaire sur une réflexion historiographique qui porte à la fois sur la pratique de l’histoire universitaire et de l’histoire publique. L’Axe 1 : État, institutions et vie politique au Québec s’intéresse au rôle central de l’État dans la construction d’une citoyenneté québécoise, qu’il s’agisse des structures formelles du pouvoir provincial – Parlement, ministères, sociétés d’État –, de la vie démocratique locale et de la participation citoyenne dans ce contexte, ou encore des mouvements sociaux qui politisent de nouveaux enjeux de société, dénoncent les inégalités sociales et demandent l'élargissement du régime de citoyenneté. À travers l’histoire du Québec contemporain, le territoire a été conçu, utilisé et vécu différemment en fonction des orientations politiques et des nécessités socioéconomiques de ceux et celles qui l’habitent. C’est la question au coeur de l’Axe 2 : Territoire, économie et société au Québec qui s'intéresse au processus d'appropriation par l'État et certains acteurs économiques, de même qu'aux sensibilités, besoins et revendications des populations locales. Le XXe siècle témoigne de la centralité de cette donnée territoriale dans la construction d’une citoyenneté québécoise et cet axe l’aborde à la fois dans le contexte de l’exploitation des ressources naturelles et énergétiques, des rapports entre Allochtones et Autochtones, et de la revitalisation de régions de la province et de quartiers de ses villes. La citoyenneté est étroitement liée à une nation, à un État, à un territoire et à une culture. Elle est également associée à une histoire, à des idées, à des valeurs qui évoluent dans le temps et peuvent faire l’objet de conflits au sein d’une même société. L’Axe 3 : L’identité québécoise et ses référents culturels s’intéresse à ces questions à travers l’école comme vecteur d’inclusion dans la société québécoise, les médias et les institutions culturelles comme véhicules d’une identité commune, et la mémoire et le patrimoine, comme témoignages de l’existence de cette identité dans la durée. À travers ces trois axes et les nombreux partenariats sur lesquels ils s’appuient, la chaire sera en mesure d’offrir un éclairage diachronique au grand public et à ceux et celles qui élaborent des politiques et programmes gouvernementaux et institutionnels dans une variété importante de domaines stratégiques, allant de la capacité d’agir de l’État à l’intégration d’enjeux environnementaux dans les politiques relatives à l’exploitation des ressources naturelles, en passant par l’inclusion de la perspective autochtone dans la formulation du récit collectif et de l’identité québécoise à l’école et dans la société. »
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VITA-Lab : Transformer l’imaginaire social du vieillissement en alliant les arts et la culture, les communautés et la science |
Simon Coulombe, Julie Beauchamp, Hélène Carbonneau, Aline Charles, Émilie Dionne, Éric Gagnon, Nada Guzin-Lukic, Jocelyne Kiss, Kévin Lavoie, Anik Meunier, Geneviève Morin Lacroix, Émilie Raymond et Sébastien Tremblay |
(Recherche intersectorielle sur le vieillissement) (2025-2028) |
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Impensé et exploitation: éléments pour repenser l’archivistique québécoise |
Winand, Annaëlle |
Sources de financement : FRQSC/Fonds de recherche du Québec - Société et culture (FQRSC) Programmes de subvention : PV113813-(NP) Soutien à la recherche pour la relève professorale |
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The building of the genetic load in natural populations: a study of the dynamics between environmental changes, genomic selection, and life history |
Milot, Emmanuel |
Conseil de recherches en sciences naturelle et en génie du Canada (Subventions à la Découverte) (2023-2028) |
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Seigneuresses au Canada : Genre et propriété seigneuriale dans le Québec préindustrie |
Grenier, Benoît |
Centre de recherche en sciences humaines (Savoir) (2023-2028) |
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L'objectif de ce projet consiste à identifier, à partir du Répertoire des seigneuries du Québec - une base de données recensant la propriété seigneuriale de 1620 à 1940 (Grenier et Laberge) - tous les cas d'acquisition par des femmes (et de transmission à des femmes) du patrimoine seigneurial . En plus de connaître la fréquence et la diversité de ce phénomène, la recherche consiste à analyser le rôle des filles, soeurs ou épouses de seigneurs dans le processus d'accès aux fiefs, que ce soit par la concession, l'achat et surtout par voie successorale. En plus de contribuer à une meilleure compréhension des mécanismes de la reproduction familiale et de l'évolution de ceux-ci dans le temps long (17e-19e s.), ce projet permettra de vérifier la théorie de la lente érosion du «pouvoir» féminin sous l'influence croisée de l'ère industrielle et de l'influence de la Common Law
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Justice militaire en Europe occidentale et en Amérique du Nord (14e-20e s.) |
Benjamin Deruelle, Jonas Campion, Christophe Masson, Julie Le Gac, Quentin Verreycken, Roch Legault et Xavier Rousseaux |
Centre de recherche en sciences humaines (Subventions Savoir) (2023-2028) |
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Genèse du système agro-alimentaire canadien : trajectoires paysagères, infrastructures techniques et commercialisation, 1870-1930 |
Stéphane Castonguay, Jim S. Clifford, Josh MacFadyen et Julie Ruiz |
Centre de recherche en sciences humaines (Savoir) (2023-2028) |
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Ce projet porte sur l'intégration de l'agriculture canadienne aux circuits commerciaux internationaux au tournant du 20e siècle. Précisément, nous cherchons à saisir comment l'importation britannique de produits laitiers et céréaliers a contribué au façonnement des paysages ruraux au Québec et en Saskatchewan entre 1870 et 1930. Pour ces deux catégories de produits, nous procéderons à la reconstruction des filières de marchandises (commodity chain) depuis leurs sites de production à leurs lieux de consommation et analyserons les conditions écologiques, techniques et commerciales qui ont permis aux agriculteurs canadiens d'intégrer le marché britannique. Les modifications des agro-écosystèmes (en termes d'environnement, d'infrastructures et de circuits d'échanges) auraient instauré des trajectoires de développement encore visibles dans le paysage rural canadien, tant par les échelles de production que par les mécanismes de distribution et d'approvisionnement. Elles auraient mené parallèlement au déclassement de plus petites fermes en les excluant des réseaux techniques et des circuits d'échanges, et en créant une dépendance envers des ressources externes à la ferme, en rupture avec des modes de production au potentiel commercial limité. Exposer ces dimensions de l'intégration de l'agriculture canadienne au marché britannique nous mènera à révéler les modalités de formation du système agro-alimentaire au Canada et ses conséquences socio-écologiques telles qu'elles se concrétisent matériellement dans des trajectoires paysagères.
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Les archives « privées » du Québec : objets, acteurs et actrices, lieux et pratiques |
Annaëlle Winand, Anne Klein et Yvon Lemay |
Centre de recherche en sciences humaines (Subvention de développement Savoir) (2024-2027) |
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COPAC : Un projet de science citoyenne à la jonction entre sciences humaines et sciences de la santé |
Simon Girard, Hélène Vézina et Olivier Riffon |
Fondation canadienne pour l'Innovation (Fonds des leaders John-R. Evans) (2024-2027) |
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TRACES : un laboratoire d’ADN moderne et ancien |
Emmanuel Milot, Hélène Vézina, Marie-Ève Harton, Frank Crispino, Shari Forbes, Christian Gates St-Pierre, Simon Gravel, Brad Loewen, Samuel Pavard et Isabelle Ribot |
Fondation canadienne pour l'Innovation (Fonds d’innovation) (2024-2027) |
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TRACES sera la première infrastructure orientée vers la mise en relation formelle des sources d'ADN non-conventionnelles avec d'autres données associées aux individus et populations. Elle analysera les génomes de restes biologiques, pour étendre la couverture historique de l'information génétique, et de traces d'ADN pouvant servir à associer, de manière anonyme, des gènes à des variables environnementales d'intérêt. TRACES comportera une salle blanche pour extraire l'ADN à l'abri de toute contamination, une plateforme de séquençage, un pôle anthropologique pour la collecte de spécimens archéologiques et un pôle thanatologique pour l'étude de l'ADN des corps en décomposition. TRACES sera connecté avec de grandes infrastructures de données (p. ex. i-BALSAC) pour jumeler l'ADN de traces/restes aux généalogies, génomes de donneurs et autres données. Les chercheurs des trois grands secteurs (sciences naturelles et génie, humaines, de la santé)profiteront d'informations génétiques contextualisées et de deux biobanques uniques. TRACES est aussi conçu pour soutenir des créneaux de recherche émergents, voire inexistants à l'heure actuelle, notamment en anthropologie et histoire, populations et santé, sécurité et science forensique. Un partenariat avec le Musée de l'Homme (France) permettra de lancer des programmes internationaux de recherche comparative, par exemple sur l'évolution du fardeau génétique impliqué dans les maladies.
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Récits de l’ailleurs : réception et lecture des ouvrages viatiques illustrés des XVIIe-XVIIIe siècle |
Alban Berson, Éric Bouchard, Lucie Desjardin, Hugues Ouellet, Pierre-Olivier Ouellet, Isabelle Robitaille, Stéphane Roy, Maude Vanhaelen et Jean-Philippe Garneau |
Centre de recherche en sciences humaines (Subvention Savoir) (2022-2027) |
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Réseau québécois en études féministes |
Lucie Lamarche, Aline Charles et Denyse Baillargeon et al. |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Regroupements stratégiques) (2020-2027) |
https://reqef.uqam.ca |
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Créé en 2011, le Réseau québécois en études féministes (RéQEF) est un regroupement stratégique de chercheur·e·s qui comprend des professeur·e·s d’institution d’enseignement supérieur de partout au Québec, des chercheures postdoctorales, des étudiant.e.s (2e et 3e cycle) et des collaboratrices des milieux de pratique, communautaire et institutionnel.
Ancré au sein de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le RéQEF est le plus important réseau universitaire féministe de la francophonie, au carrefour des universités, des disciplines et des perspectives théoriques.
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Réseau québécois en études féministes |
Denyse Baillargeon, Chantal Maillé et Marie-Andrée Roy |
Fonds québécois de recherche sur la société et la culture (Regroupements stratégiques) (2020-2027) |
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Fonctionnement du réseau Villes, Régions, Monde |
Sandra Breux et Harold Bérubé |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Regroupement stratégique) (2020-2027) |
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Comment faire converger les transitions écologiques et numériques en contexte québécois? Études des dynamiques sociales et accompagnement de la mise en société des systèmes électroniques et microélectroniques développés dans la zone d'innovation Technum Québec. |
Mahdi Khelfaoui et Marie-Luc Arpin et al. |
Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (Programme STIMuleS - Maillage science, technologie, ingénierie et mathématiques & Sciences Sociales ) (2023-2026) |
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Le 3 février 2022, Bromont obtenait la désignation de Zone d’innovation en technologies numériques par le gouvernement du Québec. Grâce à un écosystème industriel installé au fil de cinq décennies, la Zone d’innovation Technum devient ainsi le plus récent symbole d’une industrie qui s’est renouvelée en réponse aux besoins changeants des marchés utilisateurs de circuits et systèmes microélectroniques. Au cœur de sa mission, Technum est appelée à devenir l’ambassadeur technologique d’un Québec numérique responsable, tant sur le plan environnemental que social. Cette attente comporte toutefois son lot d’angles morts, de conditionnalités implicites et de promesses risquées que les acteurs de la Zone auront tout avantage à prendre en considération pour faire de la responsabilité sociale un atout stratégique. Sous la forme d’un projet transdisciplinaire de recherche-intervention, la présente initiative vise donc à permettre l’évolution rapide (en 3 ans) de la collaboration intersectorielle initiale vers un dispositif structurant d’innovation responsable. La question au cœur de la démarche de recherche est la suivante : comment les acteurs de l'innovation au sein de la Zone Technum peuvent-ils se positionner de façon responsable dans le cycle de création et d’adaptation des attentes technologiques? Afin de répondre à cette question, trois objectifs spécifiques seront poursuivis, en correspondance avec les trois phases de la méthodologie. [Année 1] La première phase consiste à réaliser un diagnostic où seront analysés les écarts entre, d’une part, les représentations et les capacités actuelles de la Zone en matière d’innovation responsable et, d’autre part, la littérature scientifique et les discours d’acteurs sociaux pertinents (citoyens, groupes environnementaux, médias traditionnels et nouveaux médias, etc.). [Année 2] La deuxième phase a pour objectif de réaliser des interventions exploratoires. Il s’agira de co-développer pour et avec la Zone, un modèle d’ accompagnement de l’innovation responsable aligné sur les besoins et les enjeux identifiés lors du diagnostic. Concrètement, la deuxième phase permettra aux acteurs de la Zone (p. ex. C2MI, IBM, Ville de Bromont, SODEB, ISEQ, Cégep de Granby) de développer leur capacité à anticiper les enjeux sociaux et environnementaux liés au cycle de vie des circuits et systèmes microélectroniques.
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Chaire collective France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression |
Mathilde Barraband, Solange Lefebvre, Maryse Potvin et Geneviève Bernard Barbeau |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture () (2022-2027) |
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Lancée en janvier 2023 et coordonnée par huit cotitulaires, quatre en France et quatre au Québec, expertes et experts sur la question de la liberté d’expression, la Chaire collective de recherche France-Québec vise à apporter une contribution importante à la compréhension des enjeux contemporains de la liberté d’expression, tant sur le plan du dialogue académique qu’en matière de retombées sociétales.
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UNDETERRED – Projet de recherche international sur les questions de discriminations raciales, ethniques et religieuses chez les jeunes (18-35 ans) |
Sébastien Sabatier (resp.) et Jean-Philippe Perreault |
Union Européenne (Horizon Europe) (2022-2027) |
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Projet de recherche international portant sur la discrimination systémique à l'égard de la race, l'ethnicité et la religion chez les jeunes immigrants ou issus de groupes minoritaires. Le projet est menés dans 5 villes européenes (Bordeaux, Bucarest, Bacelone, Amsterdam, Lausanne) et Québec. Il comprend des enquêtes quantitatives et qualitatives. Il a pour objectifs de : 1. Construire une base de connaissances et de preuves sur la manière dont la discrimination est institutionnalisée et rendue structurelle 2. Améliorer les politiques et les pratiques de lutte contre le racisme et la discrimination en évaluant les politiques existantes réponses existante 3. Documenter et rendre visible au public les contributions, les luttes et l'héritage culturel des minorités nationales et diffuser les connaissances UNDETERRED
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Réseau québécois en études féministes |
Lucie Lamarche et Aline Charles et al. |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Regroupement en fonctionnement) (2020-2027) |
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Créé en 2011, le Réseau québécois en études féministes (RéQEF) est un regroupement stratégique de chercheur·e·s qui comprend des professeur·e·s d’institution d’enseignement supérieur de partout au Québec, des chercheures postdoctorales, des étudiant.e.s (2e et 3e cycle) et des collaboratrices des milieux de pratique, communautaire et institutionnel.
Ancré au sein de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le RéQEF est le plus important réseau universitaire féministe de la francophonie, au carrefour des universités, des disciplines et des perspectives théoriques.
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L'art du cinéma scientifique : archives, dispositifs, spectacle |
André Habib, Annaëlle Winand et Aleksandra Kaminska |
Sources de financement : CRSH/Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Programmes de subvention : PV152160-Subvention Connexion |
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Les réserves de castor au Québec : historique et mise en oeuvre d'une politique de conservation en territoires autochtones |
Jean-Philippe Bernard |
Université du Québec en Outaouais (Fonds de démarrage) (2024-2026) |
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TRACES: un laboratoire d'ADN moderne et ancien |
Emmanuel Milot, Isabelle Ribot, Frank Crispino, Marie-Ève Harton, Shari Forbes, Christian Gates St-Pierre, Brad Loewen, Hélène Vézina, Samuel Pavard et Simon Gravel |
Fondation canadienne pour l'Innovation (Fonds d'innovation) (2023-2026) |
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TRACES sera la première infrastructure orientée vers la mise en relation formelle des sources d'ADN non-conventionnelles avec d'autres données associées aux individus et populations. Elle analysera les génomes de restes biologiques, pour étendre la couverture historique de l'information génétique, et de traces d'ADN pouvant servir à associer, de manière anonyme, des gènes à des variables environnementales d'intérêt. TRACES comportera une salle blanche pour extraire l'ADN à l'abri de toute contamination, une plateforme de séquençage, un pôle anthropologique pour la collecte de spécimens archéologiques et un pôle thanatologique pour l'étude de l'ADN des corps en décomposition. TRACES sera connecté avec de grandes infrastructures de données pour jumeler l'ADN de traces/restes aux généalogies, génomes de donneurs et autres données. Les chercheurs des trois grands secteurs (sciences naturelles et génie, humaines, de la santé) profiteront d'informations génétiques contextualisées et de deux biobanques uniques. TRACES est aussi conçu pour soutenir des créneaux de recherche émergents, voire inexistants à l'heure actuelle, notamment en anthropologie et histoire, populations et santé, sécurité et science forensique. Un partenariat avec le Musée de l'Homme (France) permettra de lancer des programmes internationaux de recherche comparative, par exemple sur l'évolution du fardeau génétique impliqué dans les maladies.
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Histoire des politiques québécoises de soutien à l'innovation dans les entreprises, 1969-2017 |
Khelfaoui, Mahdi |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Soutien à la relève professorale) (2023-2026) |
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Les politiques québécoises d’aide aux entreprises, notamment les PME, sont en grande partie axées sur le soutien à l’innovation. L’association entre croissance économique et innovation s’incarne désormais dans des programmes d’envergure majeure, à l’image du programme « Productivité Innovation » ou de la Stratégie québécoise de recherche et d’investissement en innovation dotés de plusieurs milliards de dollars. Une analyse complète des politiques économiques et industrielles québécoises ne peut ainsi plus faire l’impasse sur le volet qu’elles consacrent à l’innovation dans les entreprises. Or, si des disciplines comme le management ou la sociologie se sont penchées sur certains aspects des politiques d’innovation au Québec, telle que la mise en place de systèmes régionaux d’innovation ou les transferts de connaissances des universités aux entreprises, il manque encore une perspective historique qui puisse fournir une vision d’ensemble de l’évolution de ces politiques dans le temps.
En effet, le concept polysémique d’innovation est associé à la sphère économique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (Godin, 2015). Au Québec, les actions gouvernementales visant à stimuler l’innovation dans les entreprises ont accompagné les grandes réformes économiques de la Révolution tranquille, avec par exemple la création du Centre de recherche industrielle du Québec en 1969 ou de la Société de développement industriel en 1971. Ces actions se sont aussi incarnées dans la politique du «virage technologique» dans les années 1980, la stratégie des «grappes industrielles» dans les années 1990, ou celle les «zones d’innovation» aujourd’hui. Or, les objectifs visés par ces politiques ont évolué non seulement en fonction des avancées scientifiques et technologiques, mais également des contextes sociopolitiques (la mondialisation, la montée des questions environnementales), des doctrines économiques (le nationalisme économique, le néolibéralisme) et des influences idéologiques (les discours sur l’«économie du savoir», la valorisation de la «start-up»). Par ailleurs, les différentes significations portées par l’innovation ont pu elles-mêmes influencer le contenu des politiques, celle-ci passant d’un concept qui renvoyait plutôt à un objet (le produit technologique) dans les années 1970 à un concept qui est aujourd’hui davantage associé à des valeurs, avec l’apparition d’expressions comme l’innovation durable, responsable ou sociale (Gaglio et al., 2019).
Dans ce contexte, ce projet de recherche aura pour principal objectif d’analyser l’évolution historique des politiques d’innovation au Québec de la fin des années 1960 à nos jours, en tentant de dégager les facteurs qui ont pu influencer le choix des instruments utilisés, des objectifs visés, des types d’entreprises et des secteurs industriels privilégiés. Au-delà des orientations données à ces politiques, ce projet cherchera également à en mesurer les effets concrets sur les entreprises et le tissu industriel du Québec. Différentes données historiques, tirées d’enquêtes statistiques ou d’archives gouvernementales, seront ainsi mobilisées pour évaluer l’impact de ces politiques sur des indicateurs tels que la productivité ou le niveau d’investissements en R&D des entreprises québécoises. Il s’agira en somme d’interroger, avec le recul que permet l’approche historique, l’association rarement contestée entre innovation technologique et croissance économique dans les politiques publiques de soutien aux entreprises québécoises.
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Les épaves de la flotte Walker (1711) : archéologie d’un lieu de mémoire maritime |
Jean-René Thuot, Maxime Gohier, Marc-André Bernier, Urs Neumeier et Dany Dumont |
Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (Programme de recherche en partenariat dans le secteur maritime) (2023-2026) |
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Le programme de recherche s’intéresse aux traces mémorielles – documents, récits – et aux vestiges archéologiques et matériels de la plus grande tragédie maritime du Saint-Laurent.
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« Les objets de l’ordre. Une histoire sociale et politique de la matérialité policière au sein de la Sûreté du Québec et de la gendarmerie belge (1918-1980) » |
Jonas Campion |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Relève professorale ) (2023-2026) |
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Centre d'histoire des régulations sociales. Régulations, Redistributions, Reconnaissances: les injustices économiques et culturelles en histoire du Québec |
Martin Petitclerc (dir.), Aline Charles, Louise Bienvenue, Donald Fyson, Peter Gossage, Ollivier Hubert, Thierry Nootens, Yvan Rousseau et al. |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Équipes de recherche) (2022-2026) |
https://chrs.uqam.ca |
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Le CHRS, fondé en 1990, est une équipe pluridisciplinaire de chercheurs et de chercheures issus de l’histoire, de la criminologie et de la sociologie. Les membres réguliers sont des professeurs et professeures rattachés à neuf établissements de cycles supérieurs. Le CHRS peut également compter sur la contribution active de six membres affiliés ainsi que de nombreux étudiants et étudiantes aux cycles supérieurs.
Grâce au financement du Fonds de recherche sur la société et la culture du Québec, notre équipe documente et interroge l’histoire des problèmes sociaux (crime, pauvreté, folie, déviance, etc.) au Québec sous l’angle des régulations sociales. En quelques mots, cette approche tente de saisir les processus de transformation historique en accordant une place privilégiée à l'étude des cadres normatifs qui structurent la vie sociale, à commencer par l’État, les institutions et le droit. En ce sens, les régulations sociales se constituent sur le territoire du conflit social, et participent d’une dynamique d'imposition et de contestation de l'ordre social par laquelle se produit le changement historique.
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Penser et agir pour la paix
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Frédéric Parent |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Subvention Savoir) (2022-2026) |
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Une nouvelle écologie populaire? Production de l'espace social à partir du cas des usagers et usagères de l'aide alimentaire dans le quartier montréalais Centre-Sud |
Frédéric Parent |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Subvention Savoir) (2022-2026) |
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Archipel - regroupement des chercheurs en patrimoine de l'QUAR |
Manon Savard, Karine Hébert et Jean-René Thuot |
Université du Québec (réseau) (Reconnaissance institutionnelle - groupe de recherche) (2022-2026) |
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Reconnaissance du groupe de recherche Archipel dont la mission est de contribuer au regroupement des chercheurs en patrimoine de l'UQAR. Multidisciplinaire, le groupe rassemble des chercheurs en histoire, littérature, géographie. Il s'intéresse aux enjeux liés au patrimoine en région, le patrimoine étant ici pris dans sa définition large (matériel, bâti, archéologique, immatériel). De nombreux partenariats sont développés avec des organismes de la région et avec des chercheurs internationaux.
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Liberté de conscience, d’expression et de création : analyses interdisciplinaires en synchronie et en diachronie |
Dominique Lagorgette et Geneviève Bernard Barbeau |
Agence nationale de la recherche () (2022-2026) |
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Ce projet interdisciplinaire pose la question du fait religieux et du rapport au sacré et au tabou afin de mettre en relief les critères et paramètres qui ressortent de l'étude des lois, des jugements et des discours en circulation sur la liberté d'expression pour préciser ces notions et proposer des voies de (re)médiation. Plusieurs questions guident cette réflexion : dans une société laïque, quelles sont les limites de la création lorsqu'elle fait référence aux religions ? Comment s'articulent liberté d'expression, liberté de création et liberté de conscience face aux principes de la laïcité dans l'espace public ? Le droit à l'humour et à la satire peut-il constituer une ligne de défense ? La censure étatique a-t-elle été remplacée par l'action des associations ? Les procédures très médiatisées visent-elles à générer l'auto-censure, y compris chez les artistes ? Où s'arrête la laïcité et où commence la discrimination ? Comment se situe en diachronie l'ensemble de ces questions ?
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Processus de médicalisation durant l'enfance : Étude qualitative longitudinae des résistances parentales et du vécu des enfants |
Brault, Marie-Christine |
CRSH - Savoir (2022-2026) |
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L’art en procès. Conflits de normes autour de la liberté de création |
Mathilde Barraband et Geneviève Bernard Barbeau |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Savoir) (2021-2026) |
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Les droits et les devoirs des créateurs ont récemment été au cœur de débats majeurs et même de procès. La succession rapide des affaires pour appropriation culturelle, plagiat, pédopornographie, etc., laisse l’impression de malentendus profonds : entre le public et le milieu de l’art d’une part, entre ces derniers et la justice d’autre part, mais aussi au sein du public et à l’intérieur du monde de l’art, qui apparaissent de plus en plus divisés. L’équipe L’art en procès propose de revenir sur ces polémiques et affaires judiciarisées entourant la liberté de création, avec pour objectif de saisir les conflits de normes qui les travaillent. Une démarche comparative permettra de mettre en regard le Canada et la France, dont les situations sont contrastées sur le plan juridique et judiciaire, mais comparables sur le celui de l’évolution des pratiques artistiques et des débats sociaux. Une perspective diachronique permettra de ressaisir la situation actuelle dans la continuité du 20e siècle. Enfin, si l’équipe fera de la création littéraire son terrain d’observation privilégié, elle envisagera toutes les pratiques de création dans une acceptation large, afin de s’ouvrir à une variété de définitions de l’art, de l’artiste et de leurs fonctions.
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Gouverner la misère. Les régulations sociales et la pauvreté durant les années 1930 au Québec |
Martin Petitclerc (resp.), Éric Giroux et Isabelle Lespinet-Moret |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Savoir) (2020-2026) |
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Si les historiens ont bien reconnu dans la décennie des années 1930 un moment charnière de l'histoire du Québec, aucune étude historique n¿a proposé une analyse approfondie des enjeux liés à la prise en charge de la pauvreté à cette époque. L¿une des raisons tient à la nature décentralisée du système québécois de régulations sociales, entendu ici comme un système composé d'institutions (publiques et privées), de normes (législatives, juridiques et culturelles) et de pratiques sociales (habitus) découlant de la nécessité - observable dans chaque société - de mettre en forme les rapports sociaux associés au capitalisme. Notre projet tentera ainsi de relever le défi de produire une analyse historique originale de l¿administration des quatre principales mesures d'assistance s'adressant à diverses catégories de personnes en situation de pauvreté au cours des années 1930 : assistance publique, aide aux sans-emploi, pensions de vieillesse et pensions aux mères nécessiteuses.
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Lire la ville à travers ses journaux : Montréal et sa presse à grand tirage (1884-1929) |
Bérubé, Harold |
Centre de recherche en sciences humaines (2020-2026) |
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Trois siècles de migrations francophones en Amérique du Nord, 1640-1940 |
Yves Frenette (resp.), Lisa Y. Dillon, Danielle Gauvreau, Marie-Ève Harton, Richard Marcoux, Marc St-Hilaire, Hélène Vézina et al. |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Partenariat) (2019-2026) |
https://migrationsfrancophones.ustboniface.ca |
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Ce projet de partenariat financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH) vise à mettre en lumière la place centrale des migrations francophones dans la genèse et l’évolution des populations nord-américaines sur une période de trois siècles. L’équipe formée de partenaires communautaires et universitaires, de chercheurs et de collaborateurs étudie l’expérience collective et individuelle des francophones en Amérique du Nord pendant trois siècles.
Les membres du projet adoptent des perspectives novatrices et travaillent de manière concertée afin d’étudier les migrations francophones en alliant les savoir-faire patrimoniaux et universitaires dans une perspective interdisciplinaire, en posant des regards variés selon la variété d’échelles spatiales, sociales et temporelles et en multipliant les interactions entre les niveaux macro et micro.
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Discriminations raciales, ethniques et religieuses chez les jeunes de Québec. Analyse de situations, de politiques et de pratiques |
Jean-Philippe Perreault, Charles Fleury, Aline Lechaume et Louis-Philippe Lampron |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture () (2023-2026) |
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Cette proposition de recherche vise à réaliser le volet canadien du projet UNDETERRED dont l’intention, en réponse à l’appel à projets Horizon Europe 2022, est de développer une meilleure compréhension des inégalités raciales, ethniques et religieuses et des formes de discriminations perçues et vécues par les jeunes (18-35 ans) issus des minorités ethnoculturelles. Les trois objectifs principaux de UNDETERRED sont : 1) construire une base de connaissances sur la manière dont la discrimination (raciale, ethnique et religieuse) est institutionnalisée et structurelle en analysant en profondeur le fonctionnement des mécanismes non intentionnels (normes, processus, pratiques et contraintes); 2) améliorer les politiques et les pratiques de lutte contre le racisme et la discrimination en évaluant les politiques et réponses existantes; 3) documenter et diffuser les contributions, les luttes et l'héritage des minorités ethnoculturelles. Une série d’enquêtes seront menées dans cinq villes européennes (Bordeaux, Barcelone, Bucarest, Lausanne, Amsterdam) auxquelles s’ajoute Québec. Elles permettront de réaliser un inventaire des données disponibles sur les formes structurelles du racisme, les crimes haineux et les discriminations, en prenant soin d'étayer ce champ de connaissances par une vaste enquête qualitative auprès de différents acteurs (issus des populations majoritaires et minoritaires), et ce dans 4 domaines : emploi, éducation, santé et logement. Une enquête quantitative comparative sera également menée auprès de populations potentiellement discriminées et vulnérables en raison de leurs caractéristiques ethnoculturelles. Les données amassées contribueront à mieux comprendre les mécanismes de discrimination, particulièrement ses formes non intentionnelles. Par l’étude de cas de la ville de Québec, la participation canadienne offrira un point de vue comparatif éclairant en raison de son contexte (social, culturel, juridique) particulier et dans la mesure où les politiques de lutte contre les inégalités et de reconnaissance des minorités ethnoculturelles y sont mises en pratique depuis plusieurs années. On y sera davantage attentif aux obstacles et facilitateurs des mesures et politiques déjà engagées dans la lutte aux discriminations ainsi qu’à l’évaluation de pratiques et politiques mises en place dans les différents domaines
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Formes et trajectoires de l’État du Québec (19e-21e siècles) : une comparaison internationale |
Laniel, Jean-François |
Programme d’appui à la recherche, volet « Études québécoises », Secrétariat du Québec aux relations canadiennes |
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Périodes charnières : la vie musicale entre 1951 et 1960 à Montréal |
Vanessa Blais-Tremblay, Pierre Lavoie et Danick Trottier |
Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (Programme de soutien au développement stratégique de la recherche 2024-2025) (2024-2025) |
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L'équipe qui est au coeur de la présente demande, composée de Blais-Tremblay, Trottier, Lavoie, P. Bouliane et Risk, propose de procéder au dépouillement et à l’analyse minutieuse de tous les événements à caractère musical recensés dans cinq quotidiens montréalais et ce, pour dix périodes de 24 heures de la décennie 1950. Cette excavation dans les périodiques montréalais nous permettra de contribuer à l'historiographie critique grandissante de « La Grande Noirceur » suivant le Refus Global (Meunier et Warren 2002) en traçant des lignes de continuité sur le plan de la vie musicale avec le début de « La Révolution Tranquille » (Pâquet et Savard 2021), et plus largement à la réflexion autour de l'idée de « périodes charnières » en histoire de la musique. Elle nous permettra également de nous pencher sur l’enchevêtrement entre musique et médias nouveaux et traditionnels lors de la première décennie de la télévision (P. Bouliane 2017; Risk 2024a), thématique que l'équipe de recherche VMQ a par ailleurs étudiée en détail au cours de sa décennie-soeur, les années 1920, qui ont vu l'avènement de la radio commerciale ainsi que la consolidation de l'industrie du disque et du cinéma sonore au Québec (Blais-Tremblay 2024a et 2024b ; Lavoie 2024 ; P. Bouliane 2024a).
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Discriminations raciales, ethniques et religieuses chez les jeunes de Québec. Analyse de situations, de politiques et de pratiques |
Jean-Philippe Perreault, Charles Fleury, Aline Lechaume et Louis-Philippe Lampron |
Centre de recherche en sciences humaines (Nouvelles frontière en recherche - Mondial) (2023-2026) |
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Cette proposition de recherche vise à réaliser le volet canadien du projet UNDETERRED dont l’intention, en réponse à l’appel à projets Horizon Europe 2022, est de développer une meilleure compréhension des inégalités raciales, ethniques et religieuses et des formes de discriminations perçues et vécues par les jeunes (18-35 ans) issus des minorités ethnoculturelles. Les trois objectifs principaux de UNDETERRED sont : 1) construire une base de connaissances sur la manière dont la discrimination (raciale, ethnique et religieuse) est institutionnalisée et structurelle en analysant en profondeur le fonctionnement des mécanismes non intentionnels (normes, processus, pratiques et contraintes); 2) améliorer les politiques et les pratiques de lutte contre le racisme et la discrimination en évaluant les politiques et réponses existantes; 3) documenter et diffuser les contributions, les luttes et l'héritage des minorités ethnoculturelles. Une série d’enquêtes seront menées dans cinq villes européennes (Bordeaux, Barcelone, Bucarest, Lausanne, Amsterdam) auxquelles s’ajoute Québec. Elles permettront de réaliser un inventaire des données disponibles sur les formes structurelles du racisme, les crimes haineux et les discriminations, en prenant soin d'étayer ce champ de connaissances par une vaste enquête qualitative auprès de différents acteurs (issus des populations majoritaires et minoritaires), et ce dans 4 domaines : emploi, éducation, santé et logement. Une enquête quantitative comparative sera également menée auprès de populations potentiellement discriminées et vulnérables en raison de leurs caractéristiques ethnoculturelles. Les données amassées contribueront à mieux comprendre les mécanismes de discrimination, particulièrement ses formes non intentionnelles. Par l’étude de cas de la ville de Québec, la participation canadienne offrira un point de vue comparatif éclairant en raison de son contexte (social, culturel, juridique) particulier et dans la mesure où les politiques de lutte contre les inégalités et de reconnaissance des minorités ethnoculturelles y sont mises en pratique depuis plusieurs années. On y sera davantage attentif aux obstacles et facilitateurs des mesures et politiques déjà engagées dans la lutte aux discriminations ainsi qu’à l’évaluation de pratiques et politiques mises en place dans les différents domaines
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Matière impensable : évolution de l'archivistique canadienne et québécoise du postmoderne au communautaire |
Winand, Annaëlle |
Sources de financement : FRQSC/Fonds de recherche du Québec - Société et culture (FQRSC) Programmes de subvention : PVXXXXXX-(PHSPZ) Subvention de démarrage |
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Reconnecter avec le végétal: partenariat interdisciplinaire sur le végétal et l'environnement (cochercheuse) |
Maude Flamand-Hubert, Alain Cuerrier, Bertrand Gervais, Jean-François Chassay, Jonathan Hope, Stéphanie A. Posthumus, Sylvie Miaux et Vincent Maire |
Centre de recherche en sciences humaines (Développement de partenariat) (2022-2025) |
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L'objectif de ce partenariat est de créer un réseau interdisciplinaire au croisement de la botanique, de l'écologie, de la géographie, de l'histoire, de la foresterie, de la littérature et des arts afin de mettre en commun les efforts des artistes, écrivain.e.s, citoyen.ne.s et chercheur.e.s pour reconnecter avec le monde végétal et l'environnement. En effet, face à la crise climatique, aux changements globaux et aux problèmes environnementaux qui se multiplient, il est urgent de rassembler les personnes et les organismes préoccupés par ces enjeux. Ce partenariat permettra ainsi de bâtir des ponts 1) entre les disciplines et entre les secteurs traditionnellement éloignés les uns des autres, à savoir les sciences pures, les sciences humaines et sociales et les arts; 2) entre l'université et les organismes culturels et communautaires afin de favoriser le dialogue entre les scientifiques et les citoyen.ne.s impliqué.e.s dans des projets collectifs de valorisation de l'environnement et/ou de création artistique. Le projet réunit 18 chercheur.e.s et 6 partenaires au total, dont trois partenaires académiques : GRIVE (Groupe de recherche interdisciplinaire sur le végétal et l'environnement) rattaché à l'Université du Québec à Montréal, la SFR (Structure fédérée de recherche) Confluences de l'Université d'Angers et l'Université Laval (Centre de recherche sur les matériaux renouvelables); et trois partenaires culturels et communautaires : le Jardin botanique de Montréal, La Traversée-Atelier de géopoétique (OBNL) et les Piliers verts (OBNL). Tous les partenaires ont en commun d'avoir le végétal comme centre d'intérêt, objet de recherche ou d'action. Le réseau permettra ainsi de mettre en commun des compétences complémentaires, d'assurer le rayonnement des connaissances et des activités aux échelles locale, nationale et internationale, et de rejoindre des publics variés (chercheur.e.s, étudiant.e.s, écrivain.e.s, artistes, communautés locales, groupes de citoyen.ne.s). L'approche méthodologique repose sur l'interdisciplinarité et l'intégration de 4 perspectives complémentaires : 1. Expériences et expérimentations, 2. Imaginaire et représentations, 3. Échanges et renouvellement des savoirs 4. Conscientisation et engagement. Cette approche permet d'analyser de nombreuses facettes du végétal, de rapprocher des expériences et des réflexions provenant de secteurs éloignés les uns des autres et de développer des outils pour comprendre notre rapport aux plantes et à l'environnement ainsi que les impacts sociaux et politiques de ces changements. La programmation de recherche du partenariat se divise en 3 cycles d'activités (répartis sur 3 ans) dont l'activité-phare consiste en un atelier de 3 jours au cours duquel les chercheur.e.s et les partenaires iront sur le terrain afin d'explorer un thème et un lieu. Année 1. Tisser des liens à partir du matériau végétal (Odanak, vannerie traditionnelle, pâte à papier); Année 2. Se reconnecter aux milieux humides (Lac St-Pierre et boisé Millette à Trois-Rivières); Année 3. Relier les communautés grâce à la valorisation et au partage des aliments (jardins communautaires et Jardin botanique de Montréal). Ces activités permettront la production d'une réflexion scientifique et de créations artistiques originales (performances in situ, murale, carnets poétiques). La diffusion sera assurée dans les réseaux académiques (journées d'études, colloques, publications, etc.) ainsi qu'auprès du grand public (soirées de lecture, conférences-discussions, site Internet, réseaux sociaux, etc.). Les activités visent à développer de nouvelles connaissances, à conscientiser les participant.e.s à la nécessité de reconnecter avec le végétal et à les sensibiliser aux créations issues d'une relation intime avec les plantes.
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Savoir et capital à Montréal, 1800-2000 |
Magda Fahrni (resp.), Sylvie Taschereau, Isabelle Bouchard, Brian Young, Denyse Baillargeon et al. |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Soutien aux équipes de recherche) (2021-2025) |
https://ghm.uqam.ca/recherche/ |
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Ce programme de recherche porte sur le rapport entre savoir et capital à Montréal de 1800 à 2000. Il s’articule autour de quatre axes dont chacun traite d’une composante majeure de cette relation, soit :Savoirs, capital(isme) et risques sociaux; Migrations, savoirs et capitalisme global; Savoirs, capital et production de l’espace urbain; et Argent, territoire et colonialisme.
Nous nous intéressons à la manière dont les savoirs et le capital se construisent mutuellement, au cours du passage à la modernité. Nous nous penchons également sur les relations de pouvoir inégalitaires engendrées par le développement du capitalisme et les luttes contre ces inégalités, à différents moments de l’histoire. Le programme proposé contribuera au débat scientifique dans quelques-uns des champs les plus dynamiques de la recherche, en favorisant les dialogues entre les approches de l’histoire sociale et culturelle et celles développées par la nouvelle histoire du capitalisme.
L’étude des savoirs est le prisme à travers lequel nous chercherons à comprendre les dynamiques ducapital et du capitalisme à Montréal entre 1800 et 2000. Nos travaux traitent du capital sous ses formes tangibles (argent, biens, propriété, moyens de productions), de même que sous ses formes moins tangibles de capital social, culturel, symbolique et racial. Ils s’intéressent aux différentes formes des avoir développées par les élites (savoirs officiels), mais aussi par les populations marginales ou dominées (savoirs locaux et subalternes).
L’économie capitaliste valorise et encourage la production de certains types de savoirs. De même, les avoir est source de valeur et constitue en soi une forme de capital. Ces relations entre capital et savoir sont socialement et historiquement construites. Elles sont modelées par des rapports de pouvoir inégalitaires fondés sur la classe, la race, le genre, et l’âge et nous les révèlent. Nos recherches permettront d’explorer les interactions entre création et valorisation du capital et leurs effets sur les structures du capitalisme. Sous ce nouvel éclairage, nous étudierons les transformations de la société montréalaise au cours du passage à la modernité. Notre programme de recherche s’inspire de l’historiographie québécoise, canadienne et internationale, ainsi que des travaux critiques des théoriciens qui se sont penchés sur les concepts de capital et de savoir, dont Marx, Foucault, Bourdieu et Leong. Tout en nous intéressant aux savoirs officiels et au capital mobilisés par les élites, nous accordons une attention particulière aux savoirs dits locaux et subalternes, de même qu’aux formes de capital (social, culturel et symbolique) mobilisées par les acteurs sociaux dépourvus de capital économique.
Nous apporterons à la compréhension du capitalisme contemporain notre connaissance de l’évolution de ce système dans le temps de même que celle des contestations dont il a fait l’objet ou des résistances qui lui ont été opposées. Le capitalisme n’affecte pas tous les acteurs sociaux de la même manière : nous nous intéresserons également aux alternatives proposées à ce système par différents groupes sociaux, au cours des XIXe et XXe siècles.
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La parole experte dans l’espace public : entre opposition et conciliation |
Bernard Barbeau, Geneviève |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Développement Savoir) (2020-2025) |
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L'objectif de ce projet est de faire émerger le rôle et les fonctions de la parole experte, entendue comme celle des scientifiques, dans l’espace public. Il s’agit plus précisément d’analyser la façon dont elle est remise en discours par des non-spécialistes lors de débats à caractère polémique et de montrer comment ceux-ci se servent du discours des experts pour construire leur argumentation. L’accent est mis sur la façon dont le discours expert fait l’objet de reprises – voire de réappropriations, de récupérations ou de détournements – par les non-spécialistes intervenant dans les débats, qu’il s’agisse de journalistes, de chroniqueurs ou encore de citoyens participant aux discussions dans les médias traditionnels ou sociaux.
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Silv@21 - advancing silviculture in Canadian forests : adapting to new realities from seed to timber |
Alexis Achim, C.M. Roeser, D. Pinno, A. Nock, P. Caspersen, E. Thiffault, L. D'Orangeville, S. Hagerman, NI. Eskelson, V.C.G. Griess, Nicholas C. Coops et Maude Flamand-Hubert |
Conseil de recherches en sciences naturelle et en génie du Canada (Alliance) (2020-2025) |
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La sylviculture tire ses racines linguistiques de l'expression «soin de la forêt» et est reconnue comme la science et l'art de prendre soin des arbres tout au long de leur séquence de vie, de la sélection des semences à la récolte. En tant que science, la sylviculture est depuis longtemps ancrée dans le passé; les observations de croissance tout au long de la vie des arbres et les pratiques du passé guident les stratégies sylvicoles actuelles. La science sylvicole est présentement confrontée à une incertitude sans précédent. La prémisse même du passé qui informe l'avenir est remise en question; les outils utilisés par les sylviculteurs s'avèrent insuffisants pour guider efficacement la croissance future des peuplements, et les attentes du public envers une utilisation durable plus large des ressources forestières au-delà de la production de bois deviennent de plus en plus complexes. En bref, la culture de la sylviculture doit changer. Le but ultime de Silv@21 est de fournir des outils et des solutions pratiques aux décideurs, aux gestionnaires et aux planificateurs pour adapter leurs pratiques de gestion forestière afin d'améliorer à la fois la résistance aux facteurs de stress et la résilience aux perturbations, et ainsi assurer la longévité des communautés forestières à travers Canada. Cette subvention Alliance abordera une suite de 38 questions de recherche dans un cadre comprenant trois thèmes, à savoir "Observer'', "Anticiper'' et "Adapter''. Dans Observer, nous rassemblerons des données et des outils innovants pour faciliter des approches de télédétection innovantes permettant d'évaluer la croissance des arbres et la vigueur des forêts. Dans Anticiper, nous améliorerons les modèles de croissance des forêts pour tenir compte de la réalité climatique et synthétiser les multiples risques de perturbation auxquels sont confrontées les forêts. Dans Adapter, nous mettrons en oeuvre et testerons des traitements sylvicoles innovants et des stratégies de gestion forestière adaptées à la nouvelle réalité socio-environnementale, afin ainsi d'assurer la durabilité de l'approvisionnement en bois à travers le Canada. La recherche se déroulera dans des carrefours de transition forestière qui offriront une série de 12 régions de référence réparties à travers le Canada.
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En route vers le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes et la nouvelle politique québécoise en matière de francophonie canadienne. Un nouveau paradigme pour l’étude du fait français au Canada |
Laniel, Jean-François |
Programme d’appui à la recherche, volet «Francophonie canadienne», Secrétariat du Québec aux relations canadiennes |
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Ecologies, Knowledge, and Power in the Gulf of St. Lawrence Region, c.1500-present |
Élizabeth Manke, Josh MacFadyen, Matthew G. Hatvany et Stéphanie Pettigrew et al. |
Centre de recherche en sciences humaines (Savoir) (2023-2025) |
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La région du golfe du Saint-Laurent est l'une des régions les plus complexes du Canada sur les plans culturel et juridictionnel. Pendant 500 ans, il a été périphérique aux structures de pouvoir des empires européens et des sociétés de colons qu'ils ont établies en Amérique du Nord, tout en étant au cœur de leur fonctionnement. "Ecologies, Knowledge, and Power » se concentre sur le Golfe comme une région à part entière plutôt que comme un espace périphérique aux autres régions. Nous avons développé un nouveau modèle conceptuel pour comprendre le Golfe, qui reconnaît à quel point sa périphéricité dans le Les arrangements de pouvoir gouvernemental des empires européens et des colonies de sociétés de colons ont contribué à sa complexité culturelle. Les objectifs du projet comprennent de nouvelles bourses d'études, des ateliers locaux et des initiatives de sensibilisation communautaire. Les contributions de chercheurs individuels ajouteront à notre compréhension des transitions socio-écologiques dans la région. Une collection publiée d'essais permet d'analyser la région du Golfe sur la longue durée et de la situer par rapport aux régions canadienne, impériale et histoires atlantiques.
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Chaire de recherche UQTR sur le discours et la construction du lien social |
Bernard Barbeau, Geneviève |
Université du Québec à Trois-Rivières (Chaires UQTR junior) (2020-2025) |
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Plus qu’un acte d’énonciation, le discours est une véritable pratique sociale. « Dire, c’est faire », écrivait le philosophe John Austin. Cette dimension performative du discours fait en sorte que les individus, en prenant la parole, contribuent à créer, à maintenir ou à détruire les liens qui les unissent. Dès lors, le discours peut être envisagé comme un important facteur d’unité ou de division. La Chaire de recherche UQTR sur le discours et la construction du lien social a pour mandat d’analyser les pratiques discursives dans l’espace public québécois et d’étudier leurs effets sur les relations entre les individus et entre les groupes. La programmation de la chaire se décline en trois axes : 1. Langue et construction discursive des identités; 2. Polémiques et discours conflictuels; 3. Contre-discours et discours alternatifs. S’inscrivant dans une approche sociolinguistique de l’analyse du discours, les travaux menés visent à repérer les points de tension qui émergent des discours en circulation, à faire état de la façon dont ces dissensions se manifestent (de l’opposition à la violence verbale et au discours haineux) et à identifier les stratégies de déconstruction et d’atténuation des conflits, voire de (ré)conciliation entre les individus et entre les groupes.
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Une transition socioécologique en agriculture au Québec entre 1871 et 1921 : production laitière, paysages agraires et élites rurales |
Stéphane Castonguay et Julie Ruiz |
Centre de recherche en sciences humaines (développement Savoir) (2023-2025) |
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Ce projet vise l’exploration conjointe des transformations sociales et environnementales qui accompagnent l’adoption de la production laitière comme forme dominante de l’activité agricole dans la campagne québécoise entre 1871 et 1921. Dans un premier temps, nous chercherons à comprendre comment des agriculteurs engagés dans cette spécialisation commerciale modifient le paysage agraire, au regard tant de la formation d’un cheptel bovin orienté vers cette production, que de l’introduction de cultures pour le nourrir, que du mode d’occupation et d’utilisation des sols de façon générale. Nous cernerons également les diverses activités rémunératrices que l’agriculteur et sa famille poursuivent pour se prémunir contre les risques liés à toutes formes de spécialisation agricole. Dans un deuxième temps, nous analyserons les conditions d’émergence d’une élite rurale, alors qu’une nouvelle classe de fermiers dotés de capital symbolique apparaît au tournant du siècle à la suite de l’introduction de cette spécialisation agricole, et met à mal l’emprise qu’une ancienne «aristocratie rurale» exerce sur sa communauté. Nous identifierons aussi le rôle que jouent les transformations paysagères qui accompagnent le tournant laitier dans les mécanismes de formation et de reproduction de cette nouvelle élite rurale. Enfin, nous examinerons comment ces agriculteurs accueillent les interventions de l’État et de ses agronomes dans cette transition socioécologique. Spécifiquement, le projet devra nous permettre de démontrer qu’une élite rurale s’est constituée autour des transformations paysagères qu’elle a ellemême façonnées et qui ont résulté de l’essor de l’agriculture mixte et de la production laitière dans les campagnes québécoises entre 1871 et 1921.
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Les voix de l’ordre. Une histoire des dispositifs d’alerte et de communication utilisés dans la police de Trois-Rivières au Québec (XIXe-XXe siècles) |
Adrien Quièvre, Jonas Campion et Béatrice Touchelay |
MITACS (bourse de recherche) (2024-2024) |
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Etude des dispositifs sonores d'alerte pour police et pompier dans ;a ville de Trois-Rivières, fin du 19-début du 20e s. Il s'agit de comprendre les enjeux techniques, financiers, sociaux et politiques de la succession de systèmes d'alerte dans la ville pour en apprendre plus sur la géographie, la temporalité et les pratiques de la sécuirisation urbaine.
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À la rencontre des dames pensionnaires du Québec, 17e-20e siècles |
Aline Charles |
Réseau québécois en Études Féministes (Appui aux projets scientifiques) (2023-2024) |
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Étudier la guerre : Perspectives historiographiques et épistémologiques de l'histoire de la guerre des années 1950 à nos jours |
Jonas Campion, Benjamin Deruelle, Patrick Dramé, Carl Bouchard, Pauline Lafille et Caroline D'Amours |
Centre de recherche en sciences humaines (Subvention Connexion) (2023-2024) |
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Retours et détours autour de la diffusion |
Anne Klein et Annaëlle Winand |
Sources de financement : CRSH/Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Programmes de subvention : PV152160-Subvention Connexion |
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Groupe de recherche en science forensique |
Frank Crispino, M. Bérubé, B. Daoust, A. Lajeunesse, Emmanuel Milot, Cyril Muehlethaler et Shari Forbes |
Université du Québec à Trois-Rivières (FIR-volet Groupe de recherche) (2022-2024) |
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Appuyer le rôle structurant d’une municipalité dans la valorisation durable de la ressource forestière de sa région |
Luc Lebel, Nadia Lehoux et Maude Flamand-Hubert |
Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (2022-2024) |
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L’industrie forestière est un moteur économique d’importance au Québec, générant de nombreux emplois dans plusieurs régions (MFFP, 2019). La ville de Mont-Laurier présente un caractère unique au Canada par la diversité des industries de la valorisation du bois qu’elle accueille. Cette diversité a permis la mise en place d’une « grappe » de valorisation du bois d’une importance stratégique. On y trouve ainsi des usines de transformation de bois nobles, de bois d’oeuvre (feuillus et résineux) en plus d’une usine de panneaux. Des produits issus de la bioénergie et de la biochimie pourraient être ajoutés si de nouveaux moyens de coordination et collaboration étaient mis en place. Sans mécanismes de collaboration et sans outils de prise de décision, la coordination de réseaux vastes et complexes peut s'avérer difficile. En tant que municipalité, Mont-Laurier veut exercer son leadership dans la gestion des ressources forestières. À cette fin, nous proposons une approche qui vise à atteindre trois objectifs. 1. Réaliser une représentation quantitative et interactive du réseau forestier concerné, dans le but de mieux comprendre son fonctionnement et de cibler des opportunités d’amélioration; 2. Concevoir un modèle de plateforme logistique, qui favorise une affectation optimisée de la ressource et la coordination des entreprises et des acteurs de la région; 3. Proposer un modèle d’affaires collaboratif s’appuyant sur le leadership municipal qui puisse supporter efficacement le pilotage du réseau de façon à favoriser la pleine intégration des territoires forestiers publics et privés.
La méthodologie repose sur une cartographie détaillée des processus et des flux de produits de la filière. Les représentations schématiques permettront de comprendre la dynamique d’interaction actuelle des industriels, le degré d’interdépendance et les opportunités d’amélioration en termes de consolidation en transport, d’économie circulaire, et de planification conjointe. Nous allons ensuite concevoir un modèle de plateforme logistique associé à la municipalité. Ce modèle permettra d’identifier les localisations potentielles du site, les besoins en capacité, l’infrastructure nécessaire, les intrants à considérer, les opérations à réaliser, les modes de transport et les entreprises à inclure pour son exploitation. Les travaux soutiendront l’implantation dans la région de Mont-Laurier d’un noeud de coordination logistique s’appuyant sur des modèles d’optimisation des ressources. Le centre, un premier du genre au Québec, sera une vitrine d’innovation sur les modèles de gestion collaborative et les outils de coordination. L’expérience conduite à Mont-Laurier pourrait servir de modèle pour le développement de pôles dans d’autres régions favorisant la valorisation des ressources naturelles sur territoire public et privé. Le développement d’un modèle d’affaires collaboratif permettra par ailleurs d’améliorer à moyen et long terme la résilience de la structure industrielle régionale face aux variations dans les conditions des marchés des différents produits forestiers. En expérimentant et en se développant dans les domaines des réseaux logistiques pour les ressources renouvelables, la Ville de Mont-Laurier verra la vitalité et l'efficacité de son secteur forestier s'accroître. La province est à la recherche d'approches novatrices et participatives de gestion forestière. Dans ce projet, la municipalité veut faire sa part pour faire évoluer la pratique.
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Origines et développement de la Cour itinérante du district judiciaire d'Abitibi (1974-1997): de l'imposition à l'assimilation? |
François Fenchel et R. Brassard |
Centre de recherche en sciences humaines (développement Savoir) (2022-2024) |
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Portrait de famille: Histoires de gènes et de microbes |
Simon Girard, Hélène Vézina et Catherine Girard |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Audace) (2022-2024) |
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Histoire du catholicisme intransigeant du concile Vatican II à nos jours |
Philippe Roy-Lysencourt |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Soutien à la recherche pour la relève professorale) (2021-2024) |
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Le projet consiste à étudier, dans une perspective internationale, l’histoire du catholicisme intransigeant du concile Vatican II (1962-1965) à 2012, c’est-à-dire jusqu’à l’échec d’une réconciliation de la Fraternité Saint-Pie-X (fondée par Mgr Lefebvre et fleur de lance du «mouvement») avec le Saint-Siège cette année-là. Bien qu’elle ait fait l’objet de quelques travaux scientifiques depuis une cinquantaine d’années, essentiellement en Italie et en France, l’histoire du catholicisme intransigeant demeure inégalement connue et reste un point faible de l’historiographie religieuse contemporaine. L’historien et sociologue Émile Poulat, spécialiste de la question ? estimait que l’on pourrait faire une thèse « sur les déformations et incompréhensions qui résultent de cette lacune ». Il manque donc une étude scientifique et distanciée sur le sujet. C’est précisément ce que je propose de faire ici, sur une période précise, en étant convaincu qu’un tel travail sera une contribution majeure à l’histoire de la culture catholique contemporaine.
La période que je souhaite étudier commence avec le concile Vatican II, car cet événement ouvre une nouvelle ère au sein du monde catholique. Quant à l’histoire du catholicisme intransigeant postconciliaire, elle a connu durant cette période différentes phases qui sont liées au cheminement de l’histoire et aux différentes crises traversées par l’Église catholique. D’après mes recherches antérieures et mon enquête préliminaire, cette histoire a connu quatre périodes qui sont basées sur des événements et des dates qui générèrent des changements majeurs dans les rapports entre les intransigeants et l’Église catholique : 1) De la clôture du concile au manifeste de Mgr Lefebvre en 1974 (première opposition notable, mais pas de rupture formelle) ; 2) De ce manifeste aux sacres sans mandat pontifical de quatre évêques, réalisés en 1988 par Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Mayer (ce qui ouvre une rupture formelle) ; 3) Des sacres de 1988 à l’an 2000 (reprise des discussions avec Rome) ; 4) De la tentative de réintégration dans l’Église de la Fraternité Saint Pie X, de l’an 2000 à 2012.
Dans ce projet historique, nous porterons une attention particulière aux aspects suivants : au phénomène considéré en lui-même, dans ses dimensions sociale, culturelle, psychologique et religieuse ; aux données théologiques du phénomène (ex. rapport à la Tradition, liturgie, antijudaïsme, etc.) ; au rapport à la Révolution française (selon les aires géographiques) et au monde qui en est issu ; aux filiations idéologiques ; aux réseaux nationaux et internationaux ; à la réception de Vatican II et du magistère postconciliaire ; à la position des intransigeants traditionalistes par rapport à l’Église catholique ; aux liens avec les mouvements politiques ; aux combats politiques et sociétaux ; à l’évolution du phénomène (différentes étapes, normalisation en cours et tensions qu’elle engendre). La diffusion de ces résultats se fera d’abord par l’organisation d’un colloque international lors de la session d’hiver 2023. Par ailleurs, je compte publier une bibliographie sur le catholicisme intransigeant, les actes du colloque, ainsi qu’un article de synthèse en anglais sur l’histoire du catholicisme intransigeant du concile Vatican II à nos jours.
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HiRéSo : infrastructure en histoire des régulations sociales |
Martin Petitclerc |
Fondation canadienne pour l'Innovation (Programme Fonds des leaders) (2021-2024) |
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Le présent projet vise à doter son laboratoire de nouveaux équipements informatiques et audiovisuels, en plus de créer une nouvelle infrastructure de recherche. L’infrastructure Histoire des Régulations Sociales (HiRéSo) sera composée d’un système de gestion de bases de données relationnelles et d’une plateforme numérique de création et de diffusion de séries historiques sur les problèmes sociaux. Cette infrastructure sera dynamique, c’est-à-dire que les utilisateurs autorisés pourront y ajouter des corpus documentaires et des jeux de données (dataset), participant ainsi à la création des séries historiques. La réalisation de ce projet fera du CHRS une référence pour l’organisation, la centralisation, l’analyse et la diffusion de données historiques sur une grande variété de problèmes sociaux au Québec. Elle permettra enfin d’approfondir le débat public par la production et le partage de nouvelles connaissances sur la prise en charge des problèmes sociaux au Québec, un enjeu d’importance majeure pour les Québécois et les Canadiens.
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Building London with Canadian Resources: An Immersive History for Learning the Limits of the Earth's Carrying Capacity. |
Stéphane Castonguay, Jim S. Clifford, Benjamin Hoy, Paula MacDowell, Elizabeth Scott, Timothy Foran, Atif Ghani, Ralph Ward, Sean Clemenson, James Trépanier et Jay Wilson |
Centre de recherche en sciences humaines (développement de parternariat) (2021-2024) |
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Building London with Canadian Resources: An Immersive History for Learning the Limits of the Earth's Carrying Capacity expands an existing partnership between a historian at the University of Saskatchewan (U of S) and Heritage 5G, an augmented reality production company based in London, England, to include the Canadian Museum of History (Gatineau), the Western Development Museum (Saskatoon, Moose Jay, North Battleford and Yorkton), the Borough of Newham's Heritage Service (London), the Lloyd's Register Foundation Heritage & Education Centre (London) and more colleagues at the U of S. We are working together to use the new augmented reality medium to create an engaging experience that uses historic interactions with ecological limits to teach contemporary audiences how to live within the capacity of our biosphere in the twenty-first century. Holding a tablet computer, users in Newham or Saskatoon explore a three dimensional map of London and zoom in to explore the Surrey Commercial Docks in the 1830s, where ships unloaded timber, deals, planks and boards of different dimensions and species. The user will be tasked with discovering where the timber came from and the augmented reality will include portals to allow users to jump between different landscapes in the supply chain from the docks in London back to the timber coves in Quebec City, the rafts floating down the St Lawrence, the saw mills on the Gatineau River and the logging camps located hundreds of miles further up the Ottawa River. The tasks in the game will be to consider the importance of the Ottawa Valley forest for London's industrailisation, during the 1830s and 1840s and period of rapid growth spurred by the construction of the first railways, given the scarcity of forests and trees in the British Isles. The users will move on to explore the growth of shipping capacity, much of which was built in the Bay of Fundy, to connect London's factories and consumers to their global supplies of raw materials and food. Finally, the users will have the opportunity to see the connections between migration to Saskatchewan, railways, wheat farming and the construction of industrial scale silos in the Port of Montreal and large industrial flour mills in Silvertown, on the easern edge of Greater London.
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Public houses and hidden networks of sociability in mid-19th century Montreal |
Mary Anne Poutanen (resp.), Sherry Olson et al. |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Insight) (2020-2024) |
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Le projet se penche sur les réseaux de sociabilité des femmes gérantes de brasseries - des pubs du coin les plus modestes aux hôtels haut de gamme - entre 1840 et 1860, une période d'agitation politique et sociale. Les capillaires fins de communication et d'échange étaient cruciaux aux relations de confiance dans lesquelles le commerce, les comportements sociaux et la politique étaient ancrés. L'analyse de Poutanen sur les mariages de ces femmes et leurs mobilités résidentielles dévoilera des stratégies semi-cachées employées par les familles en temps de besoin, et divulguera des réseaux de collaboration, ainsi qu'une nette ascension sociale parmi leurs enfants. La contribution de Olson se concentrera sur des méthodes pour rendre ces réseaux sociaux « visibles » et évaluer l'interdépendance des ménages.
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CRSH, Développement savoir. Traditions juridiques autochtones au Québec vues à
travers les archives judiciaires. Examen du Fonds de la Cour du banc du roi/de la reine,
1870-1950, Subvention |
Inksetter, Leila |
Centre de recherche en sciences humaines (Développement Savoir) (2020-2024) |
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Le projet de recherche vise l’examen d’un Fonds d’archives, le Fonds de la Cour du banc du roi/de la reine à la recherche de causes criminelles ayant touché les Autochtones au Québec, entre 1870 et 1950. L’objectif du travail consiste à observer comment ces causes ont été traitées et y analyser le choc normatif ou le cas échéant, l’adaptation normative, entre la justice étatique et les traditions juridiques autochtones. Bien que les cas touchant des membres de tous les Peuples autochtones du Québec soient visés par la présente recherche, la recherche porte de façon prioritaire sur les Peuples autochtones qui, pendant la période visée, ont connu l’intégration du système de justice alors qu’ils n’y étaient pas exposés auparavant : les AlgonquinsAnicinabeg, EeyouCris, Atikamekw Nehirowisiwok, Innus, Naskapis, Mi’gmaq et Inuits. En effet, c’est pendant cette période que l’État a cherché à atteindre toutes les populations autochtones et à imposer un système judiciaire, rejoignant ainsi les populations qui avaient vécu en marge des autorités coloniales jusque là. De façon plus globale, l’analyse servira à observer les transformations encourues sur la période et à terme, permettra d’identifier certaines tendances normatives pérennes chez les populations autochtones, qui serviront à caractériser les traditions juridiques autochtones. Cette recherche s’insère donc dans les préoccupations contemporaines pour le pluralisme juridique et l’articulation des traditions juridiques autochtones à l’appareil judiciaire canadien. Or, un maillage réussi nécessite une caractérisation des traditions juridiques autochtones et cette étape se butte à un manque flagrant de données. Il existe un développement important de recherches innovantes et stimulantes en partenariat avec les communautés autochtones contemporaines, qui visent à caractériser les manifestations contemporaines de ces traditions juridiques. Le présent projet de recherche propose une avenue complémentaire, en offrant une perspective historique. Cette recherche aura des retombées concrètes utiles à court terme pour le milieu universitaire et pour les professionnels du milieu juridique, qui sont de plus en plus conscientisés à l’importance des traditions juridiques autochtones, mais manquent de formation adéquate afin d’en tenir compte. À plus long terme, la recherche aura des retombées pour les Peuples autochtones, les organismes de justice autochtone, ainsi que les gouvernements. Le projet se situe donc à la confluence de l’histoire, du droit et de l’anthropologie. Il cherche à documenter une transformation historique et en ce sens, peut être qualifié de recherche historique. Il contribue à documenter les traditions normatives des populations étudiées et fait ainsi appel à la dimension anthropologique. Il s’intéresse à l’interaction entre les Autochtones et l’État, tout en examinant l’appareil judiciaire, tel qu’appliqué aux Autochtones (droit ou anthropologie juridique). Il a un fort potentiel de retombées concrètes, qui se déploient dans les questionnements contemporains en matière d’avenir du pluralisme juridique au Canada (droit).
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Subvention Équipe FRQSC pour l’Équipe de recherche sur les cosmopolitiques autochtones (ERCA), Cosmopolitiques autochtones contemporaines : regard croisé sur les dimensions cosmologiques des affirmations politiques et juridiques autochtones, Subvention |
Laurent Jérôme, Sylvie Poirier, David Bernard, Marie-Pierre Bousquet, Sébastien Brodeur-Girard, Christian Coocoo, R. Crépeau, Benoît Éthier, Doris Farget, Natacha Gagné, Claude Gélinas, Ingrid Hall, Leila Inksetter, Patrick Moar, Caroline Nepton Hotte et Isabelle Picard |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Équipe) (2020-2024) |
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Notre équipe vise à approfondir la compréhension du rôle des cosmologies et des spiritualités autochtones comme sources d’activités artistiques, de production de normes sociales et environnementales et de concepts juridiques et politiques. La connaissance de ces cosmopolitiques autochtones, la collaboration avec leurs acteurs, et la reconnaissance de leur force normative et structurante, aussi bien localement qu’à l’échelle d’un monde globalisé, sont des enjeux majeurs pour le monde de la recherche aujourd’hui. Nous défendons l’idée que les cosmopolitiques autochtones opèrent, entre les contextes traditionnels et contemporains, une continuité transformatrice, génératrice de ses possibilités et de ses conditions d’existence future.
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Histoire de l’archidiocèse de Québec (1674-2024) |
Philippe Roy-Lysencourt |
Corporation Archevêque catholique romain de Québec () (2020-2024) |
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L’offre et les usages : pour une histoire dialogique du livre et de l’imprimé |
Marie-Pier Luneau et Harold Bérubé et al. |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Équipes de recherche (équipe en renouvellement)) (2020-2024) |
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Le français en usage au Québec: des pratiques linguistiques aux normes sociales en partage
(Centre de recherche interuniversitaire sur le français en usage au Québec) |
Wim Remysen et Geneviève Bernard Barbeau |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Soutien aux équipes de recherche) (2020-2024) |
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Le Centre de recherche interuniversitaire sur le français en usage au Québec (CRIFUQ) regroupe des chercheuses et chercheurs dont les travaux de recherche convergent vers un objectif commun : la description globale de la langue française, orale et écrite, telle qu'elle a cours en contexte québécois. La programmation du centre se décline en trois axes: 1) approches lexicologiques, lexicographiques et grammaticales de la langue générale et des vocabulaires spécialisés; 2) approches sociolinguistiques, acquisitionnelles et didactiques des normes et des usages; 3) approches sémantiques, pragmatiques et discursives des textes et des interactions.
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Le Fonds de données linguistiques du Québec |
Wim Remysen et Geneviève Bernard Barbeau |
Secrétariat à la politique linguistique () (2020-2024) |
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Ce projet d’innovation technologique vise à intégrer dans un fonds numérique des corpus témoignant autant du français en usage au Québec d’hier à aujourd’hui que des moments clés de l’histoire linguistique du Québec, et de rendre accessible ce fonds, via une interface web, à la communauté scientifique, aux organismes publics et au grand public.
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Two steps, triple wins and bus stops: A comparative analysis of skilled migration in Canada, Germany and Singapore |
Margaret Walton-Roberts (resp.), Danièle Bélanger et al. |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Savoir) (2019-2024) |
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International skilled migration is a key feature of the global economy and a major contributor to socio-economic development, yet skilled workers face barriers in the non-recognition of credentials. This is particularly relevant in nursing, an occupation increasingly important under current conditions of feminized global migration and the crisis of elder care in developed nations.
Our research project critically examines international nursing migration and contrasts the different pathways and experiences of nurse migrants who move to Canada, Germany, and Singapore. The three country pairs analyzed are differently positioned in terms of gender regimes, nurse training export, and migrant integration policy models. We aim to explore three types of nurse migration pathways: two-step or study-work pathways that allow for visa change from student to permanent status (India-Canada); bi-lateral 'triple win' or fair migration agreements (Vietnam-Germany); and 'bus stop', temporary worker migration models that are a prelude to onward step migration (Philippines-Singapore).
Using data mining activities, policy scans, qualitative key informant interviews, surveys and story maps, we aim to illustrate the cumulative complexities of migrant nurses' journeys. The research will examine how these cases are differentiated in terms of initial financial investment (states, markets, households), how nurses move (states, markets, networks), how they are spliced into destination labour markets (intersectionality, skills, credentials and workplace regulation) and differential migrant inclusion (temporary or permanent status, residency and citizenship rights and how these may be gendered). Through a comparative gendered approach, our research will reveal the complex processes that feed nurse migrants into global circulation, the losses and gains associated with such mobility and examples of good practices, where migrants, sending and destination communities experience the best possible outcomes.
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Objectifs :
1) Étudier les dynamiques migratoires en tant que système liant les pays d’origine, de transit et de destination afin de rendre compte de la complexité des flux dans leurs contextes territoriaux et transnationaux ; 2) Analyser les parcours migratoires et les formes de précarité rencontrées par les migrants afin d’identifier et de comprendre les répercussions des politiques migratoires sur les migrants et leur famille ; 3) Expliquer comment certains territoires et routes migratoires évoluent et pourquoi ; 4) Générer des connaissances utiles et éclairantes pour l’élaboration de politiques publiques visant à favoriser les retombées positives des migrations.
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Chaire de recherches UQTR (junior) en histoire transnationale la sécurité publique (Europe du Nord-Ouest – Québec, 1900-2020) |
Campion, Jonas |
Université du Québec à Trois-Rivières (Chaire de recherches UQTR) (2021-2024) |
http://www.uqtr.ca/HistSecu |
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La Chaire de recherche a pour objectif de contribuer à une histoire de la construction sociale, politique et professionnelle de la sécurité publique et de l’investissement policier en son sein en comparant les situations nord-européennes et québécoise au cours du XXe siècle. Il s’agit de comprendre comment la sécurité publique s’est progressivement transformée, d’une pratique alors peu théorisée à un objet politique structurant, lieu de confrontations idéologiques et de savoirs spécifiques, notamment développés par les institutions de police. Les travaux se structurent en 3 axes de recherche, interrogeant la sécurité publique dans ses différents aspects (hommes, institutions, pratiques). En nous appuyant sur des sources variées, nous voulons dresser une généalogie des arguments et du savoir policier sur les risques (axe 1), Comparer l’évolution des moyens financiers et les restructurations des systèmes policiers (axe 2) et Caractériser l’action quotidienne des policiers (axe 3).
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Chaire de recherche du Canada en Histoire des dynamiques de population au Québec (19e et 20e siècles) |
Harton, Marie-Eve |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Chaires de recherche du Canada) (2019-2024) |
http://www.uqtr.ca/crchdpq |
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La Chaire de recherche du Canada en histoire des dynamiques de population au Québec (19e et 20e siècles) est consacrée à l’analyse sociohistorique des composantes populationnelles ayant forgé le Québec contemporain. Les travaux de la chaire visent à mieux comprendre l’évolution des populations régionales au Québec en mettant l’accent sur l’étude des transitions démographiques et des dynamiques migratoires en contexte d’industrialisation. Ses principales réalisations s’appuient sur les plus récents développements québécois et canadiens dans le domaine des humanités numériques en matière de fichiers de population de nature historique et de systèmes d’information géographique (SIG).
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Réseau de recherche sur la gestion des risques liés aux inondations dans un contexte de changements climatiques |
Philippe Gachon, Stéphane Castonguay et Julie Ruiz |
Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies (Réseau - Gestion des risques liés aux inondations) (2018-2023) |
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Dans le cadre de la Stratégie québécoise de recherche et d’innovation (SQRI) qui a été lancée le 12 mai 2017 par le gouvernement du Québec, des enveloppes spécifiques ont été accordées aux FRQ pour mettre en œuvre des initiatives intersectorielles en réponse aux grands défis de société. Trois grands défis ont été identifiés soit : le développement durable et la lutte aux changements climatiques, les changements démographiques et le vieillissement de la population, l’entrepreneuriat et la créativité. Comme ces grands défis sont par définition multidimensionnels et souvent transdisciplinaires, les maillages intersectoriels qui intègrent des expertises et des méthodes de recherche très distinctes mais complémentaires autour d’un objet de recherche complexe sont considérés comme une voie féconde et donc fortement encouragés. Les inondations printanières de mai 2017 ont mis à dure épreuve les citoyens comme les autorités municipales et provinciales. Pour répondre aux besoins exprimés par les communautés affectées, il est apparu plus que jamais nécessaire de conjuguer étroitement l’action des chercheurs (et, par ricochet, l’offre de financement des FRQ en lien avec les défis de société) avec celle des ministères pour combler le déficit de connaissances et développer des solutions concrètes et innovantes. La gestion des risques liés aux inondations dans un contexte de changements climatiques interpelle d’ailleurs les FRQ et plusieurs de leurs partenaires, notamment ministériels (ministère de la Sécurité publique (MSP), ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des Transports, ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, ministère de la Santé et des Services sociaux…). En effet, si de nombreux projets de type sectoriel sont déjà en cours sur le sujet, dans les collèges et les universités comme dans les ministères ou les organismes publics, il semble que la recherche continue de se faire essentiellement en silos. Pour gagner en efficacité et en pertinence face à l’urgence de mieux comprendre la spécificité québécoise en matière d’inondations, les FRQ souhaitent encourager des démarches de recherche transversales susceptibles de mettre en contact des acteurs issus de différents secteurs et milieux et de leur permettre d’élaborer une vision partagée autour de cette problématique complexe. Du point de vue des sciences naturelles et du génie, une modélisation plus adéquate des zones inondables s’avère nécessaire pour mieux planifier l’aménagement du territoire, pour améliorer les services de prévision et d’alerte, pour élaborer des plans d’urgence adaptés et enfin pour explorer différentes mesures de mitigation en vue de mieux protéger les résidences et les infrastructures. Du côté des sciences humaines, le contexte actuel des inondations exige notamment de repenser les modes de gouvernance et de développement territorial, en contexte urbain comme rural, tout comme d’analyser les obstacles de l’intégration du risque aux politiques d’aménagement. Enfin, du côté des sciences sociales et de la santé, il reste beaucoup à documenter et à analyser en ce qui a trait aux impacts sur le plan communautaire, aux impacts psychosociaux, aux risques sanitaires et aux impacts sur les dépenses publiques de santé. Les initiatives intersectorielles qui intègrent des expertises et des méthodes de recherche de champs de recherche distincts mais complémentaires (géographique, biophysique, hydrologique, biologique, sociale, juridique, économique, éthique, éducationnelle, médicale…) apparaissent de ce point de vue particulièrement prometteuses. Cette nécessité de favoriser les maillages en recherche sur le phénomène des inondations dans un contexte de changements climatiques a donc amené le scientifique en chef Rémi Quirion à orchestrer la tenue en 2017 de deux remue-méninges, l’un en mai, l’autre en novembre dans les bureaux des FRQ, rassemblant les principaux experts-clés et partenaires dans le domaine. Au cours de ces rencontres, l’objectif poursuivi était toujours le même : pointer les grands paramètres de ce que pourrait être une initiative intersectorielle structurante, menée en partenariat et susceptible d’apporter des solutions concrètes et innovantes face aux risques des inondations dont il est anticipé qu’elles seront de plus en plus fréquentes et intenses en raison des changements climatiques. Ajoutons comme élément contextuel la participation du scientifique en chef à deux autres forums pilotés par le MDDELCC (Ensemble planifions l’avenir autrement, octobre 2017 ) et le MSP (Inondations du printemps 2017: bilan + perspectives, décembre 2017 ), qui ont fait ressortir des besoins en termes de cartographie et de gestion des zones inondables, d’aménagement du territoire et de planification urbaine, de prévention, de préparation, d’intervention et de rétablissement. Finalement, à la suite du forum de décembre 2017, qui a réuni des élus provinciaux et municipaux, des personnes sinistrées, des représentants d’instances locales et régionales, des organismes concernés par la sécurité civile ainsi que des ministères et organismes du gouvernement du Québec, un Plan d’action en matière de sécurité civile relatif aux inondations a été déposé au début mars 2018 dans le but d’améliorer la résilience de la société québécoise lors d’inondations. Ce plan d’action, qui prend assise sur les outils en place au Québec, compte 24 mesures qui permettront de relever les défis que posent les risques relatifs à l’eau. Deux mesures appellent spécifiquement des recherches en support à la cartographie des zones inondables dans un contexte de changements climatiques ou encore de nouvelles approches intersectorielles misant sur les connaissances et sur le développement de pratiques innovantes. Dans les deux cas, ils font appel à des équipes de recherche bien constituées, que ce soit le consortium Ouranos et son réseau ou encore le tout nouveau Living Lab Gouvernance de la résilience urbaine qui regroupe en mode collaboratif des gestionnaires urbains, des organisations privées, des citoyens ainsi que des chercheurs universitaires. C’est dans ce cadre que les FRQ proposent avec le présent appel, la création d’un nouveau réseau de recherche collaboratif, interétablissement, intermilieu et intersectoriel, dont le thème d’études portera spécifiquement sur la gestion des risques liés aux inondations dans un contexte de changements climatiques. Non seulement il permettra de fédérer les forces existantes en recherche dans ce domaine, mais il aura pour effet de pousser d’un cran les approches de recherche transversales en brisant les silos, en regroupant les domaines académiques, pratiques et gouvernementaux. Bref ce réseau de recherche tablera sur un mode collaboratif et partenarial avec des acteurs des milieux de la pratique et de la décision afin de trouver des solutions partagées, pertinentes et applicables face aux risques des inondations. En somme, pour les FRQ, il va de soi que la mise en réseau des forces vives du Québec autour de cette problématique multidimensionnelle et préoccupante permettra de consolider les actions existantes dans le domaine, de favoriser une liaison dynamique entre les chercheurs et les milieux utilisateurs de la recherche et de faire du Québec un leader mondial dans ce secteur.
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Trajectoires et transmission |
Thierry Nootens et Anne Klein et al. |
Fonds québécois de recherche sur la société et la culture (Regroupements stratégiques) (2017-2024) |
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Toujours soucieux de comprendre les grands processus de changement, le CIEQ a inauguré en 2017 une nouvelle programmation scientifique qui invite à porter une attention particulière à ce qui est hérité, acquis, perdu et transmis de génération en génération. Sous le grand thème TRAJECTOIRES ET TRANSMISSIONS, cette programmation invite à resserrer le questionnement de recherche autour d’une problématique plus concise et attire l’attention sur ce que nos travaux sur les collectivités du passé dévoilent des grands défis auxquels les générations de Québécois ont été confrontées et sur ce qu’ils nous disent des fondements historiques du Québec contemporain. Elle fait écho au mouvement (dans l’espace et dans le temps), au legs et à l’héritage (sous toutes leurs manifestations). Ce thème, de portée très large, concerne aussi bien les recherches menées à l’échelle micro (les vécus des individus, des familles, des ménages et des petites collectivités, par exemple) qu’à l’échelle macro (les écosystèmes, la socioéconomie, les mouvements migratoires, les systèmes culturels, etc). Cette programmation de recherche se déploie en trois grands axes, lesquels s’appuient sur des enquêtes empiriques ciblées, menées le plus souvent en équipe, et soucieuses de jeter un éclairage sur des préoccupations actuelles. Ces axes ne correspondent pas à des catégories étanches ou à des quasi-équipes de notre regroupement, mais plutôt à des priorités dans l’effort collectif de recherche, comme en témoignent par exemple nos grands projets collectifs que sont l’Atlas historique du Québec et Espace CIEQ.
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Les palais épiscopaux de Québec; architecture; fonction et représentation |
Dufaux, François |
Diocèse de Québec (2022-2024) |
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La première étape en vue d'une publication en 2024
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Autres archives, autres histoires : Les archives d’en bas au Québec et France |
Anne Klein (resp.), Bénédicte Grailles et Jean-Philippe Legois |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Développement Savoir) (2021-2024) |
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Retours et détours autour de la diffusion |
Annaëlle Winand et Anne Klein |
(Connexion) (2023-2023) |
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« Diffusion » est un terme propre à l'archivistique québécoise, depuis ses débuts. Elle est alors présentée comme « l'objectif ultime » de la gestion globale des archives. Utilisé pour la première fois en 1982, dans le premier manuel québécois d'archivistique, puis précisé en 1999 par Normand Charbonneau dans un autre ouvrage de référence, elle est généralement comprise comme l'action de faire connaître, de mettre en valeur, de transmettre ou de rendre accessibles une ou des informations contenues dans des documents d'archives à des utilisateurs (personnes ou organismes) connus ou potentiels pour répondre à leurs besoins spécifiques. Cette manière d'envisager ces activités est dépositaire d'une définition spécifiquement québécoise de l'archivistique se développant indépendamment des traditions archivistiques européennes, canadienne anglophone et états-uniennes, qu'elle prétend malgré tout fusionner. Cette définition est proposée en opposition à l'inscription de l'archivistique dans le champ culturel et historique au profit des sciences de la gestion, de la bibliothéconomie et des sciences de l'information. Les questions prisées par cette perspective privilégient dès lors une vision administrative et institutionnelle des archives. Cette conception demeure au centre des enseignements et de la recherche actuelle. Malgré l'apparente souplesse de cette définition, celle-ci comporte toutefois différentes faiblesses. De manière plus globale, cette vision n'a jamais été concrètement remise en question alors que les contextes archivistiques ont connu de nombreux changements ces vingt dernières années. L'archivistique apparaît ainsi déconnectée de la société que les archivistes sont censés servir. Cette vision se détache d'ailleurs notablement de tout un pan de l'archivistique critique marquant la discipline en Amérique du Nord et en Europe depuis le début des années 2000 et mettant l'emphase sur des questions éthiques, identitaires et communautaires, en prenant appui sur les études post- ou dé-coloniales, féministes, culturelles. Enfin, la diffusion interroge quant à son applicabilité à l'ensemble du cycle de vie des documents puisque les concepts qu'elle recouvre se déploient différemment selon que l'on parle de gestion documentaire ou de gestion des archives historiques. La diffusion mérite dès lors d'être revisitée non seulement au regard des moyens disponibles pour sa mise oeuvre, comme c'est le cas depuis une dizaine d'années, mais surtout dans une perspective réflexive éclairée, par exemple, par l'évolution des contextes sociaux et professionnels mais aussi par le renouvellement des pratiques et des attentes des personnes qui font usage des archives. Il s'agirait également de rattraper les réflexions internationales en archivistique qui étudient ces questions de manière approfondie. C'est ce que propose de faire le 9e Symposium du GIRA qui se tiendra à l'Université du Québec à Montréal, 24 mars 2023. L'objectif principal du symposium est, grâce à la mise en commun des connaissances et des expériences de l'ensemble des personnes qui participeront, de susciter une réflexion collective afin de poser les bases d'une vision renouvelée de l'archivistique, du rôle de l'archiviste et des fonctions sociales des archives à partir des enjeux liés à la diffusion.
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Étudier la guerre : Perspectives historiographiques et épistémologiques de l'histoire de la guerre des années 1950 à nos jours |
Jonas Campion, Benjamin Deruelle et Pauline Lafille |
Ministère des Armées (France) (direction du patrimoine, des archives et de la mémoire) (2023-2023) |
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Étudier la guerre : Perspectives historiographiques et épistémologiques de l'histoire de la guerre des années 1950 à nos jours |
Jonas Campion, Benjamin Deruelle et Pauline Lafille |
Fondation UQTR (Soutien ponctuel à la recherche) (2023-2023) |
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Les camps d'internement au Canada durant la Seconde Guerre mondiale |
Lucile Chaput et Jonas Campion |
Fonds de recherche du Québec - Sciences et technologies (PBEEE) (2023-2023) |
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Études morphologiques Ville de Trois-Rivières |
François Dufaux, Gianpiero Moretti et Jean-Bruno Morissette |
Ville de Trois-Rivières () (2023-2023) |
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Outils opérationnels pour le réemploi de bâtiment et l’augmentation de la durée de vie : le cas de Trois-Rivières |
François Dufaux, Laurent Gagné, Pierre-Olivier Bureau-Alarie et Benoît Lambert |
École de technologie supérieure (Centre d'étude et de recherche en économie circulaire) (2023-2023) |
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Études de la part de la rénovation, entretien et transformation des bâtiments existants à Trois-Rivières; analyse des permis et études de cas.
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La maison urbaine de Québec: sauvegarde, réhabilitation, durabilité, SHQ |
François Dufaux, Marine Saint-Jacques et Anne Vallières |
Eco-Bâtiment et Société d'habitation du Québec (Programme d'appui au développement de l'industrie québécoise de l'habitation (PADIQH)) (2023-2023) |
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Publication et mise à jour du mémoire de maitrise d'Anne Vallières sur l'évolution de la maison du Vieux-Québec
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«Le milieu de vie : un cadre pour l’analyse des dynamiques socioécologiques dans le temps et dans l’espace». Atelier organisé dans le cadre de la réalisation d’un atlas historique du Québec sur l’environnement |
Castonguay, Stéphane |
Université du Québec à Trois-Rivières (Subventions institutionnelles du CRSH ) (2023-2023) |
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Les objets de l’ordre. Une histoire sociale et politique de la matérialité policière au sein de la Sûreté du Québec et de la gendarmerie belge (1918-1980) |
Campion, Jonas |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Subvention institutionnelle UQTR - volet 1 - soutien chercheurs) (2022-2023) |
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qPCR apparatus for a multidisciplinary core platform |
Hugo Germain, François Guillemette et Emmanuel Milot |
Conseil de recherches en sciences naturelle et en génie du Canada (Outils et instruments de recherche) (2022-2023) |
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Le paradigme des modernités multiples. Vers un chantier théorique, pratique et stratégique |
Laniel, Jean-François |
Programme de démarrage en recherche, Faculté des sciences sociales de l'Université Laval |
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Autres archives, autres histoires : Les archives d'en bas au Québec et France |
Winand, Annaëlle |
Sources de financement : CRSH/Conseil de recherches en sciences humaines du Canada Programmes de subvention : PV153480-Subventions de développement Savoir |
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Imaginaires croyants et socialités urbaines : une étude de cas, la ville de Québec |
Patrice Bergeron et Jean-Philippe Perreault |
Centre de recherche en sciences humaines (Développement Savoir) (2021-2023) |
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Interroger les imaginaires croyants d’acteurs sociaux de la ville de Québec et la manière dont ces imaginaires configurent différentes socialités urbaines. À partir du cas de la ville de Québec, à travers notamment l’implication (ou non) dans des organismes de quartier, les liens au voisinage et la mobilisation (ou non) sur un enjeu de politique municipale, identifier différents types de socialités urbaines. Faire émerger les représentations croyantes qui motivent ces différentes s0cialités urbaines. Identifier les points de corrélation entre ces imaginaires croyants et ces socialités urbaines
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Genèse des forêts privées québécoises : politiques nationales et expériences territoriales |
Maude Flamand-Hubert |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Soutien à la recherche pour la relève professorale) (2020-2023) |
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Ce projet de recherche a pour objectif de saisir le processus de formation des forêts privées québécoises, ainsi qu’à comprendre le rôle sociohistorique joué par celles-ci dans l’articulation entre les politiques publiques et l’organisation territoriale et régionale. Jusqu’à maintenant, le rôle des forêts privées a été occulté au profit de l’étude de l’exploitation forestière menée sur le domaine public. La dimension privée de l’appropriation du territoire forestier a par conséquent été minorée, bien que, dès le début du 20e siècle, les gestionnaires aient relevé le problème que pose l’arrimage entre la forêt publique et les forêts privées. Le problème est à la fois d’ordre social, économique et écologique, puisque ces forêts, tout en présentant une grande diversité, appartiennent à un même ensemble naturel et qu’elles sont complémentaires du point de vue de l’approvisionnement des marchés et de la vitalité des collectivités. Qui plus est, puisqu’elles sont intimement associées au processus de peuplement du territoire, les forêts privées se distinguent des forêts publiques par leur localisation à proximité des centres de population, des réseaux de transport et des marchés.
Le retour aux fondements sociohistoriques de l’appropriation des espaces forestiers de 1830 à 1940, dans leur association à la colonisation agricole et à l’émergence des politiques forestières, est devenu nécessaire afin d’éclairer notre compréhension de certains phénomènes contemporains. En effet, les différentes expériences humaines et juridiques d’appropriation et d’exploitation héritées du passé ont fait des forêts privées un environnement à la fois naturel et social complexe. D’une part, les terres sous tenure privée ont été concédées en vertu de modèles juridiques variés – soit au sein du régime seigneurial ou du régime cantonal – qui imposaient des contraintes à l’exploitation des bois. D’autre part, l’utilisation des forêts privées était subordonnée aux essences forestières disponibles.
En suivant la trajectoire de trois régions fortement marquées par l’exploitation forestière entre 1830 et 1940 (Outaouais, Cantons-de-l’Est, Bas-Saint-Laurent), nous comparerons les différents modes d’appropriation foncière et d’exploitation des ressources forestières à travers le temps et l’espace. Selon les périodes, les forêts publiques ont approvisionné les marchés internationaux en bois équarris, pour le sciage ou les pâtes et papiers. La contribution des forêts sous tenure privée à l’économie régionale demeure quant à elle méconnue, bien que plusieurs indices révèlent leur importance pour approvisionner les marchés locaux, soit en bois de sciage ou de chauffage, ainsi que leur contribution à la production de paysages sociaux et écologiques diversifiés.
Cette recherche permettra ainsi de mettre en lumière l’articulation entre deux composantes fondamentales de la dynamique politique et territoriale québécoise, soit 1) le défi qu’ont posé au cours de l’histoire les relations entre le s stratégies individuelles d’exploitation et la régulation collective des ressources et leurs conséquences sur les politiques nationales de gestion des ressources ; 2) la diversité et la richesse des interactions vécues par les populations au contact des forêts sous tenure privée tout au long de l’histoire, et comment les espaces forestiers sous tenure privée ont contribué à structurer les économies régionales et à forger l’identité des régions rurales.
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The Widow Versus the Railway : Litigation, Labour, and Emotion in Industrial Montreal, 1882-1892 |
Eric Reiter |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Subention Savoir) (2020-2023) |
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legal history; Quebec; civil law; litigation; gender; accidents; railways; emotions; grief; immigrants; Irish; labour
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Marie-Claire Daveluy (1880-1968), historienne et femme de lettres. Une biographie. |
Bienvenue, Louise |
Fondation Lionel-Groulx () (2020-2023) |
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Laboratoire de recherche L'art en procès |
Mathilde Barraband et Geneviève Bernard Barbeau |
Université du Québec à Trois-Rivières (Laboratoires de recherche) (2020-2023) |
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Ce laboratoire réunit des chercheuses et chercheurs de différentes disciplines (études littéraires, linguistique, droit) qui croisent leurs approches théoriques et méthodologique afin d'analyser des affaires et événements qui ont été l’occasion de faire le procès de l’art dans les tribunaux comme dans l’arène publique.
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Évolution du travail chez les médecins de famille au Québec. Analyse des nouvelles formes de professionnalité, de coopération et d'engagement au travail |
Nancy Côté (resp.), Charles Fleury et al. |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Savoir) (2019-2023) |
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Ce projet porte sur l'évolution du travail des médecins de famille dans les organisations de santé en première ligne, lesquelles ont connu des changements majeurs au cours des dernières décennies. Nos précédents travaux, en accord avec d'autres études, suggèrent que la profession médicale serait engagée dans une transformation substantielle, attendu que ce sont les trois grands piliers de l'agir au travail qui sont en mutation, à savoir l'engagement au travail, les modes de coopération dans les équipes de soins et la professionnalité. La profession médicale s'avère ainsi un puissant révélateur des transformations du travail professionnel dans les sociétés contemporaines, et c'est pour cela qu'elle retient notre attention dans le cadre de ce projet. Si plusieurs études se sont intéressées aux transformations qui traversent cette profession, peu de travaux se sont penchés sur les effets concomitants de ces trois ordres de changements sur l'expérience subjective de travail des médecins et leurs effets différenciés sur des cohortes de médecins qui se trouvent à des phases différentes de leur vie professionnelle et personnelle. De plus, les enjeux de genre en lien avec la professionnalité et la coopération ont été peu analysés. Ainsi, l'objectif du projet est de mieux comprendre comment ces différents changements contribuent à redéfinir le rôle de médecins de famille d'âge et de genre différents, et comment les médecins participent à la redéfinition de leur rôle.
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L'Afrique francophone: l'émergence en question |
Richard Marcoux (resp.), Anne E. Calvès, Mamadou Gazibo et al. |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Soutien aux équipes de recherche) (2019-2023) |
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Dans le cadre du concours Soutien aux équipes de recherche / Universitaire - Renouvellement du FRQSC, le Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines (GIERSA), coordonné par le professeur Richard Marcoux du Département de sociologie de l'Université Laval, a obtenu une subvention de 328 000$ pour 4 ans. La demande, sous le titre L’Afrique francophone : l’émergence en question, inclut aussi ces professeurs à titre de cochercheurs : Anne Calvès, Bob White et Mamoudou Gazibo (U. de Montréal), Issiaka Mandé (UQAM), Charles Moumouni (ULaval), ainsi que plus d’une vingtaine de collaborateurs et collaboratrices.
Les activités du GIERSA contribuent à animer différents débats scientifiques sur les enjeux de société en Afrique subsaharienne. Elles ont plus spécifiquement permis de cerner certaines des reconfigurations majeures que connaissent les sociétés africaines. S’intéressant d’abord aux effets des rapports intergénérationnels sur les dynamiques politiques et sociales du changement en Afrique - tant dans la sphère familiale que dans les sphères politiques, économiques et culturelles - , les contributions des membres du GIERSA ont permis de démontrer qu’au-delà du portrait d’une « génération sacrifiée » et du «règne de la séniorité», les interactions entre les jeunes générations, porteuses de nouveaux rôles et valeurs et les ainés, perméables aux transformations en cours, produisent de nouvelles formes de légitimité et de solidarité et de nouveaux espaces d’expression individuelle et collective.
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La naissance de l'entrepreneuriat de loisir au 18e siècle : le cas de Jean-Baptiste Nicolet |
Turcot, Laurent |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Subvention Savoir) (2018-2023) |
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Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones |
Karine Gentelet, Geneviève Motard, Jean-Philippe Uzel et Leila Inksetter |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Regroupement stratégique) (2017-2023) |
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Le Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA) a pour mission d’effectuer des études et des recherches sur les questions autochtones au Canada et ailleurs dans le monde en privilégiant des approches participatives avec les nations et communautés autochtones. Il fédère les chercheurs travaillant sur les réalités autochtones en favorisant les perspectives multidisciplinaires et comparatives et souvent interdisciplinaires.
Le CIÉRA promeut également le développement de recherches qui respectent l’autodétermination des nations et des communautés autochtones, contribue à la mobilisation de connaissances et à l’amélioration des politiques. Les activités de formation du CIÉRA visent également à promouvoir la réconciliation
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Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN) |
Pâquet, Martin |
Université Laval (2010-2021) |
https://www.cefan.ulaval.ca |
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Fondée en 1985 et en exercice depuis 1989, la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d'expression française en Amérique du Nord (CEFAN) a pour mission de susciter des activités de convergence et d’établir des liens d’échanges afin de contribuer au développement du savoir sur les cultures d’expression française en Amérique du Nord. La Chaire promeut l'interdisciplinarité par un décloisonnement des disciplines, la contextualisation et la conceptualisation qui cherchent à dégager les significations que portent les communautés d'expression française nord-américaines. Sa mission consiste à animer activement l’espace francophone, à susciter une mobilisation de chercheurs.es et à soutenir un mouvement d’appartenance. Elle implique nécessairement l’établissement de partenariats significatifs avec les diverses institutions, ou autres, actives dans les communautés francophones en Amérique du Nord. Pour bien remplir ce rôle de rassembleur, elle collabore étroitement avec tous et toutes qui œuvrent tant en recherche qu’en enseignement ou création, pour assurer la pérennité des francophonies dans notre monde et dans celui de demain.
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Projet de table ronde : « La francophonie des Premières Nations : valorisation et mise en visibilité médiatique et dans l’espace public » |
Charles Moumouni (resp.) et Richard Marcoux |
Ministère des Relations Internationales du Québec (2020-2023) |
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Profil sociodémographique des francophones de l’Île-du-Prince-Édouard |
Marcoux, Richard |
Secrétariat du Québec aux relations canadiennes (2021-2023) |
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Femmes, mémoire et religion : les archives des Religieuses du Saint-Rosaire comme révélateur régional |
Karine Hébert, Jean-René Thuot et Guillaume Marsan |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Engagement partenarial) (2022-2023) |
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Projet de recherche sur l'héritage des Soeurs du St-Rosaire à Rimouski. Partenariat avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
En 2019, BANQ-Rimouski recevait 40m de documents linéaires et plus de 43 000 photographies et bandes audio du service des archives de la congrégation Notre-Dame du Saint-Rosaire, communauté enseignante fondée en 1874 à Rimouski. BANQ-Rimouski est présentement en démarche pour aménager dans le couvent des RSR en voie de déqualification. Le partenariat vise donc un double objectif: développer des connaissances au sujet d’un nouveau fonds d’envergure dont BAnQ doit assumer la conservation et la mise en valeur, et documenter et caractériser les espaces patrimoniaux que l’antenne bas-laurentienne occupera. Cet engagement partenarial est conçu comme l’amorce d’un projet appelé à prendre de l’expansion. Cette première étape vise à documenter le fonds d’archives selon des perspectives propres à l’histoire régionale, à l’histoire des femmes et aux études patrimoniales, à le compléter par une démarche d’enquête orale, à contribuer à la formation d’étudiants, en plus de mener à un plan de diffusion scientifique et grand public.
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Familles et biens fonciers : le régime d'appropriation foncière des Abénakis d'Odanak (1800-1860) |
Bouchard, Isabelle |
Fonds de recherche du Québec – Société et culture (Soutien à la recherche pour la relève professorale) (2020-2023) |
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Dans le dernier quart du XVIIe siècle, des Abénakis, venus de la Nouvelle-Angleterre, s’établissent dans la vallée du Saint-Laurent. La nouvelle communauté qui se forme près de la rivière Saint-François doit alors s’adapter à vivre sur un territoire restreint et défini, soit les portions des seigneuries de Saint-François et de Pierreville qui leur ont été concédées en 1700 et 1701. À partir de 1800, les « seigneurs » abénakis régissent leurs terres comme un véritable « fief », notamment en concédant des censives. Dans la foulée de l’adoption d’habitations unifamiliales, une forme d’appropriation individuelle de parcelles de terre se développe dans leur « domaine », soit la portion de terre que le seigneur se réserve l’usage exclusif, durant la première moitié du XIXe siècle. En 1805, dix-sept chefs de famille de cette communauté reçoivent également des lots dans le canton de Durham.
Ce projet de recherche entend mettre en lumière la manière dont les Abénakis d’Odanak ont développé un régime d’appropriation foncière, alliant propriété collective et individuelle, pour s’adapter à leurs nouvelles assises territoriales. L’accent sera mis sur l’émergence d’un marché foncier dans les terres des Abénakis ainsi que sur l’apparition de mécanismes propres aux héritages et au transfert de droits. Ce système de tenure des terres ne sera toutefois pas reconnu au moment de la création du système des réserves dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Cette étude se veut une contribution originale à plusieurs champs historiographiques : (1) les communautés autochtones de la vallée du Saint-Laurent ; (2) les modes de tenures des terres du Bas-Canada et (3) la transmission du patrimoine foncier et la reproduction familiale. Si les historiens évoquent l’existence d’appropriations individuelles dans les communautés autochtones sédentarisées du Haut et du Bas-Canada avant 1850, on a surtout insisté, jusqu’à maintenant, sur leur approche collective de la propriété foncière. Ces appropriations individuelles demeurent un pan à peu près inexploré des régimes d’appropriation foncière des communautés autochtones. En outre, les familles autochtones n’ont jusqu’à présent fait l’objet d’aucune étude quant à leurs objectifs et leurs stratégies en matière de transmission de leurs biens fonciers.
Notre projet de recherche vise à étudier les dimensions sociales et juridiques du rapport à la terre des Abénakis d’Odanak entre 1800 et 1860. Par le biais des sources de l’histoire sociale (archives notariales et des registres paroissiaux), cette étude vise à reconstituer les comportements fonciers des couples abénakis, plus spécifiquement les façons dont ils acquièrent, utilisent et transmettent leurs biens fonciers. Puisque la transmission du patrimoine foncier est un processus complexe qui s’échelonne sur plusieurs décennies, nous entendons reconstituer minutieusement l’évolution économique des cellules familiales, en tenant compte de l’ensemble des gestes posés par les couples durant les différentes phases du cycle de la vie familiale. Notre corpus est constitué de 88 couples dénombrés dans le recensement nominatif produit en 1828 par les Affaires indiennes.
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Bien que les forêts privées ne couvrent que 14% du territoire forestier productif du Québec, dans toutes les régions, elles structurent le paysage et l'organisation du territoire. Situées près des usines de transformation et des bassins de main-d'œuvre, elles bénéficient d'un réseau routier bien développé, autant d'atouts pour leur mise en valeur économique. La possibilité annuelle de coupe des forêts privées représente d'ailleurs le tiers du total de la province. Les forêts privées possèdent également un riche potentiel écologique et récréatif. Tout comme ailleurs dans le monde, le territoire forestier privé québécois est morcelé. En effet, ces terres sont partagées entre 130 000 propriétaires.
Au cours des cinquante dernières années, le portrait des propriétaires forestiers s'est grandement transformé. Autrefois principalement détenu par des agriculteurs, le «boisé de ferme» remplissait des fonctions de subsistance et fournissait un revenu d'appoint. Aujourd'hui, le profil des propriétaires et leurs motivations à posséder un boisé se sont diversifiés. Les politiques destinées à encadrer la gestion des forêts privées ont également connu un développement important. De ces transformations est né le besoin de mieux connaître la réalité propre aux forêts privées et d'adapter la pratique des ingénieurs forestiers et des autres professionnels du territoire à celle-ci. C'est dans ce contexte et pour répondre à ces défis qu'est née l'idée de créer la Chaire de leadership en enseignement (CLE) en gestion durable des forêts privées.
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Réguler l’expertise en temps de crise. Les systèmes professionnels du Québec et de la Colombie-Britannique devant la pandémie |
Jean-Luc Bédard, Julien Prud'homme et Tracey L. Adams |
Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (Engagement partenariat avec le Conseil interprofessionnel du Québec) (2021-2022) |
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Les systèmes qui régissent les ordres professionnels connaissent des transformations majeures, dans un contexte dit de « crise de l’expertise ». Or, la pandémie de la COVID-19 est en train d’infléchir ces mutations, sans qu’on comprenne bien de quelle manière. L’objectif de ce partenariat est de recenser les transformations survenues dans la gouverne des ordres professionnels au Québec et en Colombie-Britannique depuis mars 2020, et d’offrir des analyses et des méthodes pour comprendre ces transformations.
Des observations ad hoc montrent que les États modifient leur vision du système professionnel, que la pandémie mêle un contexte de crise à des enjeux de longue date, comme l’admission de diplômés étrangers ou le partage d’actes professionnels. En l’absence d’analyse globale de ces inflexions à la politique des professions, il importe donc de comprendre comment la pandémie influence les stratégies des États et des ordres professionnels.
Ce projet prolonge une première phase préliminaire entamée en 2020, où les trois chercheurs impliqués ont construit trois corpus documentaires : un corpus réglementaire, un corpus médiatique et un corpus de « littérature grise ». Les deux premiers sont le fruit d’une nouvelle technique de ratissage Web qui a fait l&rsq
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