Depuis 1993, les chercheurs du Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) se joignent afin d’étudier les changements sociaux et culturels au Québec.
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Depuis les années 1980 et 1990, sous les effets combinés du cultural turn et du déclin de l’impact intellectuel du matérialisme historique dans le champ des sciences humaines et sociales, chercheuses et chercheurs ont quelque peu tourné le dos à des réalités aussi fondamentales que les avoirs, les biens, les capitaux, les procédés technologiques et les marchés. Paradoxalement, ce désintérêt est survenu au moment même où le néolibéralisme et la dérégulation présidaient à un retour en force des inégalités
sociales et patrimoniales dans le monde occidental et rendaient encore plus urgentes les réflexions et recherches sur ces objets. Objets qui, pourrait-on dire, se distinguent par la brutalité de leur concrétude et par la matérialité dont ils sont faits et investis. De quelle manière prendre en compte la matérialité des choses dans les phénomènes historiques et sociologiques, sans négliger les sens et significations qui y sont rattachés? Cette question très générale peut se décliner en différents thèmes, dont voici quelques exemples : -l’environnement des individus, ménages, collectivités et institutions, à différentes échelles; l’habitation, les objets, les instruments et outils; les pratiques du « quotidien »; l’exploitation des ressources naturelles et la transformation des paysages -la production, le travail et les rapports sociaux qu’ils mettent en jeu; les procédés technologiques et les transformations qu’ils induisent dans différentes sphères -les capitaux et la propriété, en leurs différentes incarnations (l’argent, le foncier, etc.); les marchés par lesquels ils sont échangés; les procédés de marchandisation des biens, des personnes et des savoirs C’est à la lumière de ces questions très générales que les chercheuses et chercheurs du CIEQ et de Tempora échangeront entre eux lors de leur prochain séminaire conjoint d’une demi-journée, le vendredi 24 mai 2024. Assister au séminaire sur Zoom |
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Ce colloque est pensé comme une rencontre permettant de dresser le bilan de plus de 70 ans de renouvellement de recherches sur la guerre. D'une part, le propos de la rencontre est d'étudier la guerre tant par son histoire, que comme un fait total, en articulant perspectives politiques, sociales, culturelles, géographiques ou économiques. Cette rencontre embrasse donc des perspectives disciplinaires et méthodologiques plurielles, centrées sur les sciences humaines et sociales. En vue de favoriser les comparaisons synchroniques et diachroniques, la programmation scientifique adopte une chronologie large ainsi qu'une perspective géographique résolument transnationale. D'autre part, ce colloque reviendra sur la manière dont l'histoire militaire est devenue histoire de la guerre (1) en établissant le bilan de sa riche historiographie depuis le milieu du xxe siècle, (2) en dressant un tableau de ses méthodes et de ses objets présents et futurs, (3) et en esquissant les contours des perspectives qui s'offrent pour l'avenir de ce champ de recherche. Il rassemble des chercheurs établis et émergents, issus de différentes disciplines et venus de 4 continents qui dresseront ensemble un état des lieux global transcendant les périodes, les espaces géographiques et les distinctions disciplinaires.
Programme |
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Assister à la séance du 12 mai
Depuis plusieurs générations, la volonté d’explorer des thématiques nouvelles et de donner la parole à des individus peu représentés dans la documentation écrite a conduit les chercheurs à s’interroger sur la place de l’oral dans la construction des savoirs en histoire et en sciences sociales. Cette situation pose d’emblée la question des sources mobilisées. L’enquête orale est de plus en plus utilisée pour l’étude du passé proche ou du temps présent, et son usage se traduit par des questionnements méthodologi¬ques et éthiques en lien avec la constitution, le traitement et l’usage de telles archives. L’« histoire orale » est désormais une approche bien reconnue en histoire contemporaine, tant en Amérique du Nord – pionnière sur ce terrain – qu’en Europe et ailleurs : la relation entre « l’historien, l’archiviste et le magnétophone » telle qu’analysée par Florence Descamps au tournant des années 2000 se décline aujourd’hui dans de multiples domaines avec l’apport de technologies d’enregistrement renouvelées. Mais les périodes plus anciennes sont tout autant concernées par cette réflexion sur les sources permettant d’accéder à l’oralité. Hérodote est souvent cité pour son utilisation précoce de témoignages oraux dans son récit de l’histoire des guerres médiques, faisant remonter l’usage des archives orales à l’Antiquité grecque. Dans le sillage de l’école des Annales, puis de l’histoire des mentalités et de l’histoire culturelle, les chercheurs travaillant sur le Moyen Âge et l’époque moderne ont développé une « approche oblique » des cultures populaires (Peter Burke ) : ils ont recherché les traces de l’oralité à travers de multiples sources écrites parmi lesquelles les vies de saints, les archives judiciaires ou encore les archives du for privé. Les apports d’autres disciplines comme la sociologie, l’anthropologie et l’ethnologie ont enrichi les questionnements et diversifié les sources tout en transcendant les frontières spatiales et temporelles : la récente étude consacrée par René Hardy au charivari du XIVe au XXe siècle entre Europe et Amérique du Nord, à la croisée d’archives écrites, d’enregistrements ethnographiques et d’enquêtes orales, en est un bon exemple. Les deux séances du séminaire CIÉQ-Tempora en 2023 ont pour objectif de mettre en valeur les travaux réalisés dans différentes disciplines sur la thématique de l’oralité en sciences sociales, et de partager des questionnements autour des sources qui permettent d’appréhender celle-ci. Les sources sont pensées dans leur diversité : enregistrements issus d’enquêtes orales, mise par écrit de témoignages et savoirs oraux, documentations textuelles voire iconographiques permettant d’aborder l’oralité. Le séminaire sera aussi l’occasion d’interroger et de clarifier les expressions ou notions en usage autour de cette thématique : « sources orales », « archives orales », « histoire orale » recouvrant des réalités et des pratiques à la fois différentes et complémentaires. |
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Le 74e congrès de l'Institut d'histoire de l'Amérique française se tiendra à Québec en octobre 2022. La thématique principale du congrès est la suivante : « Les gens en Amérique française : contacts, conflits et collaborations ». La date limite pour soumettre une proposition de communication et/ou de séance a été repoussée jusqu'au vendredi 29 avril. Pour tous les détails, voir l'appel des communications : congresihaf2022.cieq.ca
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Ce colloque international et interdisciplinaire donnera l’occasion aux participants d’examiner, selon des perspectives variées, les déplacements et les contacts à diverses échelles temporelles, géographiques et sociales. Les communications et séances de type comparatif ou comparatiste sont sont fortement encouragées. Elles peuvent porter sur des sujets historiques autant que contemporains.
Le comité organisateur et scientifique du colloque invite des propositions de communication individuelle ou de séance regroupant trois ou quatre participants, qui s’inscrivent dans l’un des trois axes suivants, sans toutefois s’y limiter. 1. Migrations et mobilités Explorations, premiers contacts et mobilités liées au commerce des fourrures ; Nomadisme et sédentarité : voyageurs, Métis et Premières Nations ; Colonisation et déploiements : le rôle des autorités coloniales et religieuses ; Fronts pionniers et déplacements ; Exode rural, déplacement (in)volontaire et urbanisation ; L’immigration francophone : d’hier à aujourd’hui ; Dynamiques migratoires dans les communautés francophones ; Convergences et divergences régionales ; Frontières et mouvements migratoires. 2. Contacts, langues et cultures Correspondances, témoignages et récits ; Littératures des contacts et des circulations ; Migrations, nouvelles expressions artistiques et littéraires, renouvellement de l’imaginaire francophone ; Contacts et interculturalité : rapport des immigrants à la langue, aux communautés francophones et à la société canadienne ; Éducation et transmission culturelle ; Bilinguisme et plurilinguisme ; Mémoire et représentations des migrations. 3. Déplacements et identités Enjeux et défis de l’intégration ; Familles et communautés francophones ; Apports culturels des migrants francophones ; Circulations linguistiques ; Apports migratoires, revitalisation et avenir de la francophonie ; Métissages, cultures et identités ; Revendications et transformations communautaires et sociétales ; Perspectives des jeunes et des nouveaux-arrivants dans les communautés francophones en milieu minoritaire ; Migrations, femmes et rapports de genre. Les communications pourront être présentées en français ou en anglais. Elles seront d’une quinzaine de minutes chacune de manière à laisser amplement de temps pour les discussions. Elles seront regroupées en séances thématiques. La durée des séances comprenant quatre communications sera d’une heure et demie. Les propositions de communication ou de séance doivent inclure un titre, le nom et l’affiliation de chaque participant ainsi qu’un résumé d’une longueur maximum de 350 mots. Veuillez également joindre une courte notice biographique pour chacun des participants (environ 125 mots). Une ou des publications découleront du colloque. Le CEFCO et le projet TSMF encouragent fortement la participation des jeunes chercheurs. Les propositions de communication ou de séance complète doivent être envoyées à coordinationtsmf@ustboniface.ca au plus tard le 15 décembre 2021. La confirmation d’acceptation sera envoyée avant le 31 janvier 2022. Comité organisateur et scientifique : Yves Frenette, Université de Saint-Boniface, co-président Lise Gaboury-Diallo, Université de Saint-Boniface, co-présidente Yves Labrèche, Université de Saint-Boniface, coordonnateur Diane Pellerin, Université de Saint-Boniface, coordonnatrice Irène Chassaing, University of Manitoba Samantha Cook, University of Winnipeg Sandrine Hallion, Université de Saint-Boniface Gilles Lesage, Société historique de Saint-Boniface Eftihia Mihelakis, Brandon University Phi-Vân Nguyen, Université de Saint-Boniface Étienne Rivard, Université de Saint-Boniface Anne Sechin, Université de Saint-Boniface. |
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Cet appel à communication concerne le premier volet de deux journées d’étude organisées en 2022 et 2023. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme de recherche québéco-français Autres archives, autres histoires : les archives d’en bas au Québec et en France qui vise à proposer une approche différente, comparative et non institutionnelle des relations entre archives et pouvoir et à penser autrement les modalités d’émergence et d’animation de projets d’archivage alternatifs qui mettent en cause, de manière parfois radicale, les pratiques archivistiques des institutions. Cette première session propose de s’intéresser à la patrimonialisation d’archives en dehors des institutions archivistiques.
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De la fondation de la ville de Québec à la bataille des plaines d’Abraham, de la création du Manitoba à l’élection du gouvernement de Jean Lesage, de l’octroi du droit de vote aux femmes à la décriminalisation de l’avortement, de la commission sur le bilinguisme et le biculturalisme à la première crise de l’énergie, l’histoire de l’Amérique française est traversée par des événements qui en ont marqué l’histoire et la mémoire. C’est cette notion d’événement que se proposait d’explorer le 73e congrès de l’IHAF, qui devait se tenir en octobre 2020. En raison de la pandémie, le Congrès a été reporté d’une année et a changé de forme, puisqu’il aura lieu virtuellement.
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Que savons-nous véritablement de la contribution des femmes à l’écriture de l’histoire? Ce colloque, qui se tiendra les 7 et 8 octobre 2021 en collaboration avec Bibliothèque et archives nationales du Québec (BAnQ), souhaite offrir un premier éclairage d’ensemble sur la place et l’apport des femmes dans la production et la diffusion des savoirs historiques au Canada français aux XIXe et XXe siècles.
Que ce soit à titre de fonctionnaires, de journalistes, de romancières, de secrétaires, de professionnelles, d’intendantes, de religieuses, d’épouses ou encore d’historienne universitaire, les femmes ont employé diverses voies pour s’adonner à la pratique de l’histoire. C’est à mieux documenter leur contribution à la fabrique de la science historique que ce colloque espère contribuer. |
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Les archives judiciaires vous passionnent? Joignez-vous à des représentants des Archives nationales du Québec et profitez de la présence de près de 30 conférenciers qui partageront avec vous leur expertise. Plusieurs thèmes, comme la justice criminelle, les procès au temps de la Nouvelle-France et le numérique, seront abordés à l’occasion de multiples rendez-vous en ligne pendant quatre jours.
L'événement est organisé dans le cadre du 100e anniversaire des Archives nationales du Québec, avec le soutien de la Fondation de BAnQ et en collaboration avec le Barreau du Québec, le Centre interuniversitaire d’études québécoises et l’Université de Montréal. Pour toute question, veuillez écrire à journees_archives_judiciaires@banq.qc.ca ou composez le 514 873-1101, poste 6705. |
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En parallèle du renouvellement constant des interrogations sur le passé (l’allongement du questionnaire) et la succession des modes historiographiques, le recours aux sources et documents a été profondément bouleversé, depuis plusieurs années, par les possibilités inédites offertes par des technologies toujours plus performantes (systèmes géographiques, bases de données, productions web interactives). Les matériaux archivistiques ont été profondément transformés dans la production informationnelle concomitante et, ce faisant, au plan des sens et représentations mis en circulation dans la communauté académique et, au-delà, dans l’espace public. Les chercheurs, par contre, ne peuvent faire l’économie d’une réflexion sur les modes d’institutionnalisation et de conceptualisation des matériaux archivistiques, sauf à courir le risque d’ignorer l’histoire récente de la construction des traces dont ils font usage dans leurs propres reconstructions du passé. Les archives sont tout à la fois sources de connaissances et objets d’étude en elles-mêmes. Qui plus est, d’importants enjeux de mémoire vont de pair avec les politiques de l’archive.
Nous aimerions convier chercheuses et chercheurs de nos deux unités de recherche à des réflexions croisées sur les usages actuels des documentations et à prendre en quelque sorte un temps d’arrêt, dans un contexte de productivité scientifique exigeante, afin de partager des questionnements plus fondamentaux. Réfléchir à ce que sont les archives offre la possibilité d’en envisager la plupart des aspects : leur matérialité (la diversité des types de documents, de leurs formes et formats, les manières dont ils sont marqués par le passage du temps, etc.), leurs différents contextes d’utilisation, les dispositifs au sein desquels les documents sont inscrits et, finalement, le rôle assigné aux archives en regard de la réception des produits issus de leur utilisation. |
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Pour souligner le 100e anniversaire des Archives nationales du Québec, BAnQ s'associe à l'Université de Montréal et au CIEQ pour tenir, les 1er et 2 mai 2020, des journées d'études sur les archives judiciaires. Les intéressé.e.s ont jusqu'au 26 juillet pour proposer une communication.
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Pour sa 72e édition qui se tiendra à Ottawa, capitale nationale et ville-frontière par excellence, le comité organisateur invite les chercheurs.ses à s'interroger sur leur rapport aux frontières, non plus en les enjambant mais en les appréhendant dans toute leur complexité. Date limite pour soumettre une proposition: 31 mars 2019.
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La Société d'histoire coloniale française (SHCF) tiendra son 45e congrès, du 13 au 15 juin 2019, à l'Université de Sherbrooke (campus de Longueuil).
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L’œuvre de Simon Langlois s’échelonne au long d’une carrière universitaire de plus de 40 ans; très diversifiée dans ses objets de recherche (allant de la stratification sociale à la sociologie de la consommation, en passant par des études sur la pauvreté, le changement social, la sociologie québécoise, le Canada français, etc.), elle est également marquée au coin de la pertinence sociale, comme en témoigne son engagement, au-delà de la cité savante, dans les débats publics qui ont traversé le Québec depuis une trentaine d’années.
La qualité de sa contribution scientifique a d’ailleurs été plus d’une fois reconnue : Médaille de la Fondation Saintour de l’Académie des sciences morales et politiques de Paris; élection à l’Académie des sciences sociales et à la Société royale du Canada; Prix international en études canadiennes du Gouverneur Général du Canada; Prix de la Contribution remarquable de la Société canadienne de sociologie parmi d’autres reconnaissances institutionnelles. En dépit de cette reconnaissance dûment méritée, aucune synthèse de l’œuvre n’a été jusqu’ici tentée ni ses fils conducteurs explicitement identifiés. Or, c’est précisément l’objectif général de notre colloque de proposer ce travail en visant trois objectifs particuliers : 1) il s’agit d’abord d’identifier les grands courants idéologiques et de pensée ayant influencé la pratique scientifique de Simon Langlois. Quel était le contexte socio-politique à la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval au moment où il entreprend ses études en sociologie; et quels ont été les fondements philosophiques et sociologiques ayant inspiré ses travaux. 2) Il s’agit ensuite de montrer dans quelle mesure la notion de changement social traverse toutes les grandes études menées par Simon Langlois sur la stratification sociale, sur les tendances démographiques, et sur la mobilité sociale. 3) Il s’agit enfin de souligner l’apport de ses travaux à notre compréhension des sociétés québécoise et canadienne, et de manière plus générale, celle des sociétés mondialisées contemporaines; sans oublier son implication indéfectible dans l’édition des revues savantes (Recherches sociographiques, L’Année sociologique, Revue Tocqueville). D’anciens étudiants offriront un vibrant témoignage du type d’encadrement dont ils ont bénéficié sous la supervision de Simon Langlois. Pour informations, contactez Sylvie Lacombe à : Sylvie.Lacombe@soc.ulaval.ca L’entrée est libre. Bienvenue à toutes et à tous! |
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Le colloque Famille et justice dans les archives a réuni historiens, juristes et chercheurs en sciences sociales afin de dialoguer à propos des défis et opportunités que présentent les archives judiciaires au moment d'explorer les formes changeantes des intimités familiales.
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Organisé par le département des sciences humaines de l’UQTR, le 71e congrès annuel de l’Institut d’histoire de l’Amérique française se déroule pour une première fois à Drummondville. Le comité organisateur convie la communauté historienne à se rassembler, du 18 au 20 octobre, sur le campus drummondvillois de l’UQTR, pour réfléchir collectivement à la place de l’histoire dans la vie de la Cité. Autour de ce thème, nous nous pencherons sur la construction du savoir historique, soumis aux impératifs de la pertinence à la fois sociale et scientifique.
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Vous êtes invités à participer à l’Université populaire de Québec, événement éducatif, festif et convivial, qui réunit tout au long de la journée chercheurs, artistes, acteurs communautaires et grand public autour de la thématique du vivre-ensemble.
Spectacles, débats, quiz, ateliers, animations sont au programme, pour petits et grands. |
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Sous le thème Rencontres et échanges en Amérique française, le 70e congrès de notre institut vise à rappeler que l’histoire de l’Amérique française en est une du mouvement : celui des gens, des idées, des savoirs, des croyances, de l’information, celui aussi des biens, des marchandises, des procédés de production, etc. Avec les rencontres et les échanges, les emprunts se multiplient, les adaptations prennent forme et tournure, les innovations trouvent inspiration et les rôles de relais et de passeurs prennent essence. La quête historienne est en partie celle de la mesure entre l’unique et le commun, entre le particulier et le général, entre le nouveau et l’ancien. Le thème Rencontres et échanges en Amérique française permet de revisiter cette quête historienne, car il suggère de retracer les parcours de gens, d’idées, d’objets, de constater les « arrêts » plus ou moins prolongés, les « départs » plus ou moins rapides, de remonter les réseaux d’influence et d’affluence, de révéler les quant-à-soi tout comme les ouvertures sur l’ailleurs.
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LE 15 FÉVRIER À 17H
CONFÉRENCE D’OUVERTURE Paris-Londres une histoire de deux villes postcoloniales Martin Evans, professeur, Université du Sussex Lieu : Auditorium Jean-Paul-Tardif (salle 1334), Pavillon La Laurentienne Suivi à 18H45 d’un vin d’honneur et du lancement des ACTES DU 16e COLLOQUE Lieu : Hall du pavillon La Laurentienne LE 17 FÉVRIER À 15H30 TABLE RONDE Les limites de la recherche en sciences humaines et sociales Participants et participantes : Muriel Gomez-Perez, professeure spécialisée en histoire de l’Afrique au sud du Sahara et du monde arabo-musulman, Département des sciences historiques, Université Laval. Matthew Hatvany, professeur spécialisé en géographie historique, Département de Géographie, Université Laval. Michel Fortin, professeur d’archéologie du Proche-Orient et directeur du Département des sciences historiques de l’Université Laval. Fernand Harvey, membre de la Société royale du Canada, secrétaire de la Société des Dix et professeur titulaire de la chaire Fernand-Dumont sur la culture à l’INRS, Université du Québec. Avec l’animation de Françoise Guénette Lieu : Salle Le Cercle, 4e étage du pavillon Alphonse-Desjardins |
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Le lundi 7 novembre 2016, la Bibliothèque de l'Université Laval vous invite à participer à la journée SIG sous le thème «Venez jouer sur notre territoire!» et à découvrir un univers géospatial des plus fascinants. L'équipe du Centre GéoStat et le comité organisateur de cette journée proposent un programme varié présentant une série d'activités spéciales qui auront lieu aux pavillons Alphonse-Desjardins et Maurice Pollack de l'Université Laval.
Lieu et durée de l'événement Agora (atrium Jean-Guy-Paquet) du pavillon Alphonse-Desjardins et Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack, de 11 h 30 à 18 h Discours et conférence d'ouverture 11 h 30 Discours d'ouverture Stéfano Biondo, cartothécaire, Centre GéoStat, Bibliothèque de l'Université Laval Loubna Ghaouti, directrice de la Bibliothèque de l'Université Laval 11 h 45 Conférence d'ouverture L'archéologie subaquatique des navires de Sir John Franklin, HMS Erebus et HMS Terror Marc-André Bernier, gestionnaire de l'équipe d'archéologie subaquatique de Parcs Canada Conférences 12 h 45 Nomade temps réel: la géomatique au service des clients du bus Luc Samson, coordonnateur à la planification des services, Direction de la planification stratégique, Réseau de transport de la Capitale 13 h 15 Raisonner spatialement ou la clef de l'intelligence urbaine Stéphane Roche, professeur titulaire de sciences géomatiques, vice-doyen à la recherche et aux études, Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Université Laval 13 h 45 Pause 14 h 15 Utilisation des SIG pour l'étude des grandes perturbations naturelles en forêt Martin Simard, professeur, Département de géographie, Université Laval 14 h 45 Application des SIG dans la conception des rues à Québec selon les objectifs d'une approche de rues conviviales (Complete Streets) Peter W. Murphy, Conseiller en design urbain, Division du design urbain et de l'architecture de paysage, Ville de Québec Stations d'expériences géospatiales Entre 11 h 30 et 18 h Vous aurez l'occasion de vivre l'expérience géospatiale à son meilleur grâce aux différentes stations proposées qui vous permettront entre autres de plonger dans un monde virtuel et de voir les applications impressionnantes de la réalité augmentée. • Bac à sable à réalité augmentée • Numérisation 3D du Monastère des Ursulines de Québec: une visite virtuelle en Web immersif • Projet cartographique - Tableau de bord dynamique de la jeunesse francophone • Relevé LiDAR terrestre • Navigation sur la tablette Tango de Google • Numériseur 3D portable • Navigation sur la table tactile du Centre GéoStat • Casque immersif Oculus avec modèle du campus • John Franklin et l'expédition Coppermine sur la table tactile du Centre GéoStat • Imprimante 3D du FABLAB • Mesure des vagues et des marées à l'aide d'une bouée GPS (GNSS) • Les données géographiques gouvernementales au service de l'enseignement et de la recherche Concours d'affiches scientifiques Entre 16 h et 17 h Visitez le concours d'affiches s'adressant aux étudiants de l'Université Laval de 2e et 3e cycles dont le projet de recherche comporte un volet géospatial ou nécessite l'utilisation d'un système d'information géographique. Vous pourrez échanger avec les étudiants présents sur place. En savoir plus sur le concours d'affiches scientifiques. Concours «Ma thèse en 360°» Entre 15 h 15 et 17 h Venez assister en direct au concours «Ma thèse en 360°». Des étudiants de 2e et 3e cycles devront y présenter en 3 minutes un exposé clair et convaincant de leur projet de recherche. Celui-ci doit comporter une composante géospatiale ou avoir recours à un système d'information géographique. En savoir plus sur le concours «Ma thèse en 360°». Cocktail de réseautage et remise des prix Entre 16 h et 18 h Vous aurez l'occasion d'échanger entre étudiants, professeurs, chercheurs, professionnels et gens de l'industrie lors du cocktail clôturant la journée. Le concours d'affiches ainsi que la remise des prix pour les différents concours se dérouleront durant cette période. À propos de la journée SIG (GIS Day) Venez jouer sur notre territoire! s'inscrit dans le cadre de la journée SIG (GIS Day) lors de laquelle des centaines d'événements sont organisés partout dans le monde afin de mieux faire connaître l'importance de la géographie et des systèmes d'information géographique (SIG). Depuis 1999, la Journée SIG se déroule chaque année pendant la troisième semaine de novembre à l'occasion de la Semaine de l'éveil à la géographie (Geography Awareness Week ou GeoWeek). Collaborateurs Le comité organisateur de l'édition 2016 de la journée Venez jouer sur notre territoire! est composé de membres de la communauté universitaire provenant de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, du Centre de recherche en géomatique (CRG), du Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ) et du Centre de recherche en aménagement et développement (CRAD). La Bibliothèque les remercie pour leur engagement dans le projet. Consultez la liste des membres du comité organisateur. La Bibliothèque remercie également M. Raymond Poirier de l'Institut Technologies de l'information et Sociétés (ITIS) pour l'animation de la journée à l'Agora du pavillon Alphonse-Desjardins et au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack. Commanditaires Le comité organisateur de la journée Venez jouer sur notre territoire! remercie ses commanditaires: K2 Géospatial, Réseau Convergence, ESRI, Association de Géomatique Municipale du Québec (AGMQ), Cansel, l'Institut nordique du Québec, Fujitsu et SmartPixel.tv. |
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Le 8 avril 2015, le quotidien Le Devoir titrait : « Couillard présente un nouveau Plan Nord de 22 milliards ». Cette nouvelle rapportait la plus récente politique, la dernière en date, de prise de possession et d’aménagement du Nord québécois. Comme plusieurs de ses prédécesseurs, dont Jean Lesage et Robert Bourassa, le premier ministre libéral cherche à affirmer le pouvoir politique québécois sur son vaste territoire, à en exploiter tout le potentiel économique, mais également politique.
L’histoire du Québec est intimement liée aux différentes formes de pouvoirs qui ont cherché à façonner son paysage au fil du temps. Faire l’histoire du territoire c’est effectivement « éclairer le sens des rapports à l’espace qu’entretiennent dans le temps les acteurs sociaux, pour mieux découvrir ou mieux apprécier les dynamiques qui orientent l’évolution et la transformation de la société ». En ce sens, le territoire et le pouvoir sont des concepts polysémiques. D’abord, la notion de territoire réfère à un espace géographique qui peut être délimité par une frontière physique, politique, culturelle, voire imaginée. Le territoire, soumis aux aléas de la nature ou à l’intervention humaine, est à la fois changeant et permanent selon son essence. Le pouvoir, quant à lui, constitue la capacité d’agir et d’influer sur son environnement, son territoire. Il implique, le plus souvent, un rapport de force dominant/dominé et peut s’exprimer de différentes façons, que l’on pense aux pouvoirs politiques, économiques, institutionnels ou naturels. Il peut prendre une multitude de formes, il peut être imposé, voulu, renversé, inconscient, voire absent. Ce pouvoir peut également s’exercer et influencer de diverses façons le territoire : prise de possession, aménagement, contrôle, exploitation, etc. Entre 1850 et aujourd’hui, différents acteurs, enjeux et processus ont façonné le paysage et le territoire du Québec, qu’il s’agisse des acteurs traditionnels du pouvoir ou encore des forces issues de différents pans de la société civile ; des enjeux liés à l’exploitation ou à la préservation des ressources naturelles, au développement ou à la relance des différentes régions de la province, à l’aménagement ou au gouvernement d’agglomérations urbaines en expansion ; ou encore des nombreuses ramifications des processus d’urbanisation et d’industrialisation qui démarrent au milieu du 19e siècle, mais ne cessent depuis de transformer le territoire québécois et ceux et celles qui l’habitent. C’est dans le but de dresser un portrait aussi complet que possible de l’histoire des différents rapports entre « pouvoirs » et « territoires » dans la province – exercice du pouvoir sur le territoire, mais aussi influence souvent déterminante du territoire sur le pouvoir – que nous sommes réunis à l’Hôtel de Ville de Sherbrooke, sous la thématique : « Pouvoir et territoire au Québec : acteurs, enjeux et processus, de 1850 à nos jours ». |
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Il y a une vingtaine d’années, le sociologue Robert Castel, dans son livre influent Les métamorphoses de la question sociale, invitait à réfléchir à cette «aporie fondamentale sur laquelle une société expérimente l’énigme de sa cohésion et tente de conjurer le risque de sa fracture» causée par les inégalités sociales et les problèmes sociaux dans un régime démocratique. Nous entendons, dans le cadre de ce colloque, poursuivre cette réflexion qui est toujours d’actualité comme le démontrent les nombreuses discussions soulevées par les thèses récentes de Thomas Piketty sur la croissance des inégalités sociales au XXe siècle, du juriste Alain Supiot sur la crise de l’esprit de la justice sociale hérité de la Déclaration de Philadelphie sur les droits universels de l’Organisation internationale du Travail en 1944, ou des constats des organisations internationales qui témoignent d’une croissance des inégalités dans la plupart des régions du monde. Ce colloque vise donc à renouveler les problématiques relatives à l’analyse historique des problèmes sociaux et des inégalités sociales en questionnant ces enjeux sous l’angle de la citoyenneté.
Ce colloque international, organisé par le Centre d’histoire des régulations sociales, visera à interroger les inégalités sociales sous l’angle de la citoyenneté. Davantage qu’un statut juridique conféré par l’État ou découlant d’un «contrat social», la citoyenneté apparaît, dans la recherche récente en histoire, comme l’objet et le résultat de luttes de pouvoirs, qui visent à définir « des membres compétents de la société ». Le concept de citoyenneté apparaît ainsi comme un puissant révélateur des inégalités et des luttes sociales qui traversent les sociétés contemporaines. Ce sont différents aspects de l’histoire de ces inégalités et de ces luttes qu’interrogeront les participants à notre colloque. Pluridisciplinaire, le Centre d’histoire des régulations sociales (CHRS), dont Martin Petitclerc est le directeur, regroupe 12 professeurs-chercheurs québécois provenant de 8 établissements postsecondaires. Depuis ses débuts en 1990, notre équipe documente et interroge l’histoire des inégalités sociales et des problèmes sociaux (crime, pauvreté, folie, déviance, etc.) au Québec. Nous étudions avant tout la dynamique conflictuelle de construction et d’imposition des normes qui structurent la vie en société. Après un important renouvellement de ses membres, notre équipe a reçu en 2014 une subvention d’infrastructure d’une durée de quatre ans du Fonds de la recherche du Québec – Société et culture (FRQSC), pour une programmation scientifique intitulée « Le gouvernement de la misère et la citoyenneté : pauvreté, maladie et crime dans l’histoire du Québec ». |
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En partenariat avec le CRSH, l’Université Laval, le CIEQ et la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Laval, ce colloque est organisé par Claire Dolan (prof. au Dép. des sc. historiques, UL), en collaboration avec Louise Lainesse, Myriam Cyr et Hadjer Remilli (étudiants du Dép. des sc. historiques). Il vise à montrer comment la communauté et la vie politique se renseignent mutuellement et modulent la citoyenneté. Le programme du colloque est disponible à l’adresse suivante : https://clairedolan.ca. L’inscription est gratuite mais nécessaire pour recevoir un lien vers les textes des communications qui seront discutées. Deux tables rondes grand public se tiendront le 27 octobre dans le cadre de ce colloque. L’une portera sur « La citoyenneté et l’école », l’autre sur « Citoyenneté et communauté : confrontations ou aménagements? »
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Transmissions et transferts constituent la thématique au coeur de la programmation. Actes de communication ou de déplacement, ils donnent prise sur la circulation des biens, des connaissances et des idées comme des savoir-faire et des pratiques, de même qu’ils découpent le temps et l’espace de l’échange, scandent la vie des collectivités à travers le jeu des rapports sociaux, ou encore tracent le sillage de l’histoire par la passation des patrimoines matériels et immatériels. La diversité des approches et des objets de recherche ainsi concernés a donné lieu à bon nombre de propositions provenant non seulement d’historiens, mais aussi d’archéologues, de démographes, de géographes et de spécialistes en études littéraires, tous au rendez-vous d’automne pour partager leurs derniers résultats de recherche. Pas moins de 24 séances sont inscrites au programme, animées par 75 chercheurs et chercheuses rattachés-es à des institutions du Québec, de diverses provinces canadiennes, des États-Unis, du Mexique, de France et d’Allemagne.
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Le 17 février à 18 h
Conférence d’ouverture Aide humanitaire et monde commun : Pratiques et perceptions quotidiennes au Canada du XXe siècle Dominique Marshall, professeure, Université de Carleton Lieu : Auditorium Jean-Paul-Tardif (salle 1334), Pavillon La Laurentienne Suivi à 19 h 45 d’un vin d’honneur et du lancement des Actes du 15e colloque Lieu : Hall du pavillon La Laurentienne - - - Le 18 février à 19 h Table ronde La diffusion et la médiatisation de l’histoire Participants et participante : Denis Vaugeois, historien et fondateur de la maison d’édition Septentrion dont il est aujourd’hui le président et un des éditeurs Josette Brun, professeure spécialisée en histoire des médias et sur les rapports sociaux de sexe dans les médias à l’Université Laval Yves Beauregard, historien, cofondateur et directeur de la revue Cap-aux-Diamants avec l’animation de Françoise Guénette Lieu : Auditorium Jean-Paul-Tardif (salle 1334), Pavillon La Laurentienne |
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Ouvert à tous. Aucune inscription requise
Le lundi 16 novembre 2015, la Bibliothèque de l'Université Laval vous invite à venir jouer sur son territoire et à découvrir un univers géospatial des plus fascinants. L'équipe du Centre GéoStat et le comité organisateur de cette journée vous proposent un programme varié présentant une série d'activités spéciales qui auront lieu au pavillon Alphonse-Desjardins de l'Université Laval. Voici le programme de cette journée. Lieu et durée de l'événement Agora du pavillon Alphonse-Desjardins (atrium Jean-Guy-Paquet), de 11 h à 18 h |
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Au cours de l’histoire, les villes de l’Amérique française ont revêtu de multiples significations. Certaines ont été valorisées pour leur fonction gouvernementale ou économique, d’autres ont acquis un statut culturel ou religieux. Il existe également une panoplie de récits sur la ville qui laisse transparaître des émotions intenses et parfois contradictoires à leur sujet. Elles peuvent être synonymes de liberté et de fières réussites collectives et en même temps, ou à d’autres moments, décrites et décriées comme lieux de criminalité, de ruine morale, de matérialisme exacerbé — de tout ce qui menace l’intégrité de la nation. En 2015, le Congrès de l’Institut d’histoire de l’Amérique française portera sur le thème « Urbanités ». Exprimé au singulier, le mot « urbanité » dénote la qualité urbaine d’un lieu. Nous employons la forme plurielle du mot afin d’insister sur les diverses perceptions que les citadins construisent de leur ville, le caractère unique d’une ville par rapport à une autre et l’évolution historique des urbanités. Le Congrès se tiendra dans le centre-ville de Montréal (à l’Université McGill et à l’Hôtel Delta). Il sera l’occasion de réfléchir à la pluralité des expériences et des identités urbaines, à la multiplicité des récits urbains et à leurs conséquences pour l’histoire de l’Amérique française.
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Le Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIEQ) et le Centre de recherches historiques de l’Ouest (CERHIO) s’unissent à nouveau pour organiser un deuxième séminaire thématique, lequel s’amorcera à Québec les 8 et 9 octobre 2015 pour se poursuivre en France au sein du CERHIO courant mai 2016. Cette année, le séminaire se penchera sur le thème de la famille, institution vitale de la société civile ayant reçu une grande attention de la part des deux centres de recherche.
Cellule fondamentale de reproduction, de socialisation et d’éducation de l’individu, la famille est aussi à la base du réseau proximal qui constitue la part première du capital social individuel. Confrontée aux aléas de la reproduction (mortalité adulte, nombre et sexe des enfants) et au contexte économique, la famille est parvenue à développer diverses stratégies adaptatives intra et inter générationnelles afin d’assurer sa survie. Le présent séminaire souhaite susciter la réflexion tant sur les forces externes et internes qui entourent l’existence de la famille (prescriptions religieuses et juridiques, transformation des paradigmes et débats de société, relations entre générations, rapports sociaux de genres et de classes, etc.) que sur les réponses individuelles ou collectives de ses membres (concurrence ou collaboration, jeux d’alliances et de négociations, etc.). |
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Au cours des dernières années, les chercheurs en démographie historique ont eu accès à plusieurs nouvelles sources de données qui comprennent dans bien des cas des informations géographiques détaillées permettant des analyses spatiales sophistiquées. Les données complètes des recensements nationaux avec des identificateurs géographiques à de faibles niveaux d'agrégation, même à l'échelle de l'individu, ainsi que des cartes historiques détaillées des villes et des campagnes sont deux exemples de ces développements. Le jumelage des informations contextuelles aux microdonnées socioéconomiques et démographiques vient enrichir davantage ces sources de données et ouvre un éventail de possibilités pour améliorer notre compréhension des modèles démographiques du passé. La modélisation spatiale des transformations de la fécondité et de la mortalité au cours du temps ou de la diffusion de nouveaux comportements dans les modes de formation de la famille et la sélection des conjoints pourraient apporter une contribution importante à notre compréhension de la première transition démographique. Les possibilités d'analyse offertes par l'utilisation d'un SIG historique proposent une toute nouvelle perspective pour l’étude des interactions entre les processus climatiques, environnementaux, socioéconomiques et démographiques liés à la santé, la mortalité, la migration et la formation des familles dans le passé.
Le but de ce séminaire est de stimuler la recherche en démographie historique basée sur l’exploitation de ces nouvelles ressources et infrastructures pour étudier les principaux thèmes de la discipline. Le séminaire vise aussi à réunir des chercheurs de divers horizons intéressés par l'analyse spatiale en démographie historique. 1- Les analyses au niveau macro comme l'analyse de cluster, la modélisation spatiale des données agrégées ainsi que les modèles multiniveaux de structures spatiales réalisés à l'aide de SIG ; 2- Les analyses au niveau micro telles que l'analyse spatiale des trajectoires de vie (mariage, fécondité, mortalité et migration), les interactions entre les parcours de vie et la mobilité, l'environnement et la mobilité sociale ; 3- Les interactions macro-micro telles que les effets contextuels sur les parcours de vie individuels. Bien que plupart des communications devraient apporter des contributions empiriques, des communications plus théoriques ou méthodologiques sont également les bienvenues, pour autant qu'elles portent sur le thème principal du séminaire. Nous encourageons les propositions couvrant une variété d'échelles géographiques allant des petites régions à des pays entiers ou à des groupes de pays. |
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Les historiens du Québec étudient les rapports entre anglophones et francophones depuis longtemps. Dès le milieu du XIXe siècle, François-Xavier Garneau fait état de ces relations dans son oeuvre majeure, Histoire du Canada, en mettant l'accent sur les rapports de force inégaux entre les deux groupes. D'autres historiens du XIXe et du début du XXe siècle se penchent uniquement sur les rapports harmonieux entre ce qu'ils présentent comme les deux « races fondatrices ». Au milieu du XXe siècle, des historiens néonationalistes comme Michel Brunet proposent plutôt une lecture essentiellement conflictuelle des interactions entre « Anglais » et « Canadiens » ou « Canadiens-Français ». Depuis, sans nier cette base conflictuelle importante et sans tomber de nouveau dans le jovialisme d'antan, les chercheur(e)s ont élargi les horizons pour aborder également, d'un point de vue critique, les relations moins conflictuelles qu'entretiennent ces deux groupes, en s’intéressant aux organisations et aux lieux au sein desquels ils se croisent. De nos jours, les questionnements et les approches sur ce sujet se sont considérablement multipliés. On se penche tant sur les rencontres entre anglophones et francophones dans un cadre privé que dans la société de manière plus générale. On ne compte plus les travaux dans lesquels cette question est abordée sur les plans religieux, culturel, social, familial, institutionnel, juridique ou politique.
Le Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ) et le Morrin Centre convient ceux et celles qui s'y intéressent à un colloque sur les relations entre anglophones et francophones au Québec de la Conquête à la Révolution tranquille. Cet événement se veut une occasion de faire le point sur la multitude de travaux sur le sujet, de présenter des résultats de recherche à la communauté scientifique et au grand public cultivé et de susciter de nouveaux questionnements. |
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Colloque organisé par l’ODSEF et le Bureau des Amériques de l’AUF – Pôle de développement avec la collaboration de la Délégation Wallonie-Bruxelles à Québec et du Ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Gouvernement du Québec
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) regroupe, sur cinq continents, un ensemble de 80 États et gouvernements qui ont le statut de membres ou d’observateurs au sein de cette institution. La volonté de favoriser les échanges entre ces différents pays et gouvernements a été plusieurs fois réaffirmée, conduisant à cette idée, largement reprise au cours des dernières années, du développement et de la consolidation d’un espace économique francophone. Évidemment, la mobilité des personnes s’avère un des enjeux centraux permettant d’assurer le dynamisme de cet espace francophone. C’est ainsi que l’article 29 de la Déclaration adoptée lors du Sommet de Kinshasa en 2012 énonce : « Nous nous engageons à créer, au sein de l’espace francophone, les conditions propices à la mobilité des personnes, en particulier les jeunes, les universitaires, les artistes et les acteurs économiques et culturels. ». Au Sommet 2014 à Dakar, les instances de l’OIF ont entériné une stratégie jeunesse ainsi qu’une stratégie économique au sein desquelles se retrouvaient notamment les questions de mobilités des individus. Les Chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage ont ainsi signé la Déclaration du XVe Sommet dont le chapitre 27 précise qu’ils « veilleron[t] à faciliter la mobilité des entrepreneurs, des femmes et des jeunes ». Si l’on peut croire que ces engagements politiques auront des répercussions dans les années à venir, qu’en est-il, à ce jour, de ces mobilités des personnes à l’intérieur de l’espace francophone ? En effet, cet espace est déjà traversé par des échanges migratoires fort variés. Comment ont évolué les tendances dans ce domaine depuis le début du 21ième siècle, plus particulièrement au Québec, au Canada et en Wallonie-Bruxelles ? Dans la nouvelle économie du savoir, l’espace francophone est également traversé par d’importants flux de mobilité étudiante et de chercheurs. Quelles sont les sources fiables d’informations nous permettant de dresser un portrait des tendances de ces mobilités ? La première séance du colloque devrait nous permettre d’offrir un éclairage à ces questions. Par ailleurs, certaines institutions interviennent dans ces domaines et ont développé une expertise importante. Quelles conclusions pouvons-nous tirer de certains des projets-phares qui viennent en appui à la mobilité des personnes et plus particulièrement des jeunes de l’espace francophone ? La seconde séance prendra la forme d’une table-ronde permettant à certains responsables de programmes de faire état de leurs expériences et de nous proposer quelques leçons à tirer. Réunissant des intervenants et experts, principalement du Québec, du Canada et de Wallonie-Bruxelles, le présent colloque se donne comme objectif d’esquisser un début de réflexion sur les enjeux entourant les mobilités des personnes et des jeunes en particulier, et ce, au sein de l’espace francophone. À quelques mois du second Forum mondial de la langue française qui se tiendra à Liège en juillet 2015, l’ouverture du colloque sera également l’occasion de souligner le passage de témoin entre cette ville et celle de Québec qui a accueilli la première édition du FMLF. |
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Depuis la décennie 1990, les historiens ont réinvesti la recherche sur la noblesse coloniale d’Amérique du Nord. Ce nouveau souffle dans la recherche est rendu possible grâce à une meilleure indexation des archives, mais également par des initiatives en démographie historique, comme celle du PRDH (Programme de recherche en démographie historique de l’Université de Montréal). La thèse de Lorraine Gadoury, publiée en 1992, a revigoré l’intérêt des historiens pour l’étude des élites, qui s’est davantage concrétisée à partir des années 2000. Il faut mentionner les travaux novateurs de François-Joseph Ruggiu qui, dans une perspective d’histoire impériale française, portent autant sur les noblesses européennes que coloniales. Ruggiu dénote deux renouveaux récents dans l’historiographie de la noblesse canadienne : d’une part, l’intérêt croissant pour le régime anglais, par l’entremise des travaux de Donald Fyson (2010), de Sophie Imbeault (2004) et de Roch Legault (2002), et d’autre part, pour les études généalogiques touchant les nobles canadiens, telles que celles réalisées par Yves Drolet (2013) ou Robert Larin (2008)*. Il faut également évoquer l’étude de Benoît Grenier sur les seigneurs campagnards, qui a voulu apporter une vision renouvelée des relations des seigneurs (tantôt nobles, souvent roturiers) avec leurs censitaires (2007). Plus près de nous, l’année 2013 a entrainé un renouveau historiographique considérable, car elle marquait le 250e anniversaire du Traité de Paris. Beaucoup d’études concernant la Conquête et les groupes élitaires durant le régime britannique ont été publiées récemment en raison de l’engouement propre à une période de commémoration.
Il est toutefois indéniable que plusieurs facettes de l’histoire des nobles du Canada, en amont et en aval de la Conquête, restent à étudier. Maintenant que les commémorations sont terminées, le dynamisme des recherches sur le groupe nobiliaire va-t-il se poursuivre ou n’était-il qu’un feu de paille? Quelles sont les perspectives de recherche sur la noblesse coloniale et que peut-on retirer des études antérieures? Tout en faisant le bilan des travaux sur ce groupe social privilégié, cette journée d’étude sera une occasion de rassemblement et de discussion pour les chercheurs qui se spécialisent sur cet objet d’étude. Nous avons donc saisi l’opportunité d’organiser un événement qui réunirait à la fois les étudiants et les chercheurs établis dans le milieu qui ont pour point commun la noblesse comme objet d’étude. * François-Joseph Ruggiu, « Le destin de la noblesse du Canada, de l’Empire français à l’Empire britannique », Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 66, nº 1 (2012), p. 39-40. |
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Au XIXe siècle, avec l’accélération de l’urbanisation, l’augmentation de l’immigration, l’arrivée du chemin de fer et les débuts de l’industrialisation, de nombreux noyaux villageois se transforment en petits centres urbains au Québec. Saint-Jean-sur-Richelieu, par exemple, passe du statut de bourgade de moins de 80 maisons à celui de ville comptant près de 5 000 personnes. De relais entre les États-Unis et Montréal, elle devient un centre régional doté de manufactures de céramique, d’églises catholique et anglicane, d’un couvent et d’un palais de justice. Rapidement une vie culturelle diversifiée prend forme à l’initiative des élites locales. Tout au long du XIXe siècle, plusieurs ensembles musicaux, groupes de comédiens amateurs, sociétés savantes et clubs de cartes y voient le jour. Qui plus est, une presse locale dynamique se met en branle à partir du milieu du siècle. Le Franco-Canadien – plus tard renommé le Canada français – témoigne de la vitalité de la communauté. Loin d’être un cas unique, Saint-sur-Richelieu est un exemple parmi tant d’autres. À l’instar de cette communauté, bon nombre de noyaux urbains émergent au Québec au XIXe siècle et se dotent de multiples institutions et d’une presse locale. On n’a qu’à penser à Sherbrooke, Saint-Hyacinthe, Rivière-du-Loup, Rimouski, Joliette, Saint-Jérôme ou Chicoutimi.
À l’occasion du 155e anniversaire du Canada français, fondé en 1860 par Félix-Gabriel Marchand, le Centre interuniversitaire d’études québécoises (CIÉQ) et le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoises (CRILCQ) proposent de réfléchir aux rapports entre presse et centres urbains régionaux entre 1800 et 1939. Dans une perspective interdisciplinaire, professeurs, chercheurs et étudiants des cycles supérieurs sont invités à croiser leurs regards et leurs analyses autour d’un espace et d’un agent important de la vie culturelle urbaine. Comment certains centres s’imposent-ils comme villes régionales d’importance? À quoi cet essor est-il dû? Comment les journaux régionaux, comme Le Franco-Canadien, se positionnent-ils comme relais et acteurs d’une vie culturelle urbaine en émergence? De façon plus large, que peut-on appréhender de la vie culturelle et des sociabilités en province au Québec? Que peut-on cerner de cette urbanisation qui se produit à une autre échelle que celle vécue à Montréal et, dans une moindre mesure, à Québec? |
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Nous assistons depuis quelques années à un changement de paradigme des migrations internationales, autant dans les politiques publiques que dans les travaux académiques. Nous réalisons depuis peu que l’immigration unidirectionnelle traditionnellement étudiée est accompagnée de et parallèle à d’autres formes de migrations (temporaires, circulaires, de «retour», etc.). Devant de tels changements et la diversité des contextes migratoires, on est appelés à mieux comprendre les phénomènes décrits par le terme «migrations».
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Le pouvoir est au cœur des rapports sociaux de toute collectivité et peut être analysé sous les angles les plus divers. L’édition 2014 du congrès se tient à Québec, haut lieu du pouvoir politique en Amérique française. Le comité organisateur propose de réfléchir collectivement et dans une perspective historique aux liens entre pouvoir, politique et résistance en Amérique française. Nous envisageons le concept de « politique » dans toute sa polysémie : de la politique dans sa définition classique (structures gouvernementales, institutions parlementaires, etc.) au politique dans son sens le plus étendu (de la gestion collective des sociétés et des rapports sociaux jusque dans les rapports privés). Le pouvoir politique n’est pas non plus univoque. Il se structure également autour de résistances et de remises en cause, autant que de continuités et de traditions.
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L’histoire des liens tissés entre le catholicisme et les minorités nationales et ethniques témoigne assurément de la transformation de la place de l’Église dans la société d’ici, mais aussi de la façon de penser, à différents moments, les nations canadienne-française, québécoise et canadienne, de même que le rôle joué par le catholicisme dans la construction de ces dernières. Le but de ce colloque est de présenter en français diverses communications portant sur des cas-types ou monographies menant à une meilleure compréhension de la relation parfois positive, parfois tendue entre l’Église et les communautés nationales et ethniques. Le colloque présentera donc quatre volets: a) catholicisme et francophonie minoritaire; b) catholicisme et anglophonie minoritaire; c) catholicisme et populations autochtones au Canada; d) catholicisme et minorités ethnoculturelles.
Celles qu’on appelait hier les minorités françaises ont largement profité de la contribution de l’Église catholique au maintien et à l’édification de leurs communautés. Non seulement l’Église apporta avec elle de nouveaux effectifs religieux, elle aida aussi à la fondation de diverses institutions contribuant ainsi à une plus grande complétude institutionnelle (Breton 1964), seule capable de pallier l’absence d’un État dans un monde qui menace parfois la pérennité des minorités. Celles qu’on appelait hier les minorités françaises ont largement profité de la contribution de l’Église catholique au maintien et à l’édification de leurs communautés. Non seulement l’Église apporta avec elle de nouveaux effectifs religieux, elle aida aussi à la fondation de diverses institutions contribuant ainsi à une plus grande complétude institutionnelle (Breton 1964), seule capable de pallier l’absence d’un État dans un monde qui menace parfois la pérennité des minorités. Aux XIXe et XXe siècles, l’Église favorisa la mise sur pied d’une série d’institutions de suppléance (hôpitaux, collèges, hospices, universités, associations de jeunesse, etc.) qui contribuèrent pour la plupart à protéger le fait français et catholique à l’extérieur du Québec. Sa contribution ne se fit cependant pas sans tension au sein de son propre clergé, divisé sur l’avenir de la francophonie en terre d’Amérique et sur les stratégies de conversion à entreprendre. Si l’on connaît bien l’épisode d’un Henri Bourassa au Congrès eucharistique international de Montréal, on commence à peine à mieux évaluer l’ampleur des conflits qui ont surgi dans cette foulée. Ne pensons qu’au Règlement XVII en Ontario et à la division de l’épiscopat catholique sur cette question. De même, ce n’est pas sans tension que l’Église a su intervenir auprès de l’autre minorité nationale au Québec. La communauté irlandaise qui fut longtemps porteuse d’un catholicisme anglophone n’a pas toujours trouvé réconfort auprès de l’Église canadienne-française, même si cette dernière a su reconnaître, par la fondation de diverses institutions, sa spécificité et sa place. Si l’Église a grandement contribué à protéger, voire à édifier les communautés minoritaires nationales, elle a adopté, à l’inverse, une posture différente par rapport aux populations autochtones. Adjuvante d’une politique fédérale de contrôle et de surveillance des populations, et poussant d’un cran supplémentaire sa missiologie en fondant un nouveau type d’institution éducative (tout comme les Églises protestantes du reste), l’Église catholique participait ainsi à une vaste entreprise d’assimilation. Culminant aujourd’hui dans la Commission de vérité et réconciliation, le processus douloureux de remémoration peut aussi donner une meilleure connaissance de l’histoire des liens entre le catholicisme et les communautés autochtones aux XIXe et XXe siècles. Pays d’immigration, le Canada a aussi accueilli des millions de nouveaux catholiques depuis les cinquante dernières années. Si ces derniers sont venus bien souvent grandir les rangs de paroisses en déclin, certaines communautés ont aussi cherché à faire pleinement reconnaître leur spécificité et à obtenir des institutions respectant leurs traits culturels distinctifs (langue, coutumes, etc.). Comment l’Église canadienne et québécoise a-t-elle pensé ces politiques d’insertion ? Selon la logique d’Église(s) nationale(s) ou selon celle d’une Église canadienne multiculturelle? Comment l’Église canadienne et québécoise a-t-elle pensé ses propres structures pour relever le défi de l’immigration? |
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À la suite de multiples débats sur la nature même du régime seigneurial (a-t-il été bénéfique ou nocif dans l’histoire du Québec ?) ou encore sur le contexte et la forme de son abolition, l’histoire seigneuriale a connu, depuis les années 1990, un changement de paradigme. L’étude des relations seigneurs/censitaires et des pressions économiques féodales a, entre autres, cédé sa place à d'autres problématiques d’histoire rurale et sous diverses perspectives (histoire des femmes, des Amérindiens, histoire comparée, biographie, patrimoine, enjeux de mémoire…). Il y a dix ans, une journée d’étude avait lieu à l’Université Laval, en décembre 2004, pour souligner le 150e anniversaire de l’abolition de 1854 à l’instigation de Benoît Grenier et d’Alain Laberge. Depuis, les travaux et les angles d’approche semble s’être multipliés. L’étude du régime seigneurial est aujourd’hui plurielle. C’est en partie dans le but mieux connaitre cette diversité, et de montrer que ce champ historique vit un renouveau, que l’idée de faire un colloque sur le régime seigneurial a germée.
Ce désir initial a trouvé pour « prétexte » le 150e anniversaire de la fin de la confection des cadastres seigneuriaux (le 16 mars 1864). De manière à indemniser les seigneurs, l’Acte pour l’abolition des droits et devoirs féodaux dans le Bas-Canada de 1854, a, entre autres, dicté la création de ces cadastres qui marqueront également la fin de cette tenure. Néanmoins, comme l’ont rappelé les récents travaux de Benoît Grenier, ce processus long et complexe n’a pas pour autant consacré la disparition de la propriété seigneuriale ni même des privilèges et encore moins de la mémoire seigneuriale. Un lien monétaire se maintiendra entre les anciens seigneurs et les anciens censitaires jusqu’en 1940. Qui plus est, une taxe « seigneuriale » continuera d’être payée par les ex-censitaires dans plusieurs municipalités québécoises jusqu’en 1970. Sur le plan mémoriel, les exemples des réminiscences seigneuriales sont nombreux : ici un banc seigneurial qui sert toujours, là des descendants de seigneurs encore qualifiés de « seigneur » ou de « seigneuresse ». Ce colloque s’inscrit donc dans la foulée des travaux sur les persistances seigneuriales menés par le professeur Grenier et son équipe depuis quelques années au département d’histoire de l’Université de Sherbrooke. La volonté de donner une voix aux jeunes chercheurs et de créer des liens entre les départements d’histoire des différentes universités québécoises a guidé les choix du comité scientifique dans l’organisation de cette journée d’étude qui s’est mutée en colloque considérant la qualité et la quantité des propositions reçues (parmi lesquelles un choix très difficile a dû être opéré). La précieuse collaboration d’Alex Tremblay dans l’élaboration de cette journée montre toute la richesse de tels échanges interuniversitaires. La programmation reflète aussi ces préoccupations. On retrouve effectivement des représentants de tous les cycles en provenance de six universités québécoises, en plus de professeurs établis et de chercheurs autonomes. Ce colloque vise, en somme, à réunir le plus de chercheurs possible et à contribuer à l’avancement de la recherche sur le régime seigneurial, notamment en intéressant les étudiants à cette question incontournable de l’historiographie québécoise. |
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Le 4 février à 18 h
Conférence d’honneur : Une histoire post-capitaliste est-elle possible ? Jérôme Baschet, maître de conférences à l’École des hautes études en sciences sociales et également à l’Universidad Autónoma de Chiapas, à San Cristóbal de Las Casastitulaire Lieu : Auditorium Jean-Paul-Tardif (salle 1334), Pavillon La Laurentienne, Université Laval Suivi à 19 h 45 d’un vin d’honneur et du lancement des Actes du 13e colloque Lieu : Hall du pavillon La Laurentienne, Université Laval Le 5 février à 19 h Table ronde : La commémoration : outil de mémoire ou instrument politique ? La commémoration se déploie sous diverses facettes dans la sphère publique. Présentée par certains comme un marqueur d’identité, d’autres y voient l’instrumentalisation d’une vision particulière de l’histoire. À l’occasion de cette table ronde transdisciplinaire, Artefact vous invite à réfléchir sur les espaces et les usages de la commémoration, entre outil de mémoire et instrument politique. Participants : Patrice Groulx, chargé de cours, directeur associé du Baccalauréat intégré en sciences historiques et patrimoniales (BISHEP), Université Laval Jocelyn Létourneau, professeur, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire et économie politique du Québec contemporain, Université Laval Annette Viel, muséologue Lieu : Auditorium Jean-Paul-Tardif (salle 1334), Pavillon La Laurentienne, Université Laval |
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Quels sont les objets possibles en histoire de l’Amérique française ? Lesquels sont « en usage », lesquels ont été « jetés », « remisés » ou encore « recyclés » ? « Objets d’histoire », le thème retenu pour l’édition 2013 du Congrès de l’Institut de l’Amérique française, ouvre sur deux perspectives à la fois distinctes et convergentes. La première renvoie aux processus d’objectivation, aux réalités tangibles et intangibles que les historiens érigent en objets d’histoire (faits, événements, phénomènes, vies, structures, etc.). La seconde permet d’interroger l’histoire dans sa matérialité, de réfléchir à la place de l’objet, dans son acception première, au sein de la pratique historienne. Sur ces deux versants, ce questionnement invite à l’ouverture et convie les praticiens d’autres disciplines à répondre, avec les historiens, aux interrogations suivantes : comment s’approprier les différents objets historiques ? Quels regards poser sur eux ?
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Le concept de « transfert culturel », tel que développé par Michel Espagne et Michael Werner à la fin des années 1980, a permis à plusieurs chercheurs en études littéraires, d'abord, mais aussi en histoire et en sciences sociales de reconsidérer les liens unissant les peuples et les échanges résultant de leurs mises en relations. Cette approche se révèle particulièrement pertinente pour l'étude de l'histoire de l'Église catholique, car les échanges entre aires culturelles distinctes ont de tout temps marqué l'évolution du catholicisme. En s'attardant aux circulations, aux emprunts et aux hybridations entre deux ou plusieurs aires culturelles, la réflexion des chercheurs travaillant sur l'histoire de l'Église catholique au Canada dans sa dimension transnationale s'en trouve dynamisée. Car, il faut le dire, la notion de transfert culturel sous-tend bel et bien une forme d'ouverture au monde qui répond, toutefois, à des besoins particuliers et qui s'inscrit, la plupart du temps, dans des rapports de pouvoir inégaux. Ainsi, avant d'être mis en discours et intégrés par la culture qui les reçoit, les contenus de ces transferts sont modelés par des passeurs culturels agissant dans un contexte particulier.
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Les discours traditionnels dépeignent les Hommes comme perturbateurs des milieux humides. Toutefois, cette généralisation a subi une révision considérable car de nouvelles recherches démontrent des relations Homme-zones humides tant spatiales que temporelles complexes. Il devient évident que les peuples autochtones, les Européens, les Nord-Américains et les Occidentaux postindustriels ont perçu et interagi avec les zones humides par des nombreuses actions durables et/ou non-durables. Cette conférence internationale bilingue en français et en anglais a pour but de comparer et d'explorer les points communs et différences dans les perceptions européennes et nord-américaines des zones humides à travers leurs histoires socioéconomiques, l'évolution des connaissances, et la gestion sociale, politique, économique et technologique de ces paysages uniques.
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Le séminaire se penche sur les événements à forte charge « traumatique » – comme les guerres, les grandes inondations, les crises sociales et les incendies majeurs – vécus par les collectivités locales et élargies en France, au Québec et au Canada. Il invite à en souligner les dimensions sociales, culturelles, politiques et économiques et à envisager les multiples réponses apportées par les populations concernées. Dans une perspective comparatiste, il s’agit ici de penser le poids d’un même événement traumatique ou, à défaut, d’un même type d’événement traumatique sur les sociétés situées de part et d’autre de l’Atlantique, pour se concentrer sur la nature des traumatismes engendrés par les événements concernés et/ou les réponses apportées à ces derniers. Ces impacts sur la vie des collectivités peuvent être analysés à différentes échelles (organisation de la société, environnement, vie quotidienne, cultures politiques, rapports de genre, opinions et représentations, gestion des traumatismes physiques ou psychologiques, régulations sociales, phénomènes mémoriels, etc.). Ils peuvent être également envisagés de manière comparée ou via une lecture croisée, selon une approche plus relationnelle qui pose les questions des influences réciproques entre les différents espaces ou sociétés.
Ce séminaire organisé conjointement par le CIEQ et le CERHIO se déroule en deux séances. Le programme présenté ici concerne la dernière de ces deux séances. |
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Démographes, est plus récemment devenu un thème fondamental, le fruit des avancées intellectuelles et méthodologiques des années récentes. La démographie spatiale focalise surtout sur la différentiation des comportements démographiques à travers l’espace; nous considérons les distinctions spatiales importantes à des échelles diverses, au niveau des municipalités, des régions ou des pays. Les distinctions géographiques sont un élément clé non seulement des champs démographiques « classiques » comme la fécondité et la mortalité, mais aussi des champs interdisciplinaires comme la population et l’environnement ou l’urbanisation.
Le sujet de notre colloque sera donc « Les populations à travers l’espace » et nous accueillerons les communications qui incluent un ou plusieurs des éléments suivants: * Les comparaisons à travers l’espace, à échelles géographiques diverses; * L’espace comme facteur dynamique qui opérationalise les caractéristiques physiques comme variables indépendantes : comment les aspects du terrain (comme la proximité des routes de transport, la qualité de la terre ou les zones de climat) ont influencé l’évolution démographique des populations; * Les populations résidant dans les milieux urbains, semi-urbains ou ruraux, ou aux « frontières » (fronts pionniers, frontières politiques ou naturelles); * Les fluctuations géographiques de la fécondité, des mouvements migratoires, de la mortalité et de la longévité, des structures familiales, des conditions de santé, etc.; * L’utilisation des systèmes d’informations géographiques (SIG); * Les analyses portant sur les populations présentes (démographie conjoncturelle) ou passées (démographie historique); * Les comparaisons des politiques de population ou de la collecte des données à travers l’espace; * Les présentations sur les populations autres que québécoise ou canadienne. |
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S’inscrivant dans une perspective historique, cet atelier de recherche vise à faire le point sur la question de la diversité culturelle dans une perspective surtout diachronique et géographique. Comment « lire » et surtout « dire » la diversité culturelle du Québec, à travers le temps et l’espace ? Ou autrement dit, comment l’appréhender dans la longue durée et en rendre compte dans toute sa complexité et profondeur historique ? C’est à partir de ces interrogations de départ que des chercheurs de divers horizons disciplinaires et des muséologues seront invités à échanger durant les deux journées que durera cet atelier.
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Trente ou quarante ans après le retour de l’individu comme objet historique, il est temps de dresser un bilan et de se questionner sur la place de l’acteur individuel comme moteur de l’histoire. Au gré des courants historiographiques, l’individu a été vu comme objet passif ou, au contraire, comme agent de l’histoire. Comment s’exprime, en différentes époques, la singularité des parcours individuels et comment ceux-ci orientent-ils les enjeux collectifs? Les femmes et les hommes qui ont façonné l’histoire de l’Amérique française sont tantôt célèbres et tantôt méconnus. Entre la marginalité et la célébrité qui donnent souvent lieu à la création d’archives, se déploie une masse d’inconnus et d’oubliés de l’histoire. Le thème de l’individu face à l’histoire appelle aussi à une réflexion sur les pratiques historiennes et les jeux d’échelles, notamment par les travaux de nature biographique et prosopographique. L’individu est à la fois l’acteur unique de la microhistoire et l’objet anonyme des études quantitatives, des analyses structurelles ou des perspectives de longue durée. À une période où l’on se questionne sur l’état de l’histoire sociale et où l’on voit, par ailleurs, croître l’intérêt pour les phénomènes identitaires, ces réflexions pourront sans doute alimenter le débat. Nous soumettons, de manière non exclusive, les thématiques suivantes à votre attention.
- Sexes et genre - Individu et famille - Individu et institution - Héros ou marginaux - Ambition, pouvoir, résistance - L’individu dans les espaces privés et publics - L’individu sous la lorgnette des sciences - Sources privées et écriture de l’histoire - Pratiques de l’histoire des individus - L’historien et l’état de la recherche : recherche individuelle ou d’équipe - Historiennes et historiens de l’Amérique française Le comité organisateur du Congrès vous invite à soumettre des propositions de communication ou de séance. La date de clôture des soumissions est fixée au 31 mars 2012. Prière d’expédier toute proposition (qui comprendra un titre, un synopsis d’une quinzaine de lignes et une notice biographique de 10 lignes maximum précisant: affiliation, diplôme obtenu, principales réalisations), par courriel, à : Harold Bérubé et Benoît Grenier Département d'histoire Université de Sherbrooke ihaf2012@usherbrooke.ca |
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Le séminaire se penche sur les événements à forte charge « traumatique » – comme les guerres, les grandes inondations, les crises sociales et les incendies majeurs – vécus par les collectivités locales et élargies en France, au Québec et au Canada. Il invite à en souligner les dimensions sociales, culturelles, politiques et économiques et à envisager les multiples réponses apportées par les populations concernées. Dans une perspective comparatiste, il s’agit ici de penser le poids d’un même événement traumatique ou, à défaut, d’un même type d’événement traumatique sur les sociétés situées de part et d’autre de l’Atlantique, pour se concentrer sur la nature des traumatismes engendrés par les événements concernés et/ou les réponses apportées à ces derniers. Ces impacts sur la vie des collectivités peuvent être analysés à différentes échelles (organisation de la société, environnement, vie quotidienne, cultures politiques, rapports de genre, opinions et représentations, gestion des traumatismes physiques ou psychologiques, régulations sociales, phénomènes mémoriels, etc.). Ils peuvent être également envisagés de manière comparée ou via une lecture croisée, selon une approche plus relationnelle qui pose les questions des influences réciproques entre les différents espaces ou sociétés.
Ce séminaire organisé conjointement par le CIEQ et le CERHIO se déroule en deux séances. Le programme présenté ici concerne la première de ces deux séances. Une autre suivra au printemps prochain en France. |
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Tout au long de son parcours en terre canadienne, l’Église catholique a assuré sa présence à travers différentes structures. Des évêchés aux fabriques, en passant par les paroisses, les congrégations, les coopératives, les syndicats, les associations ou les organismes de toutes sortes, l’Église laisse son empreinte sur les différentes sphères d’activités de la société. Au fil des époques, en fonction des contextes, ces structures institutionnelles et ceux qui les animent subissent des changements et doivent en conséquence procéder à des ajustements pour continuer (ou cesser) de remplir leur rôle. Derrière ces transformations se trament quelquefois des transitions plus fondamentales, qui touchent les valeurs, les intérêts et les orientations fondamentales de l’Église. Qui sont les principaux artisans de ces transitions? Comment les différentes composantes institutionnelles interagissent-elles au cours de ces processus? Et jusqu’à quel point les acteurs sociaux laïques incarnent-ils les idéaux préconisés par l’Église ou souhaitent-ils s’y associer? Au bout du compte, dans quelle mesure les structures et les acteurs concernés par ces changements et transitions sont-ils instrumentalisés dans le champ politique, voire économique? Des structures institutionnelles religieuses qui évoluent, qui subissent des électrochocs, qui s’adaptent ou qui disparaissent : voilà ce que nous proposons d’explorer pour le congrès 2012.
En fonction de cette orientation, nous accueillons toutes les propositions pouvant faire état de la naissance, de l’évolution ou de la disparition de ces structures ou organismes, ou encore du rôle rempli par certains acteurs dans ces processus de crise ou d’adaptation. Le comité sera également heureux d’accueillir des propositions de communications hors thème. Veuillez soumettre votre proposition avant le 15 mars 2012 à Jean-René Thuot à l’adresse suivante : jean-rené_thuot@uqar.qc.ca |
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Ce colloque international se veut un moment de réflexion sur la place de l'histoire dans les recherches portant sur les modalités de la transmission des valeurs religieuses, des croyances et des pratiques. Il accueille les monographies, les réflexions historiographiques et les lectures interdisciplinaires sans restrictions géographiques ni religieuses.
Dans le domaine, la recherche historienne a emprunté les avenues de l'histoire du livre, de l'histoire socioreligieuse et de l'éducation pour aborder la formation religieuse des populations à convertir ou à maintenir dans la religion, et les enjeux identitaires qu'elle sous-tend. Les législations de l'enseignement religieux, les catéchismes et leur iconographie, la formation des maîtres et du clergé servent de point d'ancrage aux recherches. Au fil des années, on a analysé le passage de l'oral à l'écrit, les méthodes d'enseignements, la réforme des catéchismes et des manuels, les crises suscitées par les réformes, le rapport de la norme à la pratique, l'affirmation des autorités et leurs rivalités, la confessionnalité scolaire. Au cœur des débats actuels sur la place des religions dans l'éducation, la tolérance, le dialogue interreligieux, les chercheurs s'intéressent à l'apport de l'histoire dans la formation des intervenants et enseignants, dans l'élaboration des contenus, la recherche fondamentale et l'enseignement universitaire. Ils poursuivent le dialogue avec les sciences sociales, religieuses et la théologie. |
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Au-delà des manchettes de l'actualité, qu'est-ce qui caractérise la gouvernance montrélaise? Comment a-t-elle évolué sur la longue durée? Quel est l'état actuel des connaissances?
En ce 370e anniversaire de la fondation de Montréal, des experts de l'histoire, de la politique et de l'urbanisme montréalais se réuniront le 13 avril prochain dans le cadre d'une journée d'étude sur la gouvernance. Pour assister à cet événement, veuillez vous inscrire en complétant le formulaire d'inscription à expédier par la poste accompagné d'un chèque au montant de 40 $ afin de défrayer le coût des repas de la journée. Les inscriptions doivent nous parvenir avant le 7 avril 2012. Les places sont limitées et les inscriptions seront faites dans l'ordre où elles seront reçues. |
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Incarnation des inégalités sociales, donnée centrale du fonctionnement des institutions, de la condition des individus et de leurs rapports sociaux, l’argent a marqué lourdement l’expérience des acteurs du passé; et cela tant par sa possession, par son manque que par ses procédés de fructification. Paradoxalement, il est pourtant assez rarement le personnage central de nos recherches. Nous voudrions, lors de ce Congrès, le placer au coeur même de la réflexion, en nous donnant l’occasion de considérer nos objets habituels d’investigation sous l’angle plus précis de leurs rapports avec l’argent.
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Conférence d’ouverture d’Éric Bédard intitulée:
« L’histoire comme recours aux sources » Présentateur : Olivier Côté Table-ronde « Historiens universitaires et historiens communautaires : dialogues et liens à cultiver ? » Joanne Burgess, professeure, Département d’histoire, UQAM Marie-Ève Ouellet, directrice générale, Services historiques Six-Associés Frédéric Lemieux, historien, Assemblée nationale du Québec Stéphanie Lanthier, documentariste Conférence de fermeture d’Yvan Lamonde intitulée: « Discours de réouvertures » Pour plus d’informations http://histoireengagee.ca/evenements/colloques/ |
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Les objets, les œuvres d'art, les collections, les fonds d'archives et les bibliothèques appartenant aux communautés religieuses québécoises révèlent non seulement l'histoire religieuse, mais aussi l'histoire sociale, culturelle, politique, économique et intellectuelle de la province.
Or, à l'heure où certaines communautés religieuses « cassent maison », il devient important de réfléchir au sort réservé à leur patrimoine. Celui-ci peut-il faire l'objet d'une réflexion collective et globalisante afin d'en assurer la conservation, d'en garder intacte la cohérence et d'éviter la perte de sens lié au fractionnement des fonds et des collections ? C'est pour réfléchir plus spécifiquement aux enjeux posés par ce patrimoine situé « par-delà les pierres » (mobilier, archivistique, documentaire, immatériel) que nous convions chercheurs et professionnels à un congrès qui se tiendra les 23 et 24 septembre 2011 au Musée de la civilisation à Québec. |
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Au centre d'un grand réseau de réflexion, de formation et de diffusion de la recherche.
Le CIEQ organise régulièrement des colloques et s’associe à ses partenaires pour des rencontres nationales et internationales.
Ces colloques portent sur des thématiques d'intérêt commun qui, rejoignent la problématique du Centre.
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